Dans les entrailles du Libre - Mot-clé - Fedora-frPour apprendre ce qui se passe derrière les rideaux des projets Libres.2024-03-26T14:28:47+01:00Renaulturn:md5:7076bb3e744b8372b4180135759a9484DotclearFedora Linux 40 Beta est disponible pour les testsurn:md5:84f1a4e3b2818f2a2b347dd45eba9a512024-03-26T15:00:00+01:002024-03-26T15:28:47+01:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-LibreQA <p>En ce mardi 26 mars, la communauté du Projet Fedora sera ravie d'apprendre la disponibilité de la version Beta de Fedora Linux 40.</p>
<p>Malgré les risques concernant la stabilité d’une version Beta, il est important de la tester ! En rapportant les bogues maintenant, vous découvrirez les nouveautés avant tout le monde, tout en améliorant la qualité de Fedora Linux 40 et réduisant du même coup le risque de retard. Les versions en développement manquent de testeurs et de retours pour mener à bien leurs buts.</p>
<p>La version finale est pour le moment fixée pour le 16 ou 23 avril.</p>
<h3>Expérience utilisateur</h3>
<ul>
<li>Passage à GNOME 46 ;</li>
<li>L'environnement de bureau KDE Plasma change de version majeure avec sa nouvelle version 6 ;</li>
<li>Le fichier firefox.desktop est renommé en org.mozilla.firefox.desktop pour permettre son utilisation dans la barre de recherche de GNOME.</li>
</ul>
<h3>Gestion du matériel</h3>
<ul>
<li>Fourniture de ROCm 6 pour améliorer la prise en charge de l'IA et le calcul haute performance pour les cartes graphiques AMD ;</li>
<li>Passage à l'étape 2 de la prise en charge du noyau unifié nommée UKI (donc unifiant noyau, initrd, ligne de commande du noyau et signature) pour les plateformes avec UEFI mais rien ne change par défaut à ce sujet.</li>
</ul>
<h3>Internationalisation</h3>
<ul>
<li>Le gestionnaire d'entrée de saisie IBus passe à la version 1.5.30 ;</li>
<li>Mise à jour de ibus-anthy 1.5.16 pour la saisie du japonais.</li>
</ul>
<h3>Administration système</h3>
<ul>
<li>NetworkManager tente de détecter par défaut les conflits d'usage d'adresse IPv4 avec le protocole Address Conflict Detection avant de l'attribuer à la machine ;</li>
<li>NetworkManager va utiliser une adresse MAC aléatoire par défaut pour chaque réseau Wifi différent, et cette adresse sera stable pour un réseau donné. Cela permet de concilier vie privée et confort d'utilisation ;</li>
<li>Les unités système de systemd vont utiliser par défaut beaucoup d'options pour améliorer la sécurité des services ;</li>
<li>Les entrées des politiques SELinux qui font référence au répertoire /var/run font maintenant référence au répertoire /run ;</li>
<li>L'outil SSSD ne prend plus en charge les fichiers permettant de gérer les utilisateurs locaux ;</li>
<li>DNF ne téléchargera plus par défaut la liste des fichiers fournie par les différents paquets ;</li>
<li>L'outil fwupd pour mettre à jour les firmwares va utiliser passim comme cache pour partager sur le réseau local les métadonnées liées aux mises à jour disponibles pour les firmwares ;</li>
<li>Les systèmes Fedora Silverblue et Kinoite disposent de bootupd pour la mise à jour du chargeur de démarrage ;</li>
<li>Le paquet libuser est marqué en voie de suppression pour Fedora 41 alors que le paquet passwd est supprimé ;</li>
<li>Le paquet cyrus-sasl-ntlm a été supprimé ;</li>
<li>La gestion des droits utilisateurs pam_userdb passe de la base de données BerkeleyDB à GDBM ;</li>
<li>Le filtre antispam bogofilter utilise SQLite au lieu de BerkeleyDB pour gérer sa base de données interne ;</li>
<li>Le serveur LDAP 389 passe de la version 2.4.4 à la version 3.0.0 ;</li>
<li>Le paquet iotop est remplacé par iotop-c ;</li>
<li>L'orchestrateur de conteneurs Kubernetes évolue de la version 1.28 à la version 1.29 ;</li>
<li>Par ailleurs ses paquets sont restructurés ;</li>
<li>Pendant que podman est mis à jour vers la version 5 ;</li>
<li>Le paquet wget2 remplace le paquet wget en fournissant une nouvelle version ;</li>
<li>Le gestionnaire de base de données PostgreSQL migre vers sa 16e version ;</li>
<li>Les paquets MySQL et MariaDB sont remaniés et mis à jour vers la version 10.11.</li>
</ul>
<h3>Développement</h3>
<ul>
<li>Mise à jour de la suite de compilation GNU : GCC 14.0, binutils 2,41, glibc 2.39 et gdb 14.1 ;</li>
<li>La suite de compilateurs LLVM est mise à jour à la version 18 ;</li>
<li>Mise à jour de la bibliothèque C++ Boost à la version 1.83 ;</li>
<li>Le langage Go passe à la version 1.22 ;</li>
<li>Le JDK de référence pour Java passe de la version 17 à 21 ;</li>
<li>Mise à jour du langage Ruby 3.3 ;</li>
<li>Le langage PHP utilise la version 8.3 ;</li>
<li>La boîte à outils pour le machine learning PyTorch fait son entrée dans Fedora ;</li>
<li>Le paquet python-sqlalchemy utilise la nouvelle branche majeure 2.x du projet, le paquet python-sqlalchemy1.4 est proposé pour garder la compatibilité ;</li>
<li>La bibliothèque de validation des données Pydantic utilise dorénavant la version 2 ;</li>
<li>La bibliothèque Thread Building Blocks passe du fil 2020.3 au fil 2021.8 ;</li>
<li>La bibliothèque OpenSSL 1.1 est supprimée ne laissant que la dernière version de la branche 3.x ;</li>
<li>Les bibliothèques zlib et minizip utilisent leur variante zlib-ng et minizip-ng dorénavant ;</li>
<li>Le langage Python ne bénéficie plus de la version 3.7.</li>
</ul>
<h3>Projet Fedora</h3>
<ul>
<li>L'édition Cloud sera construite avec l'utilitaire Kiwi dans Koji ;</li>
<li>Tandis que l'édition Workstation aura son ISO générée avec l'outil Image Builder ;</li>
<li>L'image minimale ARM sera construite avec l'outil OSBuild ;</li>
<li>Fedora IoT bénéficiera d'images Bootable Containers ;</li>
<li>Il bénéficiera également des images Simplified Provisioning ;</li>
<li>Et le tout sera construit en utilisant rpm-ostree unified core ;</li>
<li>Fedora sera construit avec DNF 5 en interne ;</li>
<li>Les macros forge passent du paquet redhat-rpm-config à forge-srpm-macros ;</li>
<li>La construction des paquets échouera si l'éditeur de lien détecte certaines classes de vulnérabilité dans le binaire en construction ;</li>
<li>Phase 3 de l'usage généralisé des noms abrégés de licence provenant du projet SPDX pour la licence des paquets plutôt que des noms du projet Fedora ;</li>
<li>Clap de fin pour la construction des mises à jour au format Delta RPM ;</li>
<li>Suite du projet de ne générer les JDKs qu'une fois, et les rempaqueter ainsi à toutes les variantes du système ;</li>
<li>Compilation des paquets en convertissant plus d'avertissements comme erreurs lors de la compilation des projets avec le langage C ;</li>
<li>Les images immuables comme Silverblue seront nommées sous la dénomination Atomic pour éviter la référence au terme immuable qui est confus pour les utilisateurs.</li>
</ul>
<h3>Tester</h3>
<p>Durant le développement d'une nouvelle version de Fedora Linux, comme cette version Beta, quasiment chaque semaine le projet propose des journées de tests. Le but est de tester pendant une journée une fonctionnalité précise comme le noyau, Fedora Silverblue, la mise à niveau, GNOME, l’internationalisation, etc. L'équipe d'assurance qualité élabore et propose une série de tests en général simples à exécuter. Suffit de les suivre et indiquer si le résultat est celui attendu. Dans le cas contraire, un rapport de bogue devra être ouvert pour permettre l'élaboration d'un correctif.</p>
<p>C'est très simple à suivre et requiert souvent peu de temps (15 minutes à une heure maximum) si vous avez une Beta exploitable sous la main.</p>
<p>Les tests à effectuer et les rapports sont à faire <a href="http://testdays.fedorainfracloud.org/events" hreflang="en">via la page suivante</a>. <a href="https://blog.fedora-fr.org/renault/" hreflang="fr">J'annonce régulièrement sur mon blog</a> quand une journée de tests est planifiée.</p>
<p>Si l'aventure vous intéresse, les images sont disponibles par <a href="https://torrent.fedoraproject.org" hreflang="fr">Torrent</a> ou via <a href="https://getfedora.org/" hreflang="fr">le site officiel</a>.</p>
<p>Si vous avez déjà Fedora Linux 39 ou 38 sur votre machine, vous pouvez faire <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Mise_%C3%A0_niveau_de_Fedora" hreflang="fr">une mise à niveau vers la Beta</a>. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.</p>
<p>Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.</p>
<p>En cas de bogue, n'oubliez pas de relire <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Apprendre_%C3%A0_rapporter_un_bogue" hreflang="fr">la documentation pour signaler les anomalies sur le BugZilla</a> ou de <a href="https://translate.fedoraproject.org/" hreflang="fr">contribuer à la traduction sur Weblate</a>. <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Common_F40_bugs" hreflang="en">N'oubliez pas de consulter les bogues déjà connus pour Fedora 40</a>.</p>
<p>Bons tests à tous !</p>Fedora a 20 ans : coup d'oeil dans le rétro avec Renaulturn:md5:c351699a4cb6391fb609421c8d3753c92023-12-30T15:10:00+01:002023-12-30T19:40:28+01:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-Libre <p>Le projet Fedora a fêté le 6 novembre 2023 ses 20 ans. C'est en effet via <a href="https://listman.redhat.com/archives/fedora-announce-list/2003-November/msg00000.html" hreflang="fr">cette annonce publique</a> de la sortie de la dénommée <em>Fedora Core 1</em> qui marque le coup d'envoi de cette histoire.</p>
<p>Continuité de la distribution <em>Red Hat Linux</em> en prenant un aspect communautaire, elle aura su au gré du temps s'imposer comme une distribution généraliste majeure de l'écosystème Linux. Au fil des années, de nombreuses technologies incorporées et testées en premier lieu dans la distribution ont su se généraliser au reste des distributions.</p>
<p>Profitons de cet anniversaire pour faire une rétrospective de l'évolution de la distribution mais aussi un rappel d'où nous partions il y a 20 ans. Cela permettra d'envisager aussi ce que nous réserve l'avenir, et qui sait faire un nouveau point d'étape dans 20 ans ?</p>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944264-873869-capture-decran-du-2023-11-26-23-54-46.png" alt="" /></p>
<h4>La genèse</h4>
<p>Le commencement de la distribution Fedora nécessite de revenir un peu avant la sortie de Fedora Core 1, en 2002. À ce moment là, l'entreprise Red Hat maintenait deux distributions : <em>Red Hat Enterprise Linux</em> et <em>Red Hat Linux</em>. La première existe toujours et est le produit phare de l'entreprise, à savoir une distribution centrée sur les besoins professionnels et les usages avancés tels que les serveurs ou les stations de travail pro en vendant des licences et du support. La seconde était plutôt destinée au particulier pour avoir une distribution à utiliser à la maison comme il pouvait acheter en magasin une Mandrake ou un Windows XP en ce temps là sur CD.</p>
<p>Dans les deux cas, si les distributions sont libres avec le code source accessible, le développement n'est pas communautaire et Red Hat ne propose dans ses dépôts que les paquets qu'elle maintient.</p>
<p>Warren Togami a eu comme projet universitaire de proposer un dépôt communautaire et complémentaire pour ces distributions. L'objectif était de compléter les logiciels manquants dans les dépôts avec une bonne qualité d'intégration tout en permettant à d'autres personnes de l'aider dans cette tâche.</p>
<p>Le projet prend le nom <em>fedora.us</em> en référence au modèle de chapeau iconique du logo de Red Hat. Et il prend rapidement de l'essor.</p>
<p>Les ressources n'étant pas infinies, Red Hat souhaite se désengager de <em>Red Hat Linux</em> qui n'est pas assez rentable et propose de chapeauter le projet Fedora en adoptant un développement communautaire, et en s'en servant comme base pour sa distribution phare RHEL tout en donnant des ressources matérielles et humaines pour aider le projet Fedora dans sa tâche. En un sens, le projet Fedora et Red Hat Linux fusionnent. Au début cependant Red Hat maintenait le dépôt <em>Core</em> (d'où le nom de Fedora Core) tandis que les personnes extérieures pouvaient gérer de manière autonome le dépôt <em>Extra</em>.</p>
<p>C'est ainsi que fin 2003, Fedora Core 1 est publiée en se basant sur Red Hat Linux 9. Red Hat Linux n'aura plus de mises à jour dès mi-2004 marquant la fin de cette distribution.</p>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944264-612328-capture-decran-du-2023-11-26-23-50-59.png" alt="" /></p>
<h4>Fedora Core 1</h4>
<p>Si on fait l'expérience d'installer une Fedora Core 1, le ressenti est assez déroutant. Outre la nostalgie de ces interfaces finalement classiques mais un peu désuètes avec des graphismes très simples voire austères, nous ne sommes pour autant pas déboussolés tant les fondamentaux sont là. Le système est cependant bien plus réactif qu'à l'époque tant les performances ont progressé depuis.</p>
<p>En effet, la <a href="https://fedoramagazine.org/celebrate-fifteen-years-fedora/" hreflang="fr">Fedora Core 1 nécessitait au minimum</a> :</p>
<ul>
<li>un processeur 400 MHz Pentium II pour un usage graphique</li>
<li>l'espace disque requis pouvait aller de 500 Mio au minimum à 5 Gio pour installer l'ensemble des paquets</li>
<li>et niveau mémoire 256 Mio étaient recommandées pour un usage graphique.</li>
</ul>
<p>Il ne manque que le doux bruit du disque dur qui gratte ou celui des courants qui dirigent les faisceaux d'électrons dans les tubes cathodiques avec ce grésillement caractéristique pour afficher un <em>économiseur d'écran</em> ou encore les fréquences pour établir les connexions via un modem 56k pour retrouver cette ambiance du début des années 2000.</p>
<p>Mais si au premier abord, rien n'a changé, en réalité tout est différent. Au moins dès ce moment là, l'architecture x86_64 était proposée mais c'était vraiment le balbutiement. En effet, le premier processeur grand public compatible, le Athlon 64, était sorti seulement deux mois plus tôt. L'architecture phare c'était x86 avec sa variante générique mais ancienne i386. Et autant dire avec ces machines sans accélération des instructions de virtualisation, il n'était pas vraiment envisageable de tester Fedora Core par ce biais là.</p>
<p>Reprenons, à ce moment là les Live CD de Fedora Core n'existaient pas encore officiellement. Pour la tester il fallait donc l'installer. Installer Fedora Core demandait au choix de télécharger l'image DVD de 3,7 Gio ou plusieurs images CD. L'installation par USB était un concept en ce temps là. Cela peut paraître superflu, mais quand Internet n'était pas aussi généralisé ou avec un débit très lent, avoir la logithèque au complet dès le départ était un atout important. Acheter un magazine juste pour avoir un CD d'installation était courant pour s'épargner ces temps de téléchargement interminables, et le coût associé parfois.</p>
<p>D'ailleurs, dès l'écran d'installation cet aspect saute aux yeux car nous pouvions littéralement choisir les paquets à installer au moment de l'installation, et insérer si nécessaire les CD complémentaires pour compléter le processus.</p>
<p>L'interface d'anaconda, le logiciel d'installation, était très linéaire avec beaucoup de questions qui font sourire aujourd'hui. Comme le choix du modèle de souris notamment pour connaître le nombre de boutons et la présence éventuelle de la molette, le choix du modèle d'écran pour connaître la résolution et la fréquence. Possibilité de synchroniser le temps par NTP mais il faut remplir le champ du serveur NTP soi même. Le compte administrateur et le compte utilisateur principal étaient bien distincts.</p>
<p>Une fois l'installation finie, on pouvait profiter du démarrage graphique avec l'outil <em>rhgb</em> (Red Hat Graphical Boot) qui est toujours un nom qu'on peut voir dans les arguments du noyau aujourd'hui chez Fedora Linux. C'était visuellement sympathique, avec cette possibilité de voir la console du lancement des services tout en gardant une interface graphique autour.</p>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944264-655500-capture-decran-du-2023-11-26-23-51-26.png" alt="" /></p>
<p>L'écran de connexion GDM se lance, il faut saisir le nom du compte qu'on souhaite lancer. Il n'y a pas de liste des comptes disponibles. Et enfin, l'interface GNOME se lance. Cependant même si c'est un GNOME 2, c'était au début un GNOME 2.4 avec un visuel proche de <em>KDE</em> avec une grande barre principale en bas, sans une bar en haut de l'écran qui était son mode canonique caractéristique. Le menu principal était accessible à travers l’icône du chapeau rouge de Red Hat, qui restera là pour les 4 premières versions de la distribution.</p>
<p>Niveau utilitaires, si certains noms sont familiers comme GIMP, la plupart des utilitaires GNOME, d'autres ont bien changé. Firefox n'existait pas, c'était son ancêtre la suite Mozilla qui était à la barre. Qui malheureusement ne gère pas les protocoles TLS récents ce qui rend impossible son usage sur le web moderne ou presque. Le courriel passait de fait par le même outil au lieu de Thunderbird bien qu'Evolution était déjà disponible. La messagerie instantanée était proposée par l'ancêtre de Pidgin : Gaim en prenant en charge beaucoup de protocoles de cette époque dont le leader du marché en France qu'était MSN. Pour la suite bureautique c'était OpenOffice.org, le prédécesseur de LibreOffice, qui était présent.</p>
<p>Les outils systèmes étaient aussi très différents. DNF n'était même pas encore un rêve, la gestion des paquets passait par YUM qui était particulièrement lent et peu fiable. Le nombre de fois que la gestion des dépendances aboutissait à casser le système était fréquent, surtout avec l'usage de dépôts alternatifs pas toujours bien gérés. La configuration du système ne reposait pas uniquement sur GNOME mais sur des interfaces individuels conçus par Red Hat nommés <em>system-config-*</em>. C'était relativement peu flexible, il fallait souvent redémarrer la machine ou les services à la main pour appliquer des changements, le mot de passe superutilisateur était souvent requis, le réseau n'était pas géré par NetworkManager, la gestion du réseau n'était pas aussi dynamique qu'aujourd'hui en particulier pour les connexions sans fil, de même que l'intégration système via l'interface dbus. Imprimer était aussi vite laborieux pour installer l'imprimante et avoir le bon pilote, quand il existait. De même pour le scan des documents avec XSane.</p>
<p>Le démarrage était géré par des scripts init SysV classiques, systemd n'étant pas là de même que tous ses outils qui gravitent autour. Le noyau Linux lui même était un 2.4.22, la seule version de Fedora pré-2.6 qui fut une évolution majeure du noyau.</p>
<p>Le partitionnement standard était basé le système de fichiers ext3. Btrfs et ext4 n'existaient pas encore. Les volumes logiques par défaut n'apparaîtront également qu'un peu plus tard.</p>
<p>Les restrictions légales aussi rendait impossible la lecture de fichiers musicaux MP3 sans dépôts tiers. Et les limitations de l'époque empêchait la lecture du son par plusieurs applications en même temps.</p>
<p>Cependant les bases étaient là, l'interface dans les canons de l'époque ce que beaucoup d'environnements de bureau maintiennent aujourd'hui par ailleurs comme Xfce ou MATE. Le thème Bluecurve accuse de l'âge mais l'intégration graphique globale était bonne sur l'ensemble des composants et sur tous les éléments de la chaine dont lors du démarrage de la machine.</p>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944264-553766-capture-decran-du-2023-11-26-23-37-17.png" alt="" /></p>
<h4>20 ans d'évolution progressive visibles...</h4>
<p>Après la sortie de Fedora Core 1, les changements sont arrivés petit à petit jusqu'à aboutir à nos systèmes modernes. Parfois un peu dans la souffrance le temps d'effectuer ces transitions.</p>
<p>Dès la 2e version, Fedora Core change de serveur d'affichage XFree86 pour X.org car la licence du projet avait changé pour devenir non libre. SELinux était aussi proposé avant d'être activé par défaut dans la 3e version. Cela reste encore une distinction de Fedora à ce jour dans l'écosystème en dehors d'Android, bien que Ubuntu par exemple a privilégié une alternative AppArmor depuis. La 3e version apporte la mise à disposition du dépôt extra évoqué plus haut, et le navigateur Web par défaut devient Firefox.</p>
<p>Après la Fedora Core 4 qui se démarque par un fond d'écran identique à son prédécesseur ce qui constitue un cas unique à ce jour, Fedora Core 5 marque un rupture par un thème graphique très poussé à base de bulle. Il met en avant le nouveau logo de Fedora qui restera en place pendant de nombreuses années. Et Fedora Core 6 continuera dans cette lancée avec un nouveau thème dédié et surtout l'arrivée de la technologie AIGLX pour proposer l'accélération graphique aux environnements de bureaux. Cela marqua le début de la mode pour les bureaux avec des bureaux virtuels sous forme de face d'un cube, les fenêtres gélatineuses, et autres effets visuels qu'on pouvait personnaliser via Compiz et Beryl.</p>
<p>L'année 2007 sera assez riche. Le mois de mai est marqué par la sortie de Fedora 7 qui abandonne son qualificatif <em>Core</em> grâce à la fusion des dépôts core et extra qui deviennent le dépôt fedora encore utilisé aujourd'hui comme base du système.</p>
<p>Mais Fedora 7 propose aussi un thème iconique signé Diana Fong, qui sera sans doute le dernier thème aussi personnalisé dans la distribution. Fedora 7 propose aussi un Live CD installable ce qui change complètement la manière d'installer et de tester le système. Dans le même temps, l'outil preupgrade est proposé pour faire des mise à niveau par Internet plutôt que de passer par la mise à niveau via les CD (ou une réinstallation). Dans les deux cas la fiabilité de l'opération restait assez aléatoire.</p>
<p>Au cours de l'année 2007, le projet Fedora Legacy jette l'éponge, c'était une initiative communautaire pour allonger la durée de support des versions de Fedora au delà de la moyenne de 13 mois. Cependant c'était gourmand en ressources et il y avait peu de volontaires. Il faut dire que les utilisateurs de Fedora sont plus attirés par les nouveautés que par l'utilisation prolongée d'une vieille version.</p>
<p>Fin de l'année en novembre, Fedora 8 sort en introduisant NetworkManager pour la gestion du réseau et PulseAudio pour le son. Ce dernier changement s'était fait très tôt et a nécessité beaucoup de versions avant d'avoir une gestion du son stable, notamment à cause de pilotes inadaptés et des changements profonds dans le système qui ont été nécessaires. De manière plus anecdotique les fonds d'écran changeaient aussi toutes les heures, principe concerné aujourd'hui pour avoir une variation de teinte en fonction de la luminosité extérieure supposée.</p>
<p>Mais cela ne s'arrête pas là, Fedora 9 migre de SysV à upstart pour la gestion des services au démarrage, technologie signée Canonical qui servira de tremplin à systemd par la suite car il en corrigera ses limitations. PackageKit fait aussi son entrée pour avoir un gestionnaire de paquets universel, capable d'être une surcouche à Yum, Apt et consorts, technologie toujours au cœur de GNOME Logiciels à ce jour. C'est également lui qui vous propose d'installer le paquet qui fourni la commande que vous venez de saisir si elle n'était pas présente dans votre système. C'est aussi cette version qui propose KDE 4.0, une nouvelle version de rupture qui en appellera d'autres pour cet environnement de bureau mais là aussi avec une fiabilité délicate à ses débuts.</p>
<p>Fedora 10 marque le remplacement de rhgb par plymouth pour l'affichage de l'écran de démarrage, ce composant n'ayant pas bougé depuis. Le système de fichiers ext4 est aussi utilisé par défaut en remplacement de ext3.</p>
<p>Fedora 11 a introduit en avant première après une intense campagne de tests le pilote Nvidia libre <em>nouveau</em> permettant d'exploiter le <em>modesetting</em> du noyau et améliorant grandement l'expérience utilisateur des possesseurs d'une carte graphique de la marque.</p>
<p>Fedora 12 introduit l'outil abrt pour détecter les crash et générer des rapports de bogues automatiquement à partir de ceux-ci, un outil important pour la progression de la qualité du projet Fedora. L'architecture x86 nécessite aussi la variante i686 pour améliorer les performances au détriment de la prise en charge des processeurs plus anciens.</p>
<p>C'est à ce moment là que les dépôts tiers Livna, Dribble et Freshrpms fusionnent pour former le dépôt RPMFusion. Ce dépôt est toujours la référence communautaire pour obtenir des paquets non libres ou ceux soumis aux brevets logiciels comme les codecs multimédia et des logiciels tels que VLC.</p>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944264-962098-capture-decran-du-2023-11-26-23-58-48.png" alt="" /></p>
<p>Quelques années plus tard, en mai 2011, Fedora 15 remplace Openoffice.org par LibreOffice. Tandis que GNOME 3 devient la nouvelle interface de référence en ayant un style plus moderne et épuré. <em>systemd</em> remplace également <em>upstart</em> pour la gestion des services du système. Il faudra attendre cependant Fedora 17 pour que tous les services reposent sur des unités systemd. Cette version introduit également un nouveau pare feu dynamique firewalld qui est toujours utilisé. Les répertoires systèmes fusionnent pour que `/bin` et `/lib` redirigent vers `/usr`.</p>
<p>Fedora 18 a remplacé l'outil preupgrade par FedUP qui marque un bon en avant dans la fiabilité du processus de mise à niveau du système même si c'était encore perfectible. Fedora 20 introduit la prise en charge de l'architecture ARM.</p>
<p>L'année 2013 fut une autre année charnière pour le projet Fedora. Devant le manque de vision le projet se met en pause pendant 1 an pour réfléchir à son avenir. C'est le projet <em>Fedora.next</em>. Cela donnera lieu à l'adoption des produits Workstation, Server et Cloud / Atomic qui perdurent à nos jour, avec un focus sur l'expérience utilisateur qui a été beaucoup relaté ces dernières années.</p>
<p>La réflexion sur le modèle de distribution des logiciels donnera lieu aux dépôts modulaires et aux variantes immuables de la distribution tels que Fedora Silverblue.</p>
<p>Cette année marque aussi la naissance officielle du Fedora Magazine qui publie une actualité synthétique et instructive du projet Fedora, en langue anglaise uniquement.</p>
<p>Fedora 21, première version sortie après cette période de réflexion met en place les nouveaux produits. <a href="https://lists.fedoraproject.org/pipermail/advisory-board/2013-October/012209.html" hreflang="fr">Et de manière symbolique les versions de Fedora ne portent plus de nom</a>, auparavant chaque version avait un nom unique qui devait avoir un lien (même ténu) avec le nom de la version précédente.</p>
<p>Fedora 22 marque la fin de l'ère de yum et de FedUp pour reposer sur dnf comme gestionnaire de paquets par défaut. Il était plus rapide, plus fiable et capable de gérer la mise à niveau lui même via un plugin.</p>
<p>En novembre 2016, Fedora 25 propose Wayland pour l'affichage dans l'environnement GNOME par défaut après une expérimentation dans GDM dans la version précédente. Si l'adoption de Wayland n'a pas été un long fleuve tranquille, le chemin parcouru reste important et les progrès visibles. Cette même année l'outil multiplateforme Fedora Media Writer est proposé pour facilement créer une clé USB bootable avec Fedora dessus.</p>
<p>Devant l'amélioration continue de la fiabilité, depuis Fedora 27 il n'y a plus de versions alpha. La version 28 abandonne le compte super utilisateur distinct par l'usage natif de sudo.</p>
<p>Fedora 29 concrétise un peu les objectifs de Fedora.next énoncés quelques années plus tôt par l'arrivée des dépôts modulaires qui n'auront tenu que 5 ans. <a href="https://linuxfr.org/news/presentation-de-fedora-silverblue" hreflang="fr">Mais c'est surtout la première version de Fedora Silverblue qui annonce un début de série pour les distributions et variantes immuables en dehors des conteneurs.</a></p>
<p>À partir de Fedora 31, l'architecture x86 historique n'est plus prise en charge. 15 ans plus tôt c'était pourtant l'image de référence de la distribution.</p>
<p>Il faudra attendre Fedora 33 pour que btrfs devienne le système de fichier par défaut et de fait l'abandon des volumes logiques comme méthode de partitionnement privilégié car c'est directement fourni par btrfs. Par ailleurs zram compresse la RAM pour augmenter la quantité de mémoire virtuelle au lieu d'une partition swap dédiée comme c'était l'usage.</p>
<p>Fedora 34 permet à Pipewire de remplacer PulseAudio pour la gestion du son, avec une transition plus en douceur cette fois-ci. Le logo de la distribution change une nouvelle fois. Et Fedora Linux 35 adopte le nom actuel de la distribution.</p>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944265-15435-capture-decran-du-2023-11-27-00-00-11.png" alt="" /></p>
<h4>... et 20 ans d'évolution en coulisse</h4>
<p>La distribution elle même n'est pas la seule à avoir connu des changements en 20 ans. La communauté et l'infrastructure pour gérer ce projet ont aussi évolué.</p>
<p>En terme d'infrastructure, créer une distribution nécessite de gérer la traduction, le code source des paquets RPM à générer et des outils autour, la génération de ces paquets RPM, il faut des moyens de communication entre les contributeurs mais aussi entre utilisateurs, et divers services internes ou site web pour afficher les informations pertinentes.</p>
<p>Par exemple la traduction a débuté avec l'outil Transifex, avant de passer à Zanata puis à Weblate. Pour le code source cela a commencé avec Trac à l'ère où le gestionnaire de version SVN régnait en maître avant de passer à une solution maison nommée pagure pour tirer profit de git pour finir chez gitlab. Les forums officiels sont arrivés tardivement et sont passés de Ask à Discourse.</p>
<p>Les outils de développement ont significativement évolué même s'ils n'ont pas forcément changé en cours de route comme Bugzilla pour rapporter les bogues ou Koji pour construire les paquets ou encore les listes de diffusion avec Mailman / Hypperkitty pour les échanges de courriels entre développeurs. Des outils ont été ajouté en court de route comme <a href="https://fedmsg2.readthedocs.io/en/latest/" hreflang="en">fedmsg</a> pour permettre la communication et la notification entre les différentes applications de l'infrastructure du projet Fedora. Ou encore <a href="https://release-monitoring.org/static/docs/index.html" hreflang="en">Anitya</a> qui permet d'être notifié si un projet Libre a une nouvelle version publiée qui pourrait de fait justifier de mettre à jour un paquet dans Fedora. Et tant d'autres.</p>
<p>Niveau organisation décisionnelle les changements n'ont pas été très importants, si ce n'est la création d'un organisme dédié à la remontée communautaires des idées, la centralisation des activités de communication notamment des ambassadeurs avec la Fedora Ambassadors Steering Committee devenue depuis Mindshare en étendant son champ d'application.</p>
<p>Au fil des années malgré sa stratégie intacte d'introduire des changements importants en avance sur son temps, la qualité du projet Fedora s'est considérablement améliorée. Il était courant avant de considérer qu'il fallait attendre quelques semaines / mois avant de mettre à niveau son système, le temps d'essuyer les plâtres. Aujourd'hui ce temps est révolu, si les problèmes surviennent parfois, le système reste globalement stable et ce même pour les versions en développement. Avant 2010 utiliser Fedora Rawhide était par exemple un défi en soi, aujourd'hui cela ne l'est plus.</p>
<p>Ce travail résulte d'une maturité de l'écosystème du Logiciel Libre, les briques de base changent moins souvent. Les logiciels sont de manière générale plus testés et mieux finis et Fedora n'y fait pas exception. L'équipe d'assurance qualité de la distribution a aussi pris en ressources et responsabilités pour parvenir à ce résultat. Les outils développés dans ce but comme la notation des mise à jour avec un <em>karma</em>, la création de suite de tests pour de nombreux paquets ou l'outil abrt, et des pratiques telles que les <em>journées de tests</em> y contribuent également. Cela permet à Fedora aujourd'hui de poursuivre sa mission sans dissuader les gens de s'en servir au quotidien ce qui est important dans ce but.</p>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944265-220351-capture-decran-du-2023-11-27-09-19-10.png" alt="" /></p>
<h4>Une communauté francophone quasiment aussi ancienne</h4>
<p>La communauté francophone aussi va sur ses 20 ans. Le 24 mai 2004 naissait le site <a href="https://fedora-fr.org" hreflang="fr">Fedora-fr</a> pour proposer un forum et une documentation en langue française sur base de de l'outil Xoops.</p>
<p><a href="https://www.fedora-fr.org/historique/" hreflang="fr">Une page dédiée permet de voir l'évolution de l'équipe de la charte graphique au fil du temps</a>. Après quelques années la plateforme a migré vers eZ publish pour la page d'accueil et FluxBB pour le forum. Tandis que depuis cette année c'est une base Wordpress et Flarum qui ont pris le relai. Le travail de maintenance se poursuit. Le serveur a longtemps été un serveur dédié chez l'hébergeur Ikoula, dont le dénommé Zod, pour finir sur un serveur virtuel chez l'hébergeur Scalway.</p>
<p>Pendant très longtemps le projet Fedora était très centrée sur l'anglais : les sites officiels n'étaient pas toujours traduits, le wiki pas multilingue, les forums officiels sont arrivés tardivement et restent majoritairement focalisés sur l'anglais, le Fedora magazine reste non traduit. D'où la nécessité rapidement d'avoir une communauté francophone avec son propre espace et indépendant du projet Fedora en tant qu'organisation.</p>
<p>Pour mieux gérer les ressources et responsabilités autour du site Fedora-fr, l'association Fedora-fr est fondée le 17/04/2007 à Charleville-Mézière. L'association ensuite se renommera en Borsalinux-fr suite à un accord signé avec Red Hat à ce sujet, le droit américain le nécessitant. L'association sera également déplacée à Paris pour faciliter sa gestion.</p>
<p>La communauté francophone a souvent été reconnue comme dynamique avec de bonnes initiatives et des membres compétents. Le point d'orgue a été <a href="https://fedoraproject.org/wiki/FUDCon:Paris_2012" hreflang="fr">l'organisation de la FUDCON (Fedora Users and Developers Conference) à Paris en 2012</a>.</p>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-12-30/1703944628-565954-fedora-francev2.webp" alt="" /></p>
<h4>Et après ?</h4>
<p>L'aventure du projet Fedora ne s'arrête pas là.</p>
<p>Si les technologies de rupture sont moins fréquentes qu'à ses débuts, il y a de nombreux challenges à relever. Par exemple les variantes immuables gagnent en popularité et utilisabilité. L'objectif reste de se diriger vers ce modèle à terme, est-ce que Fedora sautera le pas en abandonnant Fedora Workstation pour Silverblue ?</p>
<p>Le modèle de distribution des paquets peut aussi évoluer. Le projet Fedora investit beaucoup la question de la génération de paquets Flatpak à partir des RPM. Et si demain la plupart des logiciels étaient distribués par ces Flatpak plutôt que les classiques fichiers RPM ?</p>
<p>La chaine de démarrage souffre aussi de nombreuses limitations liées à l'historique de l’architecture x86. Il semble clair que l'avenir de la prise en charge du BIOS est sombre et que ce n'est plus qu'une question d'années avant d'assister à son abandon. La prise en charge d'UEFI seulement permettra de simplifier cette partie du système et d'envisager d'autres manière de démarrer le système comme avec systemd-boot au lieu de GRUB avec les fonctionnalités qu'il peut fournir dans ce contexte, ou encore le noyau unifié ce qui a été évoqué lors des dernières versions de Fedora. Mais cela signifierait probablement la fin de la prise en charge de nombreuses vieilles machines.</p>
<p>Et sans doute bien d'autres choses qui dépendront aussi des évolutions de l'informatique en général et dans le Logiciel Libre en particulier.</p>
<p>Et vous, quels souvenirs avez-vous de ces 20 années avec Fedora ?</p>Revue de presse de Fedora Linux 39urn:md5:d54e10a3f46a9e7f6fec583cef2447f82023-11-27T00:04:00+01:002023-11-27T00:42:17+01:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-LibreRevue de presse <p>Cela fait depuis Fedora 19 que je publie sur la liste de diffusion de Fedora-fr une revue de presse de chaque sortie d'une nouvelle version. Récapituler quels sites en parle et comment. Je le fais toujours deux semaines après la publication (pour que tout le monde ait le temps d'en parler). Maintenant, place à Fedora Linux 39 !</p>
<p>Bien entendu je passe sous silence mon blog et le forum de fedora-fr.</p>
<h3>Sites web d'actualité</h3>
<ul>
<li><a href="https://linuxfr.org/news/la-longuement-desiree-fedora-linux-39-est-disponible" hreflang="fr">Linuxfr</a> ;</li>
<li><a href="https://next.ink/835/fedora-39-beta-est-la-avec-gnome-45-noyau-linux-6-5-et-nombreux-changements/" hreflang="fr">Next</a> ;</li>
<li><a href="https://linux.developpez.com/actu/350389/Lancement-de-Fedora-39-avec-le-noyau-Linux-6-5-GNOME-45-et-bien-plus-encore-le-systeme-d-exploitation-promet-des-performances-accrues-et-une-amelioration-de-l-experience-utilisateur/" hreflang="fr">Développez.com</a> ;</li>
<li><a href="https://goodtech.info/fedora-linux-39/" hreflang="fr">Goodtech.info</a>.</li>
<li><a href="https://www.programmez.com/actualites/fedora-39-35843" hreflang="fr">Programmez.com</a> ;</li>
<li><a href="https://www.linuxadictos.com/fr/Fedora-39-arrive-apr%C3%A8s-quelques-jours-de-retard-avec-des-am%C3%A9liorations-de-performances-gr%C3%A2ce-%C3%A0-Gnome-45-et-Linux-6-5.html" hreflang="fr">Linux addicts</a> ;</li>
<li><a href="https://www.numetopia.fr/fedora-39-est-disponible-quoi-de-neuf/" hreflang="fr">Numétopia</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 7 sites.</p>
<h3>Les vidéos</h3>
<ul>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=jTGbT6MM3Ok" hreflang="fr">Linuxtricks</a>.</li>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=I1wcyNzZK1I" hreflang="fr">Vinceff</a>.</li>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=S-WaKtIp0d4" hreflang="fr">La revue Geek</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 3 vidéos.</p>
<h3>Bilan</h3>
<p>Le nombre de sites parlant de Fedora Linux 39 est stable, tandis que els vidéos sont en hausse.</p>
<p>La semaine de sa sortie, nous avons eu globalement une augmentation de visites par rapport à la semaine d'avant de cet ordre là :</p>
<ul>
<li>Forums : hausse de 27,1% (plus de 800 visites en plus)</li>
<li>Documentation : hausse d'environ 41,6% (soit environ 800 visites en plus)</li>
<li>Le site Fedora-fr : hausse de 82,1% (soit 150 visites en plus)</li>
<li>Borsalinux-fr : hausse de 82% (soit 23 visites en plus)</li>
</ul>
<p>Si vous avez connaissance d'un autre lien, n'hésitez pas à partager !</p>
<p>Rendez-vous pour Fedora Linux 40.</p>Sortie de Fedora Linux 38urn:md5:bd9f9776aae44b248bff315a1a5610e52023-04-18T16:00:00+02:002023-04-18T16:00:00+02:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-LibreSortie <p>En ce mardi 18 avril, les utilisateurs du Projet Fedora seront ravis d'apprendre la disponibilité de la version Fedora Linux 38.</p>
<p>Fedora Linux est une distribution communautaire développée par le projet Fedora et sponsorisée par Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora Linux peut être vu comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.</p>
<p>Cette 38e édition propose principalement une mise à jour de son interface principale GNOME 44 et de l'environnement de bureau plus léger Xfce 4.18. Notons l'arrivée d'images officielles pour les environnements Sway, Budgie et Phosh, ce dernier étant l'interface de GNOME pour mobile !</p>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-04-17/1681761872-709351-gnome-bureau-reduit.png" alt="" /></p>
<h3>Expérience utilisateur</h3>
<p><strong>Passage à GNOME 44.</strong> Cette version apporte comme d'habitude de nombreuses fonctionnalités pour l'interface par défaut de Fedora Workstation.</p>
<p>Tout d'abord le sélecteur de fichiers permet de voir les fichiers en grille avec prévisualisation, ce qui simplifie la sélection pour l'envoi de photos ou de vidéos par rapport à la vue en liste qui était jusqu'à présent la seule disponible.</p>
<p>Le panneau de configuration bénéficie d'améliorations diverses. Il est possible de partager un mot de passe Wifi par un simple QR code affiché à l'écran. Concernant le réseau les VPN Wireguard sont officiellement pris en charge. La page <em>sécurité de l'appareil</em> est plus simple à comprendre, permettant de savoir en un clin d’œil si la vérification a échoué ou réussi, et le résultat de cette vérification. Le résultat détaillé peut facilement être copié / collé pour l'envoyer sur des forums par exemple.</p>
<p>La page <em>accessibilité</em> a été remaniée également pour être plus simple d'accès. Quelques nouvelles options ont été ajoutées comme la possibilité de sur-amplifier le son au détriment de sa qualité en cas de déficit auditif. Il y a un champ de test pour la configuration du clignotement du curseur de souris ou encore la possibilité de toujours voir la barre de défilement sur le côté.</p>
<p>La page <em>son</em> permet de désactiver le son d'alerte, la liste des alertes a d'ailleurs été déplacée dans une fenêtre popup. La page de test du son s'adapte mieux aux différentes tailles d'écran.</p>
<p>La page <em>souris et pavé tactile</em> a été entièrement réécrite. Des vidéos montrent la direction du défilement pour rendre l'explication plus claire à l'utilisateur. De même pour les tests des paramètres, la page a été refaite pour être plus simple et complète.</p>
<p>Pour le reste, le menu principal affiche la liste des applications en arrière plan, pour l'instant seules les applications Flatpak sont concernées. L'application <em>Logiciels</em> est plus réactive et elle supprime automatiquement les runtimes Flatpak quand ils ne sont plus nécessaires. Le logiciel <em>Fichiers</em> quant à lui réintroduit la vue <em>expansion de dossiers</em> qui avait été brièvement supprimée lors du passage à GTK4. Il est maintenant possible de déplacer un onglet vers une autre fenêtre.</p>
<p>Le navigateur Web de GNOME passe d'ailleurs à GTK4 ce qui améliore la cohérence de l'interface avec le reste de l'écosystème et sa réactivité. Une fenêtre popup surgit pour enregistrer ou non un mot de passe lors de la connexion à un site web.</p>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-04-17/1681761151-517663-gnome-nouvel-ecran-configuration-accessibilite.png" alt="" /></p>
<p><strong>La petite souris Xfce est mise à jour après 4.18 tours de roue.</strong> Cette version apporte aussi de nombreux changements pour sa communauté comme l'amélioration du renommage des fichiers dans <em>Thunar</em> pour remonter des erreurs ou avoir de long noms de fichier. Ce dernier comme le terminal ou l'éditeur de texte peuvent voir leur raccourcis clavier personnalisés dans leurs préférences. Les miniatures de fichiers sont générées plus rapidement.</p>
<p>Le navigateur de fichiers affiche le nombre de fichiers dans un répertoire lors d'une vue en liste, la colonne de date de création d'un fichier est également disponible. Les dix dernières opérations sur les fichiers peuvent être annulées ou effectuées à nouveau. Chaque fichier peut être mis en évidence avec une couleur spécifique en fond. Sa barre des tâches peut être personnalisée. Elle bénéficie d'une vue scindée au sein d'une même fenêtre pour voir deux dossiers différents en même temps. Par ailleurs, elle permet la recherche récursive dans les dossiers ou de voir les derniers fichiers récemment utilisés.</p>
<p>Le tableau de bord fusionne <em>DateTime</em> et l'horloge pour les préférences concernant l'heure et le calendrier pour supprimer des doublons. L'horloge dispose par ailleurs d'un affichage alternatif en <em>binaire</em>.</p>
<p>Le gestionnaire de configuration comme pour GNOME bénéficie de certains changements. Il est possible de décider quelle action effectuer quand un nouvel écran est branché.</p>
<p>Enfin, le gestionnaire de fenêtres permet la synchronisation verticale de son affichage. Une meilleure mise à l'échelle de l'interface est également proposée.</p>
<p><strong>Le gestionnaire de connexions SDDM (utilisé par KDE par exemple) utilise Wayland par défaut.</strong> Cela signifie que le spin KDE Plasma et Kinoite ont fini leur transition vers Wayland par défaut. Cela a été rendu possible grâce au travail en amont pour le permettre au sein de SDDM, mais aussi aux changements opérés dans Fedora Linux 36 qui a remplacé fbdev par simpledrm pour la gestion de l'affichage en cas d'absence de pilote vidéo dédié.</p>
<p><strong>L'image Fedora Linux avec le bureau Budgie devient une image Spin officielle.</strong> Cela permet de simplifier la découverte de ce bureau moderne d'une part en le mettant en avant et en facilitant son installation. Sa communauté pourra également l'installer plus rapidement tout en n'ayant pas des composants inutiles par ailleurs.</p>
<p><strong>De même pour l'image Fedora Linux avec le gestionnaire de fenêtres Sway.</strong> Cela fourni les mêmes avantages que pour Budgie, avec en plus le bénéfice que Sway, en tant que <em>i3 sous Wayland</em>, peut être exploité sur des machines très minimalistes en puissance ce qui rend son installation directe plus pertinente encore.</p>
<p><strong>L'utilitaire <em>initial-setup</em> n'est plus fourni dans l'image KDE et l'image Kinoite.</strong> Cette application est centrée sur GNOME pour permettre la création de l'utilisateur et quelques paramètres après l'installation, en particulier pour les installations OEM. L'objectif sera de le remplacer plus tard par un utilitaire plus adapté à l'interface de KDE Plasma, en attendant c'est Anaconda qui prend en charge ces paramètres lors de l'installation.</p>
<p><strong>Flathub n'est plus filtré par défaut lors de l'installation de Fedora Linux, tous les paquets proposés sont donc accessibles.</strong> Depuis Fedora Linux 35, Flathub est proposé comme un dépôt tiers facilement activable pour récupérer des paquets Flatpak provenant de ce dépôt sans manipulations supplémentaires. Cependant il y avait un filtrage pour supprimer les applications propriétaires, ou les doublons, etc. Cependant cela rendait confus les utilisateurs qui n'avaient pas accès à tout le dépôt et rendait plus difficile la tâche de ceux qui voulaient accéder à ce dépôt en entier.</p>
<p>Le filtre est donc supprimé, pour éviter les effets de bords GNOME Logiciels doit proposer dans l'ordre les Flatpak de Fedora, les paquets RPM de Fedora puis les Flatpak de Flathub (ou autre dépôts) par défaut si un logiciel est disponible sous ces formats là. GNOME Logiciels doit garantir de rendre clair le fait que le logiciel à installer est propriétaire ou libre.</p>
<p>Pour rappel, ce dépôt Flathub n'est pas actif par défaut.</p>
<p><strong>Le timer systemd pour l'extinction de la machine passe de 2 minutes à 45 secondes</strong>, envoyant un signal SIGABRT puis un SIGKILL si jamais des services n'ont pas réussi à s'arrêter dans ce délai. En effet un service bloqué dans cette procédure pouvait bloquer le redémarrage ou l'extinction de la machine pendant 2 minutes ce qui est particulièrement long et souvent dû à un problème comme le service PackageKit qui est souvent concerné par cette problématique.</p>
<p>Il a été suggéré de baisser cela à 15 secondes, mais cela a été jugé trop agressif pour une première baisse de la durée. L'objectif est d'observer le résultat avec 45 secondes avant d'envisager une baisse supplémentaire. Les services pouvant être longs à s'éteindre dans leur comportement normal peuvent de toute façon désactiver ce temps d'attente ce qui est le cas de PostgreSQL ou de virt-manager pour éviter de mauvaises surprises pour des systèmes qui en ont besoin. Les utilisateurs qui en ont besoin sur leurs services peuvent se renseigner au sujet de <em>XDG inhibit</em> pour les applications ou de <em>systemd inhibit</em> pour les services.</p>
<p><strong>cups-filters passe à la version 2.0b.</strong> Cette nouvelle version est essentiellement un redécoupage des composants avec <em>cups-filters</em>, <em>libcupsfilters</em>, <em>libppd</em>, <em>braille-printer-app</em> et <em>cups-browsed</em>. L'objectif est de rendre la prise en charge du format PPD indépendant du reste pour une éventuelle suppression future quand il ne sera plus pris en charge ce qui est planifié pour CUPS 3.X. Les applications spécifiques des constructeurs seront dès lors nécessaires, mais l'avènement de l'impression sans pilotes rend cette contrainte future de moins en moins gênante en pratique.</p>
<p><strong>Dans le domaine de l'impression le paquet <em>ipp-usb</em> devient une dépendance faible de <em>cups</em> ou de <em>sane-airscan</em> pour proposer la prise en charge des imprimantes USB par défaut sans installation supplémentaire de la part de l'utilisateur.</strong> En effet de nombreuses imprimantes proposent de nos jours une prise en charge sans pilotes spécifiques pour l'impression via le réseau, mais aussi par USB via le protocole <em>IPP over USB</em> ce que prend en charge le paquet en question. Par conséquent un utilisateur qui souhaite imprimer ou scanner (et même faxer) aura par défaut une possibilité supplémentaire de s'en servir sans devoir chercher les paquets manquants éventuels. Ceux qui n'en veulent pas pourront toujours supprimer ce paquet dans ce cas précis.</p>
<p><strong>La distribution LaTeX TeXLive version 2022 est proposée, qui est la dernière version avec une prise en charge longue durée.</strong>
L'ancien cache personnel devrait être supprimé pour s'assurer du fonctionnement, à savoir supprimer le répertoire <em>~/.texlive2021</em>.</p>
<h3>Gestion du matériel</h3>
<p><strong>L'installateur Anaconda utilise <em>mdadm</em> au lieu de <em>dmraid</em> pour la prise en charge des stockages RAID reposant sur un firmware ou un BIOS.</strong> En effet ce dernier n'est plus très maintenu ce qui pose des soucis pour la correction de bogues ou de failles de sécurité. D'ailleurs mdadm est plus utilisé par les logiciels de gestion des configurations RAID de nos jours. Cependant mdadm ne prend en charge que deux formats de RAID : <em>Common RAID Disk Data Format</em> (DDF) par SNIA et <em>Intel Matrix Storage Manager</em>. Cela signifie que les formats RAID gérés matériellement les plus anciens ne seront pas forcément pris en charge par Anaconda.</p>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-04-17/1681761151-607592-gnome-nouvel-ecran-configuration-pave-tactile.png" alt="" /></p>
<p><strong>L'image LXQt est proposée pour l'architecture aarch64.</strong> Le bureau étant particulièrement léger, cela le rend pertinent de le proposer pour cette architecture directement.</p>
<p><strong>Fourniture d'une image avec Phosh, GNOME Shell pour mobile, à destination des téléphones ou des tablettes pour l'architecture x86_64 et aarch64.</strong> Cette interface proposée par l'entreprise Purism peut tourner sur des téléphones ou tablettes si les noyaux classiques permettent une telle prise en charge native. Proposer une image dédiée permet cette installation et rend cette action plus facile.</p>
<p><strong>L'architecture s390x utilise les processeurs de la génération z13 comme base, les plus anciens ne seront plus forcément compatibles.</strong> Les processeurs de générations antérieures ne sont plus prises en charge par le fabricant. Et l'architecture z13 propose des instructions vectorielles dont il est possible de tirer profit sur l'ensemble des logiciels grâce aux nouvelles options de compilation, ce qui était impossible par la prise des modèles plus anciens.</p>
<p><strong>Les implémentations du serveur X (Xorg et Xwayland) refusent par défaut à des clients ayant un boutisme différent du serveur de s'y connecter.</strong> Il devient donc impossible par défaut d'utiliser un client X avec un processeur Intel pour afficher une interface provenant un serveur X sous processeur s390x. En effet ce cas de figure particulier est difficile à prendre en charge en l'état actuel du code, il est peu testé et est source d'une grande surface d'attaque pour un usage considéré comme marginal. Le désactiver par défaut permet de protéger les utilisateurs qui n'en ont pas besoin contre des clients malveillants. Cependant pour ceux qui en ont réellement besoin, il est possible de le résoudre via l'option de configuration <em>AllowByteSwappedClients</em> dans le fichier <em>xorg.conf</em> ou par l'usage de l'option <em>+byteswappedclients</em> en démarrant le serveur X.</p>
<p><strong>Première partie de la migration vers une image noyau unifiée nommée UKI (donc unifiant noyau, initrd, ligne de commande du noyau et signature) pour les plateformes avec UEFI mais rien ne change par défaut à ce sujet.</strong> L'objectif est de rendre le démarrage du système plus sûr, robuste et uniforme car moins dépendant des spécificités de chaque système, idéalement avec un tel système, le noyau, l'initrd et la ligne de commande seraient uniques sur tous les systèmes Fedora Linux.</p>
<p>Cependant c'est irréaliste de tout faire en une étape, trop de choses dépendent encore de la méthode actuelle à savoir l'initrd qui est générée à partir de l'ordinateur de l'utilisateur qui se base notamment sur les pilotes actuellement chargés par le système. Le plan a été phasé ainsi :</p>
<ul>
<li>Phase 1 : fournir les blocs de base, à savoir pouvoir installer, démarrer et mettre à jour de tels fichiers, pour permettre de développer et de tester des images UKIs en machine virtuelle ;</li>
<li>Phase 2+ : étendre la prise en charge en gérant de plus en plus de cas d'usage un par un ;</li>
<li>Phase X : une fois qu'il y a parité avec les noyaux non-UKI, discuter de l'usage par défaut pour tous les cas d'usage. En particulier les images cloud ou serveurs pourraient y passer plus tôt car ils ont moins de contraintes quand le système est virtualisé.</li>
<li>Non prévu : la suppression des images non UKI.</li>
</ul>
<p>Pour ceux qui veulent tester en machine virtuelle, le paquet <em>kernel-uki-virt</em> est proposé à cette fin. Dans les difficultés à résoudre il y a la question des secrets matériels provenant de l'UEFI qu'il faut récupérer, il y aussi la partition où se situe la partition système qui doit être auto-détectée ce qui est possible grâce à la norme UEFI. En effet, chaque partition a un type défini sous forme de UUID unique ce qui nous renseigne sur sa nature. Ou encore la question des options particulières à envoyer au noyau pour configurer le système, utilisées par exemple pour éviter le conflit entre le pilote libre ou propriétaire de nVidia.</p>
<p><strong>L'installateur de l'image IoT récupère celui de CoreOS pour simplifier son installation.</strong> Ainsi c'est une simple image OSTree qui peut être écrite sur l'espace de stockage via un argument noyau à spécifier. Pas besoin d'utiliser l'outil kickstart ou une quelconque manipulation supplémentaire. L'avantage c'est de simplifier l'installation pour des systèmes avec une connexion Internet lente ou non fiable, l'installation se faisant en une fois après que l'image ait été entièrement récupérée. Cela rapproche également Fedora IoT de l'image de RHEL dédiée à cet usage.</p>
<h3>Internationalisation</h3>
<p><strong>La police par défaut pour la langue thaï et le cambodgien passe à Noto.</strong> Ces langues rejoignent ainsi celles qui avaient déjà effectué ce changement pour Fedora Linux 36 ce qui réduit la taille du système d'environ 344 kio dans ce cas et rend l'affichage plus cohérent pour l'ensemble des langues. La qualité d'affichage devrait aussi être meilleure pour ces langues.</p>
<p><strong>Tandis que les polices Noto CJK pour les langues chinoises, japonaises et coréennes utilisent la variante <em>variable</em> au lieu de <em>static</em> comme auparavant.</strong> Cette variante est en effet plus légère d'un facteur deux environ, de quoi gagner plusieurs dizaines de Mio sur le système par défaut et sur les images Live.</p>
<p><strong>Mise à jour de libpinyin 2.8.</strong> Ce gestionnaire d'entrée de saisie pour la langue chinoise ajoute la proposition d'expressions candidates à partir de l'entrée en cours. Cela permet d'accélérer la saisie dans cette langue.</p>
<h3>Administration système</h3>
<p><strong>Les clés du serveur SSH suppriment le droit de lecture par les utilisateurs du groupe <em>ssh_keys</em>, qui est supprimé au passage, pour rétablir le SUID bit de l'utilitaire <em>ssh-keysign</em>.</strong> Cela revient à supprimer un correctif spécifique de Fedora qui date de 11 ans, ce correctif échangeait le setuid du compte root avec une permission sur ces fichiers 0600 par un sgid associé au groupe <em>ssh_keys</em> mais des permissions plus lâches à savoir 0640. La raison derrière ce changement n'a pas été documentée et semble perdue, cependant de plus en plus d'utilitaires, notamment pour l'authentification basée sur l'hôte, font des vérifications de ces permissions et cette déviation par rapport à une installation OpenSSH standard était source de problèmes difficiles à justifier.</p>
<p><strong>RPM utilise Sequoia pour traiter le format OpenPGP au lieu de sa propre implémentation interne.</strong> Pendant près de 20 ans, toute la partie pour gérer OpenGPG était développée en interne. Cela avait plusieurs inconvénients, évidemment en terme de sécurité car ce code sensible était pris en charge par des développeurs pas experts du domaine. Mais aussi le temps de développement étant limité, améliorer la prise en charge d'OpenGPG était au détriment du reste. Le tout pour une implémentation imparfaite de la norme RFC 4880. Ce changement ouvre la possibilité d'améliorer les messages d'erreurs relatifs aux signatures des paquets à l'avenir.</p>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-04-17/1681761151-819520-gnome-partager-code-wifi-par-qr-code.png" alt="" /></p>
<p><strong>Le paquet <em>systemd-udev</em> fourni par défaut la règle <em>Link.MACAddressPolicy=none</em> au lieu de <em>Link.MACAddressPolicy=persistent</em> pour les interfaces réseaux logiciels ponts ou agrégées.</strong> Cette information est fournie dans le fichier <em>/usr/lib/systemd/network/99-default.link</em>. La configuration reste inchangée pour les interfaces réseaux logiciels plus classiques ce qui garanti une stabilité dans l'assignation des adresses MAC. Ce changement a été décidé suite aux interférences avec le comportement du noyau Linux dans ce cas de figure qui utilise l'adresse MAC de la première interface. Cela peut aussi affecter les machines virtuelles qui s'attendent à ce que le pont ou l'agrégation de liens ait une des adresses MAC des interfaces réseaux impliquées.</p>
<p><strong>Le gestionnaire de paquet Microdnf est mis à jour à sa 5e version.</strong> Il est à terme prévu que microdnf devienne l'implémentation de référence de dnf, le gestionnaire de paquets actuel de Fedora Linux, et ce peut être même dès Fedora Linux 39. Cette version majeure rapproche l'objectif d'une compatibilité des deux outils tout en gardant une taille plus raisonnable. Il est disponible sous le nom de paquet <em>dnf5</em>. Cette version améliore l'affichage des bars de progression et la gestion des transactions. L'exécution des scriptlets (les scripts avant ou après l'installation / suppression d'un paquet à des fin de conversion ou de nettoyage) est aussi affichée. Les opérations impliquant des RPM locaux est aussi améliorées de même que l'auto-complétion des commande fournie par le shell Bash qui devient meilleure que celle de dnf lui même. La gestion des dépôts modulaires est également totalement intégrée, les plugins C++ et Python sont mutualisés pour réduire le coût de maintenance. Les performances sont également améliorées dans l'ensemble parmi d'autres changements plus mineurs.</p>
<h3>Développement</h3>
<p><strong>La mise à niveau de la chaine de compilation GNU est à l’œuvre avec GCC 13.0, binutils 2.39, glibc 2.37 et GDB 12.1.</strong>
GCC bénéficie ainsi d'une meilleure prise en charge de l'évolution de la norme du langage C dénommée C23. De même par ailleurs pour le langage <em>C++</em> avec <em>C++23</em>. Sinon c'est l'analyseur statique de code qui bénéficie de nouveaux avertissements plutôt nombreux. Les architectures x86 et ARM ou Aarch64 bénéficient comme souvent d'une meilleure prise en charge des spécificités des différentes micro-architectures dans ces familles.</p>
<p>Concernant binutils, l'éditeur de lien ELF va émettre un avertissement pour des raisons de sécurité si la pile est exécutable. La commande <em>objdump</em> a sa sortie de désassemblage qui est colorée syntaxiquement pour favoriser sa lecture pour les architectures AVR, RiscV, s390, x86 et x86_64. La bibliothèque C bénéficie essentiellement de corrections plus mineures dont de sécurité.</p>
<p>Enfin pour le débogueur, l'architecture LoongArch est prise en charge, pendant que celle d'OpenRISC s'améliore. Sinon l'API des plugins de Python s'étoffe de même que la gestion des templates C++.</p>
<p><strong>Retrait de la prise en charge du langage Guile pour étendre GDB pour laisser la place à Python pour cela.</strong> La prise en charge de Guile est en effet en déclin, elle est moins complète que Python qui est de plus en plus utilisée et améliorée à cette fin. La documentation de GDB met d'ailleurs en avant Python plutôt que Guile dans cette tâche, ce qui peut laisser à penser qu'un jour cette prise en charge de Guile sera supprimée à terme. Anticiper ce mouvement permet de simplifier la tâche des mainteneurs.</p>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-04-17/1681761151-703927-gnome-nouvel-ecran-configuration-souris.png" alt="" /></p>
<p><strong>Pendant que LLVM version 16 débarque.</strong> Cette mise à jour s'accompagne d'abord d'une amélioration de la prise en charge des architectures, avec les nouveaux processeurs AMD Zen 4 ou Intel Emerald Rapids. L'architecture RISC V bénéficie des options <em> -mcpu=native / -mtune=native</em> pour une mise au point plus fine. Le compilateur JIT prend en charge le langage OpenMP. Il peut également compresser avec l'algorithme Zstd les sections de débogage ELF.</p>
<p><strong>GNU Make prépare sa version 4.4.</strong> Il y a beaucoup d'annonces de rupture de la compatibilité ascendante, dont l'usage plus important du répertoire temporaire ce qui peut casser tout script manipulant ou nettoyant <em>TMPDIR</em>. Il apporte l'ajout d'une nouvelle cible <em>.WAIT</em> pour permettre d'attendre la fin de l'exécution de plusieurs cibles avant de débuter le traitement d'une nouvelle. L'option <em>-l</em> va utiliser l'information exposée dans le fichier <em>/proc/loadavg</em> pour définir le nombre de tâches à exécuter en parallèles.</p>
<p><strong>Le langage Go quant à lui passe à la version 1.20.</strong> Cette version apporte le début de la prise en charge du PGO (profile-guided optimization) pour se baser sur des données collectées à l'exécution d'un logiciel pour que le compilateur puisse recompiler ce logiciel par la suite autrement afin d'en optimiser ses performances, jusqu'à 3-4 % d'amélioration pour le moment. Par ailleurs les performances d'un logiciel Go en terme de pression mémoire et d'utilisation du processeur sont améliorées par une optimisation du ramasse miettes, pouvant aller jusqu'à 2% d'amélioration. Il est également possible de régler la micro-architecture cible à la compilation pour améliorer les performances en utilisant les fonctionnalités du processeur cible.</p>
<p><strong>Le langage Ruby expose sa version 3.2 en vitrine.</strong> Son nouveau compilateur JIT nommé YJIT n'est plus considéré comme expérimental et est d'ailleurs plus performant jusqu'à 41% par rapport à la version précédente. YJIT alloue maintenant la mémoire de manière paresseuse et fonctionne aussi sur les architectures ARM et Aarch64. Les expressions régulières bénéficient d'une amélioration notable des performances pour une évaluation de la correspondance qui devient linéaire par rapport à la taille des entrées et si l'évaluation est trop lente, un timeout est généré basé sur la valeur de configuration <em>Regexp.timeout</em>. L'objectif était d'éviter une dégradation trop importante des performances dans certains cas, notamment dans un cadre malveillant.</p>
<p><strong>Le langage PHP évolue vers la version 8.2.</strong> Cette version apporte entre autre la possibilité de définir des classes en lecture seule. Les types <em>null</em>, <em>false</em> et <em>true</em> deviennent des types autonomes. Les types de forme normale disjonctive sont pris en charge pour faciliter l'expression des unions et intersections de types pour faciliter la lecture et l'écriture de code.</p>
<p><strong>Le gestionnaire de base de données PostgreSQL met à jour à la version 15.</strong> Cette version apporte la prise en charge de la commande SQL <em>MERGE</em>. L'algorithme de compression Zstd peut être employé également notamment pour les sauvegardes. Les journaux côté serveur peuvent être exportés au format JSON. Enfin les performances sont améliorées en particulier pour les opérations de tris.</p>
<p><strong>Pendant que Haskell GHC (le compilateur Haskell) 9.2 avec sa suite Stackage 20 sont disponibles.</strong> Du côté des performances, les architectures Aarch64 et s390x bénéficient d'une amélioration de ce côté. Pour le premier grâce à une prise en charge native par le compilateur GHC au lieu de LLVM utilisé jusqu'à présent. Pour le second par l'usage du système de construction Hadrian fourni par LLVM. Le langage lui même évolue, en proposant les types <em>LinearTypes</em> ou <em>ImpredicativeTypes</em> ou encore <em>UnliftedDatatypes</em>.</p>
<p><strong>L'écosystème Node.js est repackagé pour autoriser des installations multiples et parallèles, abandonnant l'usage des modules qui était la voie privilégiée jusqu'ici.</strong> En effet, si les modules permettent de changer la version d'un paquet sans changer de version de Fedora Linux, il ne permet pas l'installation parallèle ce qui est embêtant particulièrement pour l'écosystème JavaScript qui évolue rapidement et dont le test sur plusieurs versions est nécessaire. Le travail est ainsi rendu plus simple pour le développeur sans l'usage de conteneurs. Par ailleurs la maintenance pour Fedora Linux était globalement plus complexe. Le paquet <em>nodejs</em> renvoie actuellement à la version 18.15, tandis que les paquets <em>nodejs16</em> et <em>nodejs20</em> fournissent respectivement la branche 16.x ou 20.x.</p>
<p><strong>La bibliothèque <em>pcre</em> est marquée comme obsolète au bénéfice de <em>pcre2</em>, sa suppression totale des dépôts (et de ses dépendances) est à prévoir prochainement.</strong> En effet sa dernière version 8.45 sortie en juin 2021 est la dernière, ce qui signifie qu'aucun bogues ou failles de sécurité associés ne seront corrigés. Cela concerne encore 67 paquets dans les dépôts qui n'ont pas achevé la transition.</p>
<p><strong>OpenJDK est compilé pour ressembler plus aux implémentations standards de JDK avec les bibliothèques internes au lieu de celles du système et la compilation avec la bibliothèque <em>libstdc++</em> liée statiquement.</strong> Cela signifie que les options de compilation dorénavant utilisées sont les suivantes : <em><del>with-stdc++lib=static </del>with-zlib="bundled" <del>with-freetype="bundled" </del>with-libjpeg="bundled" <del>with-giflib="bundled" </del>withlibpng="bundled" <del>with-lcms="bundled" </del>with-harfbuzz="bundled"</em>. L'objectif est de réduire les différences entre les JDK depuis Fedora Linux et les autres systèmes. Ces différences étaient coûteuses à maintenir pour Fedora Linux notamment pour certifier le résultat de chaque version de JDK que Fedora Linux propose ce qui ralentie les mises à jour mais aussi la correction d'autres bogues. Mais en contrepartie, OpenJDK ne tire plus bénéfice du partage de ces bibliothèques avec le reste du système notamment en consommation de ressources ou corrections liées à ces bibliothèques.</p>
<p><strong>La boîte à outils pour le développement Web en Python nommé Pyramid bénéficie de la version 2.0.</strong> Tout d'abord cette version n'est compatible qu'avec Python 3. D'un point de vue fonctionnel, son changement majeur est la fusion des politiques d'authentification et d'autorisation au sein d'une politique unique. L'ancienne méthode reste disponible pour des raisons de compatibilité ascendante.</p>
<p><strong>Mise à jour de python-packaging version vers la version 22.0.</strong> Les paquets utilisant <em>LegacyVersion</em> ou <em>LegacySpecifier</em> ne peuvent plus être générés tels quels et doivent se conformer à la PEP 440 ce qui améliore la compatibilité avec le reste de l'écosystème Python.</p>
<p><strong>Le paquet <em>python3-toml</em> est considéré comme obsolète avant suppression définitive à venir depuis la prise en charge de cette fonctionnalité dans la bibliothèque standard depuis Python 3.11.</strong> Cela signifie qu'aucun nouveau paquet ne pourra dépendre de lui et qu'une étape de conversion progressive des dépendances actuelles est en cours. Ce qui peut permettre par ailleurs de bénéficier des évolutions du standard TOML, non pris en charge par ce même paquet. À cause des divergences d'API et de nommage, la transition de l'un vers l'autre n'est pas trivial et ne peut reposer sur un paquet <em>python3-toml</em> qui pointe vers <em>python3-libs</em> ou <em>python3</em> directement.</p>
<p><strong>Le paquet du compilateur FreePascal <em>fpc</em> est subdivisé en trois paquets : <em>fpc</em> pour le compilateur lui même, <em>fpc-ide</em> pour l'environnement de développement en ligne de commande et <em>fpc-units-NOMARCHITECTURE-linux</em> pour la bibliothèque standard précompilée.</strong> Les utilisateurs peuvent se contenter d'installer uniquement ce dont ils ont besoin.</p>
<p><strong>Le générateur d'interface SWIG se balance vers la version 4.10.</strong> Ses évolutions dans la prise en charge des langages sont multiples. Côté Nodejs il peut fournir maintenant pour la version 12 à 18, tout en supprimant la prise en charge des versions antérieures à version 6. Octave 6.0 et 6.4 sont fournis également, tout comme PHP 8 qui perd par contre les versions plus anciennes que la version 5.8. Côté Python c'est 3.3 la version minimale supportée, jusqu'à la version 3.11. Les évolutions de C et C<ins> sont également mieux prises en charge avec notamment le début de compatibilité avec C</ins>20 et de <em>std::unique_ptr</em>.</p>
<p><strong>L'utilitaire ImageMagick tire profit de sa 7e version.</strong> Cette version n'est pas compatible avec l'ancienne version 6. Elle bénéficie de nombreux changements comme la prise en charge native des images HDRI. La structure de donnée Pixel Channels a été totalement remaniée, au lieu d'en avoir 4 définie dans <em>PixelPacket</em> (pour rouge, vert, bleu et l'opacité) et d'autres éventuellement comme le niveau de gris, ou l'index des couleurs dans <em>IndexPacket</em>, maintenant il peut y en avoir 1 à 64 par pixels définis ensemble. Cela rend le code plus générique et plus clair, mais aussi autorise le compilateur d'optimiser le code dans les boucles de traitement en particulier. Beaucoup de fonctions sont fournies autour de cela pour faciliter leur utilisation et rendre le code plus générique. L'opacité devient aussi un canal <em>alpha</em> ce qui inverse la logique, une opacité de 0 signifie opaque, quand c'est totalement transparent pour alpha. Mais cela correspond mieux à la terminologie habituelle pour manipuler des pixels dans une image. Les API ont été remaniées pour prendre en compte ces changements de conception, d'où la rupture de compatibilité.</p>
<h3>Projet Fedora</h3>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-04-17/1681761501-222754-fedora.png" alt="" /></p>
<p><strong>La génération des images Fedora IoT reposera sur <em>osbuild</em>.</strong> Cela permet de corriger le retard pris par cette édition de Fedora Linux par rapport à <em>RHEL for Edge</em> qui est son équivalent proposé par Red Hat ce qui facilitera notamment les travaux communs.</p>
<p><strong>Les paquets sont compilés avec l'option <em>_FORTIFY_SOURCE=3</em> au lieu de <em>_FORTIFY_SOURCE=2</em> pour mieux se protéger contre les buffers overflow dans les logiciels fournis.</strong> Cela concerne des fonctions au sein de la bibliothèque glibc qui concernent beaucoup plus de fonctions avec cette nouvelle édition. Notons que cela a déjà été mis en place du côté de chez Swann, de Gentoo ou de OpenSUSE par exemple.</p>
<p><strong>Les paquets sont également compilés avec les options <em>-fno-omit-frame-pointer</em> et <em>-mno-omit-leaf-frame-pointer</em> par défaut.</strong> L'objectif est d'améliorer le profilage et le débogage des paquets ainsi compilés, ce qui est particulièrement utile pour vérifier les performances des logiciels ayant beaucoup de dépendances. Une baisse de performances est cependant possible bien que faible d'après les essais préliminaires menés et les retours du terrain chez Google. Les résultats étant en résumé :</p>
<ul>
<li>La compilation du noyau Linux avec GCC est 2,4% plus lente ;</li>
<li>Le rendu effectué par Blender peut être jusqu'à 2% plus lent ;</li>
<li>OpenSSL, Botan, Zstd ou Redis n'ont pas d'impacts mesurables ;</li>
<li>Les tests spécifiques de CPython peuvent avoir une perte de 1 à 10% suivant les tests.</li>
</ul>
<p><strong>Les paquets qui veulent changer leur option de compilation doivent passer par les macros <em>%_pkg_extra_cflags</em>, <em>%_pkg_extra_cxxflags</em>, <em>%_pkg_extra_fflags</em> et <em>%_pkg_extra_ldflags</em> pour plus de lisibilité et de traçabilité.</strong> L'objectif est d'avoir un moyen standard et unifié de personnaliser ces options de compilation pour l'ensemble des paquets ce qui simplifie la lisibilité et donc la maintenance. Les mainteneurs de la chaine de compilation peuvent plus facilement expérimenter en utilisant ces options plutôt que de changer <em>redhat-rpm-config</em> directement. Enfin il est possible de voir tous les paquets qui personnalisent la compilation ainsi par des requêtes assez simples.</p>
<p><strong>La macro <em>rpmautospec</em> (qui emploie les macros <em>%autorelease</em> et <em>%autochangelog</em>) est recommandée pour l'ensemble des paquets par défaut.</strong> En effet, introduit par Fedora Linux 35, seulement 3423 paquets sur 23045 s'en servaient soit environ 15% d'entre eux. Les avantages attendus sont multiples, les mainteneurs n'ont plus à toucher au champ <em>Release</em> qui est généré automatiquement, le commit pour générer le nouveau paquet permet de remplir le champ <em>changelog</em> automatiquement ce qui fait gagner du temps au mainteneur. Comme ces champs sont générés par une macro à la construction, il est plus simple de réutiliser une mise à jour du fichier spec entre les différentes version de Fedora Linux car les conflits sont moins nombreux, de même pour les pull requests vers src.fedoraproject.org qui ont moins de conflits.</p>
<p><strong>Activation de la macro <em>%clamp_mtime_to_source_date_epoch</em> à 1 qui configure <em>mtimes</em> (le temps de modifications des fichiers) en <em>$SOURCE_DATE_EPOCH</em> pour la compilation reproductible des paquets.</strong> La date est ainsi liée à la date du dernier champ dans la macro <em>%changelog</em>. Il devient ainsi beaucoup plus simple de faire de la compilation reproductible car l'information est facilement disponible et n'est pas altérée par l'heure où le paquet a été effectivement construit. Cependant la compilation reproductible n'est pas complète au sein du projet Fedora encore.</p>
<p><strong>La macro pour gérer les dépendances des modules Perl ''perl(:MODULE_COMPAT_%(eval "`%{</strong>perl} -V:version`"; echo $version))<em> est supprimée au profit de </em>perl-generators''.__ L'objectif est de réduire le besoin de recompilation des paquets Perl à chaque mise à jour de Perl pour ne concerner que les paquets qui en ont besoin, soit à cause d'une rupture de compatibilité ou parce qu'ils contiennent eux même du code compilé qui en dépendent directement. Cela simplifiera beaucoup la tâche des mainteneurs Perl, en passant de 3259 paquets impactés par ces mises à jour à environ 600.</p>
<p><strong>Les paquets Python fournissant la métadonnée <em>python3dist(...) = 0</em> échoueront dans leur construction.</strong> Il était parfois employé par les paquets quand la version exigée par le programme n'était pas connue mais cela relevait souvent d'une erreur du mainteneur des paquets. Cela pouvait générer des problèmes, par exemple si un paquet dépend de <em>python3-ssh-python > 0.9</em> alors que la version de ce paquet 0.10.0 est disponible dans les dépôts, le générateur automatique de dépendances ne va pas identifier le paquet et générer des erreurs lors de la résolution des dépendances. Au moment de la décision d'effectuer ce changement, seulement 10 paquets étaient ainsi construits mais cela évitera que ce problème n'apparaisse également encore dans le futur.</p>
<p><strong>Début de l'usage généralisé des noms abrégés de licence provenant du projet SPDX pour la licence des paquets plutôt que des noms du projet Fedora, de manière facultative pour l'instant.</strong> En effet au sein du projet Fedora si les licences sont bien renseignées, leur usage n'était pas totalement uniforme avec des variations possibles entre les paquets ou des imprécisions dans leur mention. Le projet SPDX commence à s'imposer comme une référence dans la résolution de ce problème avec une nomenclature standardisée et en étant largement adopté par le noyau Linux, Debian, OpenSUSE ou FreeBSD. Cela rendra également le travail de Fedora Legal et de la documentation autour des licences plus simple.</p>
<p>Par exemple le paquet <em>tmux</em> avait pour champs de licence <em>ISC and BSD</em> qui devient maintenant <em>ISC AND BSD-3-Clause AND BSD-2-Clause</em> ce qui met en exergue une meilleure précision.</p>
<p>À ce jour environ 20% des paquets ont été convertis. Et les nouveaux paquets devront dès le départ utiliser cette nomenclature. Le reste devrait suivre pour Fedora 39 maintenant que les outils et la procédure sont en place.</p>
<h3>La communauté francophone</h3>
<h4>L'association</h4>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-04-17/1681761626-950828-logo.png" alt="" /></p>
<p><a href="https://www.borsalinux-fr.org/" hreflang="fr">Borsalinux-fr</a> est l'association qui gère la promotion de Fedora dans l'espace francophone. Nous constatons depuis quelques années une baisse progressive des membres à jour de cotisation et de volontaires pour prendre en main les activités dévolues à l'association.</p>
<p><a href="https://forums.fedora-fr.org/d/73957-fedora-fr-a-besoin-de-vous" hreflang="fr">Nous lançons donc un appel à nous rejoindre afin de nous aider.</a></p>
<p>L'association est en effet propriétaire du <a href="https://www.fedora-fr.org/" hreflang="fr">site officiel de la communauté francophone de Fedora</a>, organise des évènements promotionnels comme les Rencontres Fedora régulièrement et participe à l'ensemble des évènements majeurs concernant le libre à travers la France principalement.</p>
<p>Si vous aimez Fedora, et que vous souhaitez que notre action perdure, vous pouvez :</p>
<ul>
<li><a href="https://www.borsalinux-fr.org/pages/Adh%C3%A9rer" hreflang="fr">Adhérer à l'association</a> : les cotisations nous aident à produire des goodies, à nous déplacer pour les évènements, à payer le matériel ;</li>
<li>Participer sur le forum, les listes de diffusion, à la réfection de la documentation, représenter l'association sur différents évènements francophones ;</li>
<li>Concevoir des goodies ;</li>
<li>Organiser des évènements type Rencontres Fedora dans votre ville.</li>
</ul>
<p>Nous serions ravis de vous accueillir et de vous aider dans vos démarches. Toute contribution, même minime, est appréciée.</p>
<p>Si vous souhaitez avoir un aperçu de notre activité, vous pouvez participer à nos réunions mensuels chaque premier lundi soir du mois à 20h30 (heure de Paris). Pour plus de convivialité, nous l'avons mis en place <a href="https://meet.jit.si/Borsalinux-Fr" hreflang="fr">en visioconférence sur Jitsi</a>.</p>
<h4>La documentation</h4>
<p>Depuis juin 2017, un grand travail de nettoyage a été entrepris sur la documentation francophone de Fedora, pour rattraper les 5 années de retard accumulées sur le sujet.</p>
<p>Le moins que l'on puisse dire, c'est que le travail abattu est important : près de 90 articles corrigés et remis au goût du jour.
Un grand merci à Charles-Antoine Couret, Nicolas Berrehouc, Édouard Duliège, José Fournier et les autres contributeurs et relecteurs pour leurs contributions.</p>
<p>La synchronisation du travail se passe sur le forum.</p>
<p>Si vous avez des idées d'articles ou de corrections à effectuer, que vous avez une compétence technique à retransmettre, n'hésitez pas à participer.</p>
<h3>Comment se procurer Fedora Linux 38 ?</h3>
<p><img src="https://forums.fedora-fr.org/assets/files/2023-04-17/1681761671-79459-mediawriter-s.png" alt="" /></p>
<p>Si vous avez déjà Fedora Linux 37 ou 36 sur votre machine, vous pouvez faire une <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Mise_%C3%A0_niveau_de_Fedora" hreflang="fr">mise à niveau vers Fedora Linux 38</a>. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.</p>
<p>Autrement, pas de panique, vous pouvez <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9charger_Fedora" hreflang="fr">télécharger Fedora Linux</a> avant de <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Guide_d%27installation_de_Fedora_en_images" hreflang="fr">procéder à son installation</a>. La procédure ne prend que quelques minutes.</p>
<p>Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.</p>
<p>De plus, pour éviter les mauvaises surprises, nous vous recommandons aussi de lire au préalable <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Common_F38_bugs" hreflang="fr">les bogues importants connus à ce jour pour Fedora Linux 38</a>.</p>Revue de presse de Fedora 37urn:md5:bf9335894a1ca946becf4c5fff5d7e3f2022-12-03T15:08:00+01:002022-12-03T15:08:00+01:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-LibreRevue de presse <p>Cela fait depuis Fedora 19 que je publie sur la liste de diffusion de Fedora-fr une revue de presse de chaque sortie d'une nouvelle version. Récapituler quels sites en parle et comment. Je le fais toujours deux semaines après la publication (pour que tout le monde ait le temps d'en parler). Maintenant, place à Fedora Linux 37 !</p>
<p>Bien entendu je passe sous silence mon blog et le forum de fedora-fr.</p>
<h3>Sites web d'actualité</h3>
<ul>
<li><a href="https://linuxfr.org/news/fedora-linux-37-est-sortie" hreflang="fr">Linuxfr</a> ;</li>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/lebrief/70390/la-version-finale-fedora-37-est-disponible-avec-deux-nouvelles-editions" hreflang="fr">NextINpact</a> ;</li>
<li><a href="https://linux.developpez.com/actu/338599/Fedora-Linux-37-est-disponible-avec-le-bureau-GNOME-43-elle-prend-en-charge-le-Raspberry-Pi-4-introduit-une-politique-TEST-FEDORA39-pour-les-algorithmes-de-securite/" hreflang="fr">Développez.com</a> ;</li>
<li><a href="https://www.toolinux.com/?fedora-37-nouveautes" hreflang="fr">Toolinux</a>.</li>
<li><a href="https://www.numetopia.fr/fedora-37-est-disponible-quoi-de-neuf//" hreflang="fr">Numétopia</a> ;</li>
<li><a href="https://www.journaldufreenaute.fr/nouveautes-de-fedora-37-disponibles-des-maintenant/" hreflang="fr">Journal du Freenaute</a> ;</li>
<li><a href="https://infoidevice.fr/fedora-linux-37-disponible-gnome-43-compatible-raspberry-pi4/" hreflang="fr">Info device</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 7 sites.</p>
<h3>Les vidéos</h3>
<ul>
<li><a href="https://www.actualia.fr/2022/11/19/fedora-linux-37-dans-les-bacs/" hreflang="fr">Actualia</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 1 vidéo.</p>
<h3>Bilan</h3>
<p>Le nombre de sites parlant de Fedora Linux 37 est en baisse, de même que les vidéos d'annonce.</p>
<p>La semaine de sa sortie, nous avons eu globalement une augmentation de visites par rapport à la semaine d'avant de cet ordre là :</p>
<ul>
<li>Forums : hausse de 19,5% (environ 704 visites en plus)</li>
<li>Documentation : hausse d'environ 16,7% (soit environ 380 visites en plus)</li>
<li>Le site Fedora-fr : hausse de 52,6% (soit 119 visites en plus)</li>
<li>Borsalinux-fr : hausse de 283% (soit 22 visites en plus)</li>
</ul>
<p>Si vous avez connaissance d'un autre lien, n'hésitez pas à partager !</p>
<p>Rendez-vous pour Fedora Linux 38.</p>Revue de presse de Fedora 36urn:md5:1c20f87bceba508988b93203aac4df7c2022-05-24T13:15:00+02:002022-05-24T12:20:39+02:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-LibreRevue de presse <p>Cela fait depuis Fedora 19 que je publie sur la liste de diffusion de Fedora-fr une revue de presse de chaque sortie d'une nouvelle version. Récapituler quels sites en parle et comment. Je le fais toujours deux semaines après la publication (pour que tout le monde ait le temps d'en parler). Maintenant, place à Fedora 36 !</p>
<p>Bien entendu je passe sous silence mon blog et le forum de fedora-fr.</p>
<h3>Sites web d'actualité</h3>
<ul>
<li><a href="https://linuxfr.org/news/sortie-de-fedora-linux-36" hreflang="fr">Linuxfr</a> ;</li>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/69143/fedora-36-est-la-mise-a-jour-graphique-ou-en-lignes-commande-toutes-etapes" hreflang="fr">NextINpact</a> ;</li>
<li><a href="https://linux.developpez.com/actu/333410/Fedora-36-le-systeme-d-exploitation-base-sur-Linux-est-disponible-avec-GNOME-42-il-apporte-des-ameliorations-pour-les-administrateurs-systeme/" hreflang="fr">Développez.com</a> ;</li>
<li><a href="https://www.toolinux.com/?fedora-linux-36-nouveautes" hreflang="fr">Toolinux</a>.</li>
<li><a href="https://www.numetopia.fr/fedora-linux-36-est-disponible-quoi-de-neuf/" hreflang="fr">Numétopia</a> ;</li>
<li><a href="https://www.linuxadictos.com/fr/fedora-36-maintenant-disponible-avec-gnome-42-et-linux-5-17.html" hreflang="fr">Linux Adictos</a> ;</li>
<li><a href="https://www.zdnet.fr/guide-achat/pourquoi-fedora-36-s-impose-comme-l-une-des-meilleures-options-pour-les-neophytes-de-linux-39942253.htm" hreflang="fr">ZDNet</a> ;</li>
<li><a href="https://www.gamingdeputy.com/fr/fedora-36-a-officiellement-publie-une-version-de-bureau-linux-stable-fiable-et-a-la-pointe-de-la-technologie-linux-fedora/" hreflang="fr">Gaming deputy</a> ;</li>
<li><a href="https://codepre.com/fr/que-hay-de-nuevo-en-fedora-estacion-de-trabajo-36.html" hreflang="fr">Code Pre</a></li>
<li><a href="https://infoidevice.fr/fedora-linux-36/" hreflang="fr">Info device</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 9 sites.</p>
<h3>Les vidéos</h3>
<ul>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=fQSNdnbeqxs" hreflang="fr">AdrienD</a> ;</li>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=A_6xDv4C8pg" hreflang="fr">Actualia</a> ;</li>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=v1TQ8Cc_0bk" hreflang="fr">Vinceff</a> ;</li>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=zTPxOmKhV98" hreflang="fr">Gilbert Prado</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 4 vidéos.</p>
<h3>Bilan</h3>
<p>Le nombre de sites parlant de Fedora 36 est stable. Le nombre de vidéos est en augmentation.</p>
<p>La semaine de sa sortie, nous avons eu globalement une augmentation de visites par rapport à la semaine d'avant de cet ordre là :</p>
<ul>
<li>Forums : hausse de 14,7% (environ 500 visites en plus)</li>
<li>Documentation : hausse d'environ 20,2% (soit environ 500 visites en plus)</li>
<li>Le site Fedora-fr : hausse de 9,7% (soit 30 visites en plus)</li>
<li>Borsalinux-fr : hausse de 120% (soit 29 visites en plus)</li>
</ul>
<p>Si vous avez connaissance d'un autre lien, n'hésitez pas à partager !</p>
<p>Rendez-vous pour Fedora 37.</p>Apports de Fedora à l'écosystème du Logiciel Libre partie 4urn:md5:20bddc61df2badebd88f0ee8013e0b612022-05-17T08:00:00+02:002022-05-17T08:00:00+02:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-LibreSortie <p>Il est courant, au sein de la communauté du Logiciel Libre, de présenter une distribution GNU/Linux comme une simple intégration, ou un assemblage de tous les logiciels qu'elle propose. Une sorte de glu entre eux.</p>
<p>Si c'est sans doute le cas de certaines d'entre elles, nous ne pouvons en conclure que c'est toujours le cas. En particulier, la distribution Fedora Linux va au delà de ce constat. Ses objectifs et sa communauté lui permettent de réaliser d'autres choses. En effet depuis sa création, Fedora Linux est une <em>vitrine technologique</em> et à ce titre a essayé de mettre en avant ou de développer des solutions novatrices pour le Logiciel Libre. Mais depuis Fedora 21, sortie fin 2011, Fedora Linux s'est découpée en trois produits distincts. Si finalement une Fedora Workstation et Server ont accès aux mêmes paquets, le projet a souhaité fournir des expériences utilisateur adaptées à chaque cas d'usage dès la fin de l'installation. Par conséquent, <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Workstation/Tasklist" hreflang="en">Fedora Workstation a sa liste de tâches</a> pour intégrer et développer de nouvelles solutions pour améliorer l'usage bureautique de l'utilisateur.</p>
<p>Et si la distribution Fedora Linux est souvent considérée comme une version de tests pour la distribution Red Hat Enterprise Linux (RHEL) de Red Hat nous allons constater que finalement toute la communauté tire des bénéfices de ses travaux.</p>
<p>Le présent article est une adaptation des articles de blogs <a href="https://blogs.gnome.org/uraeus/2021/09/16/cool-happenings-in-fedora-workstation-land/" hreflang="en">ici</a> et <a href="https://blogs.gnome.org/uraeus/2021/03/15/what-to-look-for-fedora-workstation-34/" hreflang="en">là</a> de Christian Schaller qui m'en a donné l'autorisation. Il fait suite à un <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Apports_de_Fedora_%C3%A0_l%27%C3%A9cosyst%C3%A8me_du_Logiciel_Libre" hreflang="fr">premier article à ce sujet</a> puis à <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Apports_de_Fedora_%C3%A0_l%27%C3%A9cosyst%C3%A8me_du_Logiciel_Libre_partie_2" hreflang="fr">un second</a> et enfin <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Apports_de_Fedora_%C3%A0_l%27%C3%A9cosyst%C3%A8me_du_Logiciel_Libre_partie_3" hreflang="fr">le dernier de la série</a>. Le premier article avait donné lieu à une conférence lors des JM2L de 2017 et aux <a href="https://tube.aquilenet.fr/videos/watch/24ca5750-9d36-4255-adb1-b34e633a27c2" hreflang="fr">RMLL de 2018 dont la vidéo est disponible ici</a>.</p>
<h3>Wayland</h3>
<p>Si la transition vers Wayland par défaut date de 2016 et est globalement une réussite pour la plupart des cas d'usage. Il reste toujours des éléments qui continuent à poser des problèmes justifiant le maintien de X.org et de XWayland.</p>
<p>La compatibilité avec le pilote propriétaire de nVidia est un de ces points. La fiabilité s'améliore, au point que GNOME utilise Wayland par défaut dans ce cas de figure dès Fedora Linux 36 grâce aux apports de la version 495.44 du pilote. Le travail continue avec l'entreprise nVidia, avec des réunions deux fois par semaine avec eux, pour être capable de l'étendre à l'ensemble des sessions de bureau KDE Plasma.</p>
<p><a href="https://gitlab.gnome.org/GNOME/mutter/-/merge_requests/1698" hreflang="en">Un autre travail important abattu par Jonas Ådahl</a> pour proposer la connexion distante à travers les protocoles VNC ou RDP afin d'afficher les applications graphiques à distance depuis une session Wayland.</p>
<p>La prise en charge de la fonctionnalité HDR des écrans est un autre sujet sur la table de Wayland.</p>
<h3>PipeWire</h3>
<p>L'objectif initial de Pipewire est de gérer les flux vidéos et audio de manière sécurisée et simple au sein du système. Par exemple faire le lien entre votre webcam et l'application web de visioconférence exécutée par Firefox.</p>
<p>Depuis Fedora 34, Pipewire remplace PulseAudio et JACK pour la gestion du son, tout en gardant des couches de compatibilité. Ce changement a fait l'objet d'une grande série de tests et d'améliorations pour parvenir finalement à une transition réussie où les problèmes étaient plus rares et mineurs. La gestion des périphériques Bluetooth pour l'audio bénéfice aussi de grandes avancées, notamment avec l'apport du codec audio haute définition LDAC ou encore de aptX-LL et de FastStream.</p>
<p>L'auteur de Pipewire, Wim Taymans, travaille avec les amateurs d'applications professionnelles en lien avec l'audio pour s'assurer de la bonne compatibilité des applications et proposer des améliorations. Red Hat souhaite également recruter des employés pour travailler sur ce sujet pour améliorer le support de l'audio dans le système, en lien avec un investissement dans le secteur de l'automobile.</p>
<p>L'un des objectifs actuels de PipeWire est la transmission audio transparente d'un flux S/PDIF à travers S/PDIF ou HDMI qui sont très employés dans des systèmes multimédia. Ou encore afficher l'état de la batterie du périphérique Bluetooth.</p>
<h3>Toolbox</h3>
<p>Cette application permet de lancer rapidement des machines virtuelles Fedora Linux dans un conteneur prêt à l'emploi permettant de facilement accéder au dossier personnel de l'utilisateur et à la session graphique et DBus. Outil idéal pour coder dans un environnement tel que Fedora Silverblue où le système de base est minimal et en <em>lecture seule</em>.</p>
<p>Ondřej Michal a travaillé pour permettre l'intégration du système RHEL dans ce système, ce qui permet de facilement travailler pour cette cible si nécessaire, ou d'effectuer différents tests.</p>
<p>De manière analogue au fonctionnement avec Fedora Linux, vous pouvez invoquer un nouveau système RHEL 8.3 ainsi :</p>
<pre>
$ toolbox create --distro rhel --release 8.3
</pre>
<p>L'intégration avec la configuration des comptes en ligne de GNOME est prévue pour permettre de faire le lien avec la souscription RHEL, comme cela a été fait pour <em>GNOME Machines</em> pour simplifier l'usage encore.</p>
<h3>Flatpak</h3>
<p>Owen Taylor a travaillé pour la génération des images Flatpak depuis la définition des paquets RPM de Fedora Linux. Ce qui permet de facilement déployer des paquets Flatpak récents à n'importe quel système le prenant en charge avec peu d'efforts, le gros du travail reposant sur la création du paquet RPM.</p>
<p>Cependant ce système reposait sur des images OCI, en gros compatible avec Kubernetes ou Docker ce qui permet de les exploiter à travers ces outils très employés. Mais l'inconvénient de cette méthode est que les tailles des mises à jour sont énormes en comparaison de l'usage d'OSTree par le dépôt Flathub. En effet, OSTree étant une sorte de <em>git pour les binaires</em>, les mises à jour sont incrémentales et de fait optimales. Grâce à Owen les images OCI bénéficient d'une mise à jour incrémentale et donc très petite ce qui permet de concilier le bénéfice des deux mondes.</p>
<h3>GNOME</h3>
<p>Il y a eu un gros travail d'amélioration de l'interface de GNOME ces derniers temps, en partie effectué par Allan Day pour notamment <a href="https://blogs.gnome.org/shell-dev/2021/02/23/gnome-shell-40-and-multi-monitor/" hreflang="en">la nouvelle gestion du multi-écrans</a>.</p>
<h3>Kiosk mode</h3>
<p>Une demande récurrente pour certaines machines est d'afficher une application uniquement sur un écran. Cela peut être une vidéo de promotion, une brochure tarifaire, un navigateur web dans un espace libre service, l'application du distributeur automatique de billets, et bien d'autres.</p>
<p>Mais GNOME Shell est trop gourmand par défaut et la possibilité de quitter facilement l'application par erreur ou volontairement est un point faible. On ne peut se contenter d'afficher l'application en plein écran dans une session GNOME Shell.</p>
<p>Pour tirer bénéfice de la gestion du matériel de GNOME avec libinput et Wayland tout en limitant la maintenance, Ben Breard a écrit <a href="https://gitlab.gnome.org/GNOME/gnome-kiosk" hreflang="en">une application nommée GNOME Kiosk répondant à ce problème. Il lance une application unique en plein écran avec Mutter et rien d'autres.</a> Il explique en détail sur <a href="https://www.redhat.com/en/blog/using-rhels-lightweight-kiosk-mode-edge-deployments" hreflang="en">le blog officiel de Red Hat</a> comment s'en servir.</p>
<p>La session consomme seulement 18 Mio de RAM, soit 72 Mio de moins qu'une session minimale de GNOME Shell. Le but semble donc atteint.</p>
<h3>Entrées de saisie</h3>
<p>Peter Hutterer et Benjamin Tissoires ont travaillé sur la prise en charge des touchpad haptiques, en somme des touchpads qui vibrent ou simulent des sensations du toucher au doigt ce qui est utile pour certaines interactions.</p>
<p>Carlos Garnacho a quant à lui travaillé pour séparer les entrées de saisie et l'affichage dans GNOME. <a href="https://gitlab.gnome.org/GNOME/mutter/-/merge_requests/1403" hreflang="en">Maintenant les entrées de saisie ont un fil d'exécution dédié.</a> Cela améliore la latence et la sensation de fluidité du système.</p>
<p>Peter Hutterer est en train de travailler pour la prise en charge du défilement haute définition à la souris à travers libinput.</p>
<h3>L'écran</h3>
<p>Une fonctionnalité qui est apparue ces dernières années notamment dans la gamme Lenovo (qui a un partenariat avec Red Hat et Fedora) est l'affichage qui réduit la lisibilité depuis un point de vue différent de celui de l'utilisateur principal. Cela évite qu'un coup d’œil discret par dessus votre épaule aboutisse à obtenir beaucoup d'informations sensibles tout en vous permettant de travailler convenablement. Hans de Goede de Red Hat a travaillé sur la prise en charge côté noyau quand Marco Trevisan de Canonical travaille sur la prise en charge côté espace utilisateur.</p>
<h3>L'accélération graphique pour Penny</h3>
<p>Khronos Group a proposé il y a quelques années une nouvelle API pour l'accélération graphique nommée Vulkan, en plus d'OpenGL qui était la référence par le passé. Si Vulkan a remplacé en partie OpenGL, ce dernier a encore de beaux jours devant lui.</p>
<p>Cependant cela nécessite beaucoup d'efforts de maintenir les deux API en même temps, notamment pour la prise en charge du matériel. Ainsi est né le <a href="https://gitlab.freedesktop.org/kusma/mesa/tree/zink" hreflang="en">projet Zink</a> qui est d'implémenter l'API OpenGL au dessus de Vulkan, tirant parti ainsi des améliorations qu'il apporte. Ainsi OpenGL est implémenté une seule fois, et l'adaptation avec le matériel ne sera fait que pour l'API Vulkan.</p>
<p>Cependant Zink nécessite de télécharger l'image du GPU vers le CPU pour y appliquer un traitement à travers llvmpipe ce qui est tout sauf rapide. <a href="https://gitlab.freedesktop.org/mesa/mesa/-/merge_requests/7661" hreflang="en">C'est l'objectif de Adam Jackson avec Penny de tout gérer au niveau du GPU pour améliorer les performances.</a></p>
<h3>La gestion de l'énergie</h3>
<p>Depuis longtemps Windows, macOS, Android et autres iOS permettent de contrôler la gestion de l'énergie de manière globale très facilement. Souvent à base de trois modes économie d'énergie, normal ou performance, le système pouvait jouer sur la fréquence des processeurs, la désactivation ou non des charges USB, ou le temps d'inactivité avant la mise en veille ou pour éteindre l'écran.</p>
<p>Cependant sous Linux, rien de tel de manière simple, il fallait souvent jouer soi même avec des applications ou extensions tierces qui jouaient plus ou moins finement dans <em>/sys</em> pour reproduire des comportements vaguement similaires.</p>
<p>Bastien Nocera a travaillé pour fournir dans GNOME 41 une telle configuration pour les machines qui le permettent. Le passage en mode économie d'énergie devenant même automatique quand le niveau de la batterie est faible.
Cela repose sur un nouveau démon DBus <em>power-profiles-daemon</em> ce qui autorise son utilisation dans tout autre environnement de bureau facilement.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F35/GNOME-Energie.png" title="GNOME-Energie.png, oct. 2021"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F35/.GNOME-Energie_m.png" alt="GNOME-Energie.png, oct. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Energie.png, oct. 2021" /></a></p>
<h3>Conclusion</h3>
<p>Comme nous pouvons le voir avec cette liste d'exemples, une distribution d’envergure comme Fedora, mais aussi Ubuntu, Debian ou autres peuvent apporter bien plus qu'une liste de logiciels à installer. Ils proposent des nouveaux outils, participent au développement ou à la stabilisation des logiciels qu'ils fournissent, peuvent collaborer avec d'autres entreprises ou communautés pour améliorer la prise en charge de leur produit.</p>
<p>Ici nous ne parlons que des travaux significatifs de ces dernières années, Fedora a également œuvré pour PulseAudio, systemd, PackageKit, NetworkManager, le pilote libre <em>nouveau</em> et tant d'autres composants par le passé !</p>
<p>Malgré les liens forts entre Red Hat et Fedora, nous pouvons voir que beaucoup des travaux de Fedora de ces dernières années ont bénéficié à la plupart des distributions aujourd'hui. Et cela n'est pas près de se terminer.</p>Sortie de Fedora Linux 36urn:md5:d9e7bed3baf3334f0971a83beb0cf84e2022-05-10T16:00:00+02:002022-05-10T16:00:00+02:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-LibreSortie <p>En ce mardi 10 mai, les utilisateurs du Projet Fedora seront ravis d'apprendre la disponibilité de la version Fedora Linux 36.</p>
<p>Fedora Linux est une distribution communautaire développée par le projet Fedora et sponsorisée par Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora Linux peut être vu comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.</p>
<p>Fedora garde un rôle central dans le développement de ces nouveautés via le développement en amont. En effet, les développeurs de la distribution contribuent également directement au code d’un certain nombre de logiciels libres contenus dans la distribution, dont le noyau Linux, GNOME, NetworkManager, PackageKit, PulseAudio, Wayland, systemd, la célèbre suite de compilateurs GCC, etc. <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Red_Hat_contributions" hreflang="fr">Cliquez ici pour voir l’ensemble des contributions de Red Hat</a>.</p>
<p>Cela a été aussi abordé dans une série d'articles <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Apports_de_Fedora_%C3%A0_l%27%C3%A9cosyst%C3%A8me_du_Logiciel_Libre" hreflang="fr">ici</a>, <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Apports_de_Fedora_%C3%A0_l%27%C3%A9cosyst%C3%A8me_du_Logiciel_Libre_partie_2" hreflang="fr">là</a> et <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Apports_de_Fedora_%C3%A0_l%27%C3%A9cosyst%C3%A8me_du_Logiciel_Libre_partie_3" hreflang="fr">par ici encore</a>.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F36/GNOME-Bureau.png" title="GNOME-Bureau.png, avr. 2022"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F36/.GNOME-Bureau_m.png" alt="GNOME-Bureau.png, avr. 2022" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Bureau.png, avr. 2022" /></a></p>
<h3>Expérience utilisateur</h3>
<p><strong>Passage à GNOME 42.</strong> Cette version apporte de nombreux changements esthétiques et ergonomiques.
Tout d'abord il y a une vraie configuration du thème sombre. Auparavant avec l'application <em>Ajustements</em> il était possible de choisir le thème <em>Adwaita-dark</em> pour avoir les applications avec un thème sombre. Maintenant cela est disponible dans le panneau de configuration de GNOME, et elle permet non seulement de configurer le thème des applications, mais aussi les fonds d'écran (s'ils sont compatibles) et les applications peuvent adapter leur affichage également car ils ont accès à cette information. Ce changement n'affecte que les applications écrites avec GTK4 et la nouvelle bibliothèque <em>libadwaita</em> pour le moment.</p>
<p>De manière globale le style des widgets et des applications a été un peu revu. Des icônes ont été également rafraîchies en particulier dans l'application <em>Fichiers</em>.</p>
<p>Ce thème sombre est aussi en lien avec la nouvelle version de la bibliothèque graphique GTK4, de nombreuses applications utilisent cette version maintenant : <em>Paramètres</em>, <em>Fichiers</em>, <em>Analyseur de disques</em>, <em>Polices</em>, <em>To do</em>, <em>Tour</em>, <em>Calendrier</em>, <em>Horloges</em>, <em>Logiciels</em>, <em>Caractères</em>, <em>Contacts</em>, <em>Météo</em> et <em>Calculatrice</em>.</p>
<p>La capture d'écran bénéficie d'un rafraichissement très important. Plutôt qu'une fenêtre classique qui s'ouvre, c'est une application plus discrète en surimpression qui permet de sélectionner la zone à capturer et de configurer les options d'enregistrement. Il permet également d'enregistrer l'écran sous forme de vidéo.</p>
<p>Deux nouvelles applications entrent dans l'arène. <em>Console</em> qui est une version simplifiée de <em>Terminal</em> tout en utilisant GTK4. Les deux doivent s'adresser à des publics un peu différent, Terminal devant être plus complet et complexe à l'usage. Et <em>Éditeur de texte</em> en parallèle de <em>Gedit</em> pour éditer du texte ou programmer. Il est plus simple que Gedit et utilise aussi GTK4, d'autant que que Gedit n'est pour le moment plus officiellement maintenu.</p>
<p>Il est possible de partager son écran à distance avec le protocole RDP dans le panneau de configuration dans l'onglet <em>Partage</em>.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F36/GNOME-Mode_clair.png" title="GNOME-Mode_clair.png, avr. 2022"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F36/.GNOME-Mode_clair_m.png" alt="GNOME-Mode_clair.png, avr. 2022" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Mode_clair.png, avr. 2022" /></a></p>
<p>Quelques améliorations de performances, notamment pour <em>Vidéo</em> qui utilise une surface OpenGL pour accélérer le rendu par l'usage de la carte graphique. Le navigateur Web utilise aussi l'accélération matérielle pour le rendu pour améliorer les performances. L'indexation des fichiers avec <em>Tracker</em> qui consomme moins de mémoire et démarre plus rapidement. La gestion des entrées de saisies (clavier, souris, etc.) a été améliorée pour diminuer la latence et améliorer la sensation de fluidité.</p>
<p><strong>GNOME utilise Wayland avec le pilote propriétaire de nVidia par défaut.</strong> À partir de la version 495.44, le pilote propriétaire permet d'avoir l'accélération matérielle pour les applications non compatibles avec Wayland, qui passent donc par la couche de compatibilité XWayland. Comme toutes les applications peuvent avoir des performances décentes tout en ayant une bonne stabilité, il devient possible de le proposer par défaut aux utilisateurs. Seuls ceux ayant plusieurs cartes graphiques comme nVidia avec Intel sur les portables garderont X11 par défaut pour le moment.</p>
<p>Notons qu'il est toujours possible d'utiliser X11 si l'utilisateur le souhaite dans tous les cas.</p>
<p><strong>Mise à jour de l'environnement LXQt à la version 1.0.0.</strong> Cette version exploite la dernière version LTS de Qt5 à savoir la version 5.15. Un mode <em>ne pas déranger</em> fait son apparition pour ne pas recevoir des notifications quand il est actif. Il est possible d'ajouter sur la barre principale des boutons ayant des commandes personnalisées. Deux nouveaux thèmes font leur apparition avec la possibilité de configurer les palettes Qt également. Le gestionnaire de fichiers peut ajouter des emblèmes aux fichiers ou dossiers. Une option permet de choisir d'afficher ou non les fichiers cachés.</p>
<p><strong>L'installateur anaconda cochera par défaut l'option pour que l'utilisateur soit administrateur du système.</strong> En effet par défaut le principal utilisateur doit être l'administrateur via <em>sudo</em>, il est préférable que ceux qui choisissent de procéder autrement décident de décocher cette option plutôt que quelqu'un qui n'a pas les connaissances nécessaires de devoir cliquer dessus.</p>
<p>Par ailleurs les éditions <em>Workstation</em> et <em>Silverblue</em> n'affichent pas cet écran car la configuration est faite via l'utilitaire de GNOME depuis de nombreuses versions, et l'utilisateur créé par ce biais est bien administrateur par défaut ce qui rend cette décision plus cohérente.</p>
<p><strong>La police par défaut devient Noto Font pour plus d'uniformité d'affichage.</strong> Jusqu'ici les polices <em>DejaVu</em> étaient employées par défaut pour les langues européennes ou les scripts, Noto étaient employées pour les langues asiatiques pour la meilleure prise en charge de l'ensemble des caractères de ces langues. La police par défaut sera la même pour toutes les langues. Ainsi une application qui affiche plusieurs langues aura un affichage plus propre et cela permet d'économiser quelques 6 Mio dans l'image de base du système en supprimant les polices <em>DejaVu</em>.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F36/GNOME-Mode_sombre.png" title="GNOME-Mode_sombre.png, avr. 2022"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F36/.GNOME-Mode_sombre_m.png" alt="GNOME-Mode_sombre.png, avr. 2022" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Mode_sombre.png, avr. 2022" /></a></p>
<h3>Gestion du matériel</h3>
<p><strong>L'architecture POWER LE change d'ABI basé sur le standard long double 128-bit IEEE.</strong> En effet ce standard est plus commun que ceux d'AIX double-double ou IBM long double (deux doubles de 64 bits groupés ensemble), ce dernier étant celui utilisé dans Fedora. Ces deux alternatives avaient l'inconvénient d'avoir une mantisse discontinue ce qui les rendait peu pratiques à exploiter.</p>
<p><strong>L'ancien pilote de gestion du framebuffer du noyau <em>fbdev</em> est remplacé par <em>simpledrm</em> qui exploite l'infrastructure DRM du noyau tout en fournissant une couche de compatibilité.</strong> Cela fait une bonne décennie que le sous système DRM du noyau est devenu la référence pour l'affichage vidéo. Seulement <em>fbdev</em> est toujours utilisé par certains firmwares pour initialiser l'affichage vidéo au démarrage comme aarch64 via le device tree, efifb pour les machines ayant un EFI ou encore vesafb pour les machines avec un affichage VESA. Mais le noyau 5.14 a introduit <em>simpledrm</em> qui peut prendre en charge ce cas d'utilisation avec une couche de compatibilité ce qui rend fbdev facultatif.</p>
<p>Cela simplifie la maintenance et est une étape avant de supprimer totalement le sous système à terme, qui est préservé à cause de la console framebuffer en pur texte.</p>
<p><strong>Suppression de la prise en charge des Wireless Extensions par le noyau et des outils systèmes, qui a été remplacé en 2007 par mac80211/cfg80211.</strong> Cette API entre le noyau et l'espace utilisateur est très ancienne et a pour principal inconvénient de n'être compatible qu'avec le chiffrement WEP qui n'est plus du tout sécurisé. De fait cela fait longtemps qu'il n'est plus vraiment utilisé en conditions réelles et sa suppression permet d'améliorer la sécurité en réduisant la surface d'attaque tout en signalant à ses éventuels utilisateurs de changer leur infrastructure pour une solution plus sécurisée.</p>
<p>Le paquet <em>wireless-tools</em> qui fournissait les utilitaires en espace utilisateur est de fait supprimé. Au niveau du noyau cela passe par la désactivation des options suivantes : CONFIG_WEXT_CORE, CONFIG_WEXT_PROC, CONFIG_WEXT_SPY, CONFIG_WEXT_PRIV, CONFIG_CFG80211_WEXT et CONFIG_CFG80211_WEXT_EXPORT.</p>
<h3>Internationalisation</h3>
<p><strong>La méthode d'entrée par défaut pour la locale zh_HK (Hong Kong) passe à <em>ibus-table-chinese-cangjie</em>.</strong> L'ancienne méthode d'entrée <em>ibus-cangjie</em> n'est plus maintenue mais reste disponible pour ceux qui le souhaitent ou pour les configurations existantes.</p>
<p><strong>La police par défaut de la langue malayalam a été mise à jour pour une meilleure lisibilité et pour la compatibilité avec UNICODE 13.</strong> Les polices <em>smc-meera-fonts</em> et <em>smc-rachana-fonts</em> (respectivement serif et sans serif) font place à <em>rit-meera-new-fonts</em> et <em>rit-rachana-fonts</em>.</p>
<a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F36/Console-et-editeur.png" title="Console et Éditeur de texte, avr. 2022"><figure style="display:table; margin:0 auto;"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F36/.Console-et-editeur_m.png" alt="Console et Éditeur de texte, avr. 2022" title="Console et Éditeur de texte, avr. 2022" /><figcaption>Console et Éditeur de texte</figcaption></figure></a>
<h3>Administration système</h3>
<p><strong>Les authentifications systèmes et les périphériques de sécurité associés (les lecteurs d'empreintes ou les cartes à puce) doivent forcément passer par <em>authselect</em> maintenant pour plus d'homogénéité et de sécurité.</strong> Il devient plus difficile d'avoir une configuration cassée ou incohérente.</p>
<p>En effet sans authselect, les fichiers de configuration <em>/etc/nsswitch.conf</em> et <em>/etc/pam.d/*</em> ne sont jamais écrasés suite à une mise à jour, à la place un fichier <em>.rpmnew</em> est créé à côté pour laisser à l'utilisateur le soin de tenir compte du nouveau format ou des nouveaux paramètres pour ne pas casser sa configuration existante. Mais du coup même des fichiers de configuration par défaut n'étaient jamais mis à jour. Par conséquent il fallait écrire des scripts un peu compliqués pour mettre à jour ces fichiers sans casser l'existant ou détecter si c'était une configuration par défaut ce qui est source de nombreux bogues.</p>
<p><em>authselect</em> a la faculté d'avoir des fichiers de configuration auto-générés et a un meilleur contrôle de ceux-ci, il limite en partie ces difficultés et rend ces opérations plus simples.</p>
<p>Ce changement implique donc que le fichier <em>/etc/nsswitch.conf</em> passe du paquet <em>glibc</em> à <em>authselect</em>, et que ce dernier devient une dépendance à de nombreux paquets de base du système comme <em>pam</em> ou <em>glibc</em>. Les paquets <em>systemd</em>, <em>ecryptfs</em>, <em>nss-mdns</em> et <em>fingerprint</em> ne prennent plus en charge la configuration sans <em>authselect</em>.</p>
<p><strong>Cependant si un utilisateur souhaite totalement s'en passer, il faut utiliser la commande <em>authselect opt-out</em> ou supprimer le fichier <em>/etc/authselect/authselect.conf</em>.</strong></p>
<p><strong>Dans les logs de systemd, le nom du service concerné sera indiqué en plus de la description pour plus d'efficacité.</strong> Voyez plutôt :</p>
<p>Avant :</p>
<pre>
Started Journal Service.
Finished Load Kernel Modules.
</pre>
<p>Après :</p>
<pre>
Started systemd-journald.service - Journal Service.
Finished systemd-modules-load.service - Load Kernel Modules.
</pre>
<p>De manière plus précise, systemd gère ces lignes avec trois types de format différents : <em>name</em>, 'description<em> et </em>combined<em>. Le premier est le nom de l'unité, le second est sa description (ce qui était la configuration par défaut avant) et le dernier est la combinaison des deux sous la forme </em><Name> - <Description>'' qui est donc la forme retenue.</p>
<p>Ce choix facilite l'identification de l'unité concernée et éventuellement le copier/coller pour des opérations ultérieures en ligne de commande.</p>
<p><strong>Ajout d'un module Cockpit pour faciliter le partage de fichiers à travers Samba ou NFS.</strong> La configuration de ces systèmes de fichiers partagés à travers le réseau devient plus simple et graphique pour ceux qui le souhaitent. Il est disponible à travers le paquet <em>cockpit-file-sharing</em>.</p>
<p><strong>NetworkManager ne fournit plus le support des configurations ifcfg.</strong> Ces fichiers qui résidaient dans les répertoires <em>/etc/sysconfig/network-scripts/ifcfg-*</em> étaient créés par l'ancien service <em>network</em> qui n'est plus fourni depuis Fedora... 25 ! Cependant NetworkManager gère bien plus de fonctionnalités que son illustre prédécesseur ce qui rendait difficile l'exploitation de ces fichiers configuration complexes car non prévus pour tous ces cas d'usage et le format est mal documenté. NetworkManager étant incapable de convertir d'un format à un autre sa configuration, cette situation est une importante source de bogues malgré les tests unitaires et de gros effort de maintenance. Fedora 33 a changé le format par défaut pour être <em>keyfile</em>, maintenant les utilisateurs utilisant l'ancien format devront refaire leur configuration.</p>
<p>Cela permet de supprimer quelques 130 000 lignes de code dans le projet NetworkManager.</p>
<p><strong>ostree prend en charge les formats OCI/Docker pour le transport et le mécanisme de déploiement des conteneurs.</strong> La fonctionnalité est considérée comme expérimentale encore, les données ou interfaces sont encore susceptibles de changer. Cela permet de bénéficier des outils et de l'écosystème autour de ces technologies pour faciliter le déploiement des applications ou du système. Créer des versions dérivées du système de base devient aussi plus facile, tout en bénéficiant des avantages des delta entre les images pour économiser les ressources.</p>
<p>Pour y parvenir il a fallu faire en sorte que ostree puisse encapsuler ses commits comme des images OCI/Docker, et que rpm-ostree de son côté puisse utiliser ces images tout en conservant l'ensemble de ses fonctionnalités.</p>
<p><strong>L'agent <em>keylime</em> pour établir et maintenir des systèmes distribués sécurisés est découpé en sous paquets pour plus de flexibilité.</strong> En effet pour les systèmes Cloud ou IoT, il est possible de n'installer que les composants nécessaires. De plus l'agent keylime a aussi une version alternative en Rust (au lieu de Python) installable via le paquet <em>keylime-agent-rust</em> au lieu de <em>keylime</em> pour la version en Python.</p>
<a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F36/GNOME-Affichage-distant.png" title="Screenshot_from_2022-04-25_23-04-11.png, avr. 2022"><figure style="display:table; margin:0 auto;"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F36/.GNOME-Affichage-distant_m.png" alt="Screenshot_from_2022-04-25_23-04-11.png, avr. 2022" title="Screenshot_from_2022-04-25_23-04-11.png, avr. 2022" /><figcaption>Screenshot_from_2022-04-25_23-04-11.png</figcaption></figure></a>
<p><strong>Ajout d'un nouvel outil <em>remove-retired-packages</em> pour supprimer les paquets qui ne sont plus proposés par la nouvelle version de Fedora et de fait qui ne seront plus jamais mis à jour.</strong> Cela permet de nettoyer le système de vieux paquets qui ne sont plus à jour, et d'éviter aussi qu'une mise à niveau de Fedora soit bloquée à cause de conflits de dépendances pour un paquet qui de fait n'existe plus.</p>
<p><strong>Les programmes utilisant GnuTLS peuvent réactiver des algorithmes de sécurité au delà de ceux autorisés par la police de sécurité du système sans en altérer sa politique globale.</strong></p>
<p>En effet, l'outil <em>crypto-policies</em> permet de configurer l'ensemble des algorithmes de sécurités autorisés par les outils de base du système ce qui permet une politique de sécurité cohérente. Cependant c'est trop rigide, si un utilisateur souhaite un algorithme interdit dans la politique choisi pour un seul programme, il doit changer la politique pour l'ensemble du système. Le résultat abaisse donc la sécurité globale pour un besoin très localisé.</p>
<p>L'objectif ici est de pouvoir modifier partiellement la politique de sécurité pour la bibliothèque GnuTLS sans affecter le reste du système. <a href="https://pagure.io/fesco/issue/2659" hreflang="fr">GnuTLS a été choisi en lien avec une demande par rapport à un VPN qui utilise cette bibliothèque</a>, il se pourrait qu'un principe plus large soit mis en place plus tard.</p>
<p><strong>Les systèmes basés sur rpm-ostree ont par défaut le répertoire <em>/var</em> monté depuis le sous-volume <em>var</em> si Btrfs est le système de fichier.</strong> Ainsi ce point de montage rejoint <em>/home</em> et <em>/</em> qui ont chacun aussi leur propre sous volume. L'objectif est de faciliter la création de clichés du système indépendamment de <em>/</em> qui contient aussi <em>/etc</em> et <em>/usr</em> qui doivent être en lecture seule dans ce contexte. La sauvegarde du système et sa restauration est ainsi plus simple, les volumes <em>/home</em> et <em>/var</em> contiennent l'ensemble des données personnalisées du système. Le reste peut facilement être restauré via ostree ou une réinstallation.</p>
<p><strong>La base de données RPM est déplacée dans <em>/usr/lib/sysimage/rpm</em>, l'ancien chemin <em>/var/lib/rpm</em> devient un lien symbolique pointant vers la nouvelle destination.</strong> Cela permet d'unifier la localisation avec les systèmes basés sur rpm-ostree à savoir CoreOS, IoT, Silverblue, Kinoite, mais aussi OpenSUSE qui a déjà acté de ce changement.</p>
<p>Par ailleurs en lien avec le changement précédent, cela simplifie la gestion des clichés du système et des retours en arrière si nécessaire en cas d'une mise à jour ratée. Il est envisagé plus tard de permettre un système de retour en arrière automatique dans ce cas de figure, un peu comme proposé par rpm-ostree.</p>
<p><strong>Le répertoire des dictionnaires hunspell migre de <em>/usr/share/myspell/</em> vers <em>/usr/share/hunspell/</em>.</strong> La plupart des distributions ont déjà opéré ce changement depuis longtemps.</p>
<p><strong>Le programme de recherche de fichiers <em>locate</em> est implémenté par <em>plocate</em> au lieu du vénérable <em>mlocate</em>.</strong> Il est en effet plus rapide tout en utilisant un peu moins d'espace disque grâce à l'usage des bibliothèques <em>liburing</em> et <em>libzstd</em>. <em>mlocate</em> sera totalement retiré pour Fedora 37 ou 38.</p>
<p><strong>Pour les conteneurs, podman 4.0 est fourni.</strong> Cette version majeure bénéficie de la réécriture de la pile réseau pour utiliser le nouvel outil <em>Netavark</em> et <em>Aardvark</em>. Les performances réseaux sont améliorées, comme la prise en charge d'IPv6 ou d'être connecté à plusieurs réseaux différents. Les Pods peuvent partager plus de ressources comme les volumes, les périphériques, ou les configurations de sécurité et sysctl. Beaucoup d'autres changements sont ajoutés, de même que des corrections de bogues. Cette version a des incompatibilités nombreuses notamment en lien avec les changements liés au réseau, utiliser podman 4.0 puis une version antérieure peut générer des problèmes.</p>
<p><strong>Le gestionnaire de base de données PostgreSQL est stocké dans sa 14e version.</strong> Les options <em>CYCLE</em> et <em>SEARCH</em> pour expressions des tables communes ont été implémentées. Les types représentant les intervalles peuvent avoir plusieurs intervalles, pour représenter des intervalles non continus. Les performances ont été améliorées pour les requêtes parallèles, les demandes hautement concurrentes, les tables partitionnées, etc. La bibliothèque <em>libpq</em> permet de mettre plusieurs requêtes successives dans un pipeline pour améliorer la bande passante des résultats. La mise à jour des index B-tree a été améliorée pour en réduire sa taille. De même l'opération <em>VACUUM</em> est moins agressive en évitant des nettoyages non essentiels.</p>
<p><strong>La plateforme de configuration Ansible est configurée pour employer la version 5.</strong> Cette version introduit plus de flexibilité dans la collection d'outils fournie. Fedora en profite pour que l'installation du paquet <em>ansible</em> installe <em>ansible-core</em> qui est le moteur et quelques paquets supplémentaires pour fournir une partie des outils en plus par défaut. L'utilisateur peut installer <em>ansible-core</em> et les autres outils manuellement qu'il souhaite si le choix par défaut ne convient pas.</p>
<p><strong>Le gestionnaire de stockage Stratis est géré dans sa 3e version.</strong> Son interface DBus a été revue en profondeur avec la suppression de la méthode <em>FetchProperties</em> pour obtenir les propriétés, des propriétés standards de DBus sont utilisées à la place. À la création d'un système de fichiers il devient enfin possible de configurer la taille logique de celui-ci.</p>
<p><strong>OpenLDAP est mis à jour à la version 2.6.1.</strong> Cette version retire le backend nbd tandis que ceux en Perl ou SQL sont mis au placard avant une suppression future. <em>Slapd</em> autorise d'enregistrer les journaux d'erreur directement dans un fichier plutôt que de passer par syslog. Un répartiteur de charge interne fait son apparition pour améliorer les performances de l'infrastructure. L'authentification à multiples facteurs fait également son entrée.</p>
<p><strong>La bibliothèque de sécurité OpenSSL évolue vers la version 3.0.</strong> Si l'ABI change en profondeur, l'API reste majoritairement inchangée. Outre la grande progression dans les tests automatiques et la documentation, l'un des grands changements est l'ajout du concept de <em>Providers</em>. L'idée est de facilement, pouvoir via la config ou du code, changer le fournisseur pour un algorithme cryptographique considéré. L'un des fournisseurs est par exemple le module <em>FIPS</em> qui est un standard américain et fourni une implémentation certifiée ce qui peut être utile dans certains contextes de développement. L'usage de l'API bas niveau génère des avertissements avant une suppression future, seule l'API de haut niveau pourra être employée par les applications.</p>
<p><strong>Le paquet <em>nscd</em> pour le cache des noms de domaine est définitivement supprimé.</strong> Il n'évolue plus trop également, avec une grande dette technique et est remplacé par défaut par <em>systemd-resolved</em> et <em>sssd</em> depuis quelques temps.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F36/LxQt-Bureau.png" title="LxQt-Bureau.png, avr. 2022"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F36/.LxQt-Bureau_m.png" alt="LxQt-Bureau.png, avr. 2022" style="display:table; margin:0 auto;" title="LxQt-Bureau.png, avr. 2022" /></a></p>
<h3>Développement</h3>
<p><strong>Le vénérable autoconf est mis à jour à la version 2.71.</strong> Il est possible de renseigner un répertoire pour contenir des fichiers temporaires le temps des opérations via l'argument <em>runstatedir</em>. La compilation croisée est mieux prise en charge par les macros fournies. Parmi les incompatibilités, notons que les macros sont plus strictes à propos de l'usage des <em>quotes</em>. Il est découragé de configurer un compilateur C comme compilateur C<ins>, plus tard le comportement sera strict à ce sujet à cause des incompatibilités grandissantes entre ces langages. D'ailleurs par défaut il cherchera la compatibilité avec les normes C11 et C</ins>11.</p>
<p><strong>Mise à jour de la chaine de compilation GNU avec GCC 12 et Glibc 2.35.</strong> Pour GCC, l'option d'optimisation <em>-O2</em> active la vectorisation. Les normes OpenMP 5.0 et 5.1 sont mieux prises en charge. Il est d'ailleurs possible pour <em>OpenACC</em> de détecter des choix de parallélisme sous-optimaux avec l'option <em> -Wopenacc-parallelism</em>. La compatibilité avec le langage Ada 2022 s'est aussi améliorée avec plus d'optimisations dans le code généré. Côté famille C, la norme C2X fait ses débuts quand C<ins>20 et C</ins>23 progressent encore. Il peut générer des informations de débogage via les formats CTF ou BTF. Il est enfin possible d'initialiser la pile implicitement, avec notamment un motif défini avec l'option <em> -ftrivial-auto-var-init=motif</em>.</p>
<p>Pour Glibc, il prend en charge la norme d'encodage Unicode 14.0.0 et de la locale C.UTF-8.</p>
<p><strong>La suite de compilateurs LLVM a quant à lui sa 14e collection d'hiver.</strong> L'architecture Armv9-A est pleinement prise en charge. Comme GCC 12, il débute la prise en charge de la norme C2X et de NVIDIA CUDA v11.5. La norme C++20 est également mieux gérée. Le format de débogage par défaut devient DWARFv5 au lieu de DWARFv4. Par défaut le compilateur va générer le code avec des adresses indépendantes via l'option <em>-fPIE</em> pour suivre le même chemin que GCC.</p>
<p><strong>Le langage Go passe la 1.18e vitesse.</strong> Le principal changement est l'introduction de la programmation générique qui a été longuement attendue. Il fournit aussi un moteur de fuzzing pour générer des entrées pour tester le logiciel compilé et vérifier s'il se comporte normalement malgré des données imprévues. Les protocoles de sécurité TLS 1.1 et 1.0 sont désactivés côtés clients alors qu'un nouveau module <em>net/netip</em> fait son apparition pour corriger quelques défauts du type <em>net.IP</em>.</p>
<p><strong>Pour Java, la JVM de référence OpenJDK passe de la version 11 à 17.</strong> Dans les changements, notons la disparition des compilateurs AOT et JIT expérimentaux alors que le ramasse miette à faible latence ZGC a été introduit. La génération des nombres pseudo aléatoires a été améliorée. La filtrage par motif fait son entrée comme fonctionnalité expérimentale quand l'API des Applet tirera bientôt sa révérence. Il est possible de définir des blocs de texte pour limiter le besoin de formatage des grandes chaînes de caractères dans le code. L'algorithme de sécurité EdDSA est également fourni.</p>
<p><strong>Le langage Ruby bénéficie d'une monture à 3.1 carats.</strong> Un nouveau compilateur expérimental JIT entre dans la danse : YJIT, le compilateur JIT de référence MJIT n'améliorant pas assez les performances pour les applications réelles bien qu'un progrès ait été noté dans cette version. Le débogueur <em>debug.gem</em> est aussi de la partie qui est plus performant tandis que le gem <em>error_highlight</em> est fourni pour mettre en évidence les erreurs de compilations dans le code de manière similaire à ce qu'on peut retrouver dans l'écosystème C par exemple.</p>
<p><strong>Tandis que sa boîte à outils web préférée Ruby on Rails arrive voie 7.0 en gare.</strong> La nouvelle bibliothèque <em>Hotwire</em> permet de réduire l'usage du couple JavaScript / JSON au profit du HTML pour écrire des applications. Avec <em>Active Record</em> il est possible de définir dans un modèle un attribut chiffré qui est transparent à l'utilisation. Enfin des actions du contrôleur peuvent s'exécuter en parallèle grâce à l'usage de <em>Relation#load_async</em>.</p>
<p><strong>Alors que le Rubygem Cucumber 7.1.0 est proposé.</strong> La boîte à outils de tests pour le <em>Behaviour Driven Development" bénéficie de nouveaux points d'ancrage </em>InstallPlugin<em>, </em>BeforeAll<em> et </em>AfterAll''. Fedora en a profité pour améliorer l'intégration des plugins dans le système.</p>
<p><strong>Le langage PHP pèse dorénavant 8.1 tonnes.</strong> Cette version propose les énumérations et les propriétés en lecture seule. Il est possible d'obtenir des références pour n'importe quelle fonction ou de définir des intersections de types pour représenter plusieurs contraintes sur un type. Il défini le mot clé <em>final</em> pour bloquer l'héritage d'une méthode spécifique. Et le travail sur l'amélioration des performances s'est poursuivi.</p>
<p><strong>La célèbre boîte à outils web en Python, Django, est recherchée dans sa version 4.0.</strong> Un système de cache a été introduit pour Redis avec <em>RedisCach</em>. <em>Forms</em>, <em>Formsets</em> et <em>ErrorList</em> sont pris en charge par le moteur de template pour personnaliser leur rendu. Le fuseau horaire par défaut est implémenté à partir de la fonction <em>zoneinfo</em> dans la bibliothèque standard de Python.</p>
<p><strong>La suite d'outils Python <em>python-setuptools</em> est proposée à la version 58.</strong> Elle a supprimé la prise en charge de <em>2to3</em> pour faciliter le portage de Python 2 à 3 depuis la fin de support de Python 2 début 2020 ce qui rompt la compatibilité ascendante.</p>
<p><strong>Les amateurs d'Haskell seront ravis d'apprendre l'existence de paquets sous la forme <em>ghcX.Y</em> pour installer plusieurs versions de leur compilateur préféré en parallèle depuis les dépôts.</strong> Cela simplifie le travail de développement et de tests sur plusieurs versions. Alors que la version par défaut via le paquet <em>ghc</em> est 8.10, il est possible d'installer les paquets <em>ghc9.0</em> ou <em>ghc9.2</em> (et dérivés) pour tirer profit de ces versions alternatives.</p>
<p><strong>La bibliothèque d'interface de fonctions étrangères <em>libffi</em> saute de la version 3.1 à la version 3.4.</strong> Sa principale amélioration est la prise en charge des technologies Intel Control-flow Enforcement Technology ou ARM Pointer Authentication. Les architectures matérielles Power10 et RISC-V sont maintenant gérées.</p>
<p><strong>La boîte à outils d'édition de vidéos MLT en est à son 7e film.</strong> Le système de compilation utilise uniquement CMake. L'emplacement des modules et des en-têtes a bougé ce qui rend cette version incompatible avec l'ancienne. De nombreux modules ont été supprimés comme GTK2 ou swfdec.</p>
<p><strong>Les informations de débogage produites par la chaine de compilation MinGW résident dans le dossier <em>/usr/lib/debug</em>.</strong> Ce changement permet d'éviter que les fichiers de débogage générés finissent à côté du binaire et soient fournis par le paquet standard.</p>
<h3>Projet Fedora</h3>
<p><strong>Ajout d'informations pour permettre l'obsolescence et la fin de vie des <em>modules</em></strong>, ainsi la mise à jour du système avec des modules activés permettra de choisir le module le plus adapté pour poursuivre la mise à niveau s'il existe, ou pour entièrement le supprimer s'il est supprimé. En effet jusqu'ici DNF manquait d'informations concernant la mise à niveau des modules. Il est possible de changer le comportement par défaut via les options <em>module_obsoletes</em> et <em>module_stream_switch</em> de DNF.</p>
<p><strong>La macro <em>%set_build_flags</em> est appelée automatiquement au début des phases <em>%build</em>, <em>%check</em> et <em>%install</em>.</strong> Cette macro exporte les variables <em>CFLAGS</em>, <em>CXXFLAGS</em>, <em>FFLAGS</em>, <em>FCFLAGS</em>, <em>LDFLAGS</em>, <em>LT_SYS_LIBRARY_PATH</em>, <em>CC</em> et <em>CXX</em>. Ces variables très importantes doivent être définies de manière uniformes lors de ces phases car certains projets peuvent compiler du code, en particulier les tests, en dehors de la compilation principale du logiciel. Cela permet que la compilation de l'ensemble du code d'un projet soit effectuée avec le même environnement. La fonctionnalité peut être désactivée avec la macro <em>%undefine _auto_set_build_flags</em>.</p>
<p><strong>Les fichiers <em>.la</em> générés par autotools / libtool ne sont plus installés dans le buildroot.</strong> Ces fichiers sont des archives libtool, un format antédiluvien pour compenser l'absence du format de binaire ELF qui a ajouté de nombreuses informations supplémentaires. Mais beaucoup de projets basés sur autotools les génèrent et les installent par défaut ce qui n'est pas souhaité en réalité. Jusqu'ici le moyen de contournement était d'exécuter la commande <em>find $RPM_BUILD_ROOT -name "*.la" -delete</em> dans la procédure de génération du paquet. Avec ce changement cette opération n'est plus nécessaire et il ne devrait plus avoir ces fichiers dans les paquets par accident.</p>
<p><strong>Tous les binaires ont leurs objets ELF annotés pour préciser le nom du paquet d'où ils proviennent pour faciliter le débogage.</strong> D'ailleurs <em>systemd-coredump</em> tire profit de cette information pour rapporter les bogues suite à un crash. Auparavant seulement un ID opaque était fourni selon le format <em>.note.gnu.build-id</em> mais il était sans signification pour l'utilisateur à moins de recourir à la commande <em>dnf repoquery --whatprovides debuginfo(build-id) = …</em>, et regarder la version du paquet dans la base de données RPM n'est pas toujours pertinente car une mise à jour a pu avoir eu lieu entre temps. L'information est contenue dans une nouvelle section <em>.note.package</em> du binaire ELF au format JSON.</p>
<p>Exemple :</p>
<pre>
$ objdump -s -j .note.package build/libhello.so
build/libhello.so: file format elf64-x86-64
Contents of section .note.package:
02ec 04000000 63000000 7e1afeca 46444f00 ....c...~...FDO.
02fc 7b227479 7065223a 2272706d 222c226e {"type":"rpm","n
030c 616d6522 3a226865 6c6c6f22 2c227665 ame":"hello","ve
031c 7273696f 6e223a22 302d312e 66633335 rsion":"0-1.fc35
032c 2e783836 5f363422 2c226f73 43706522 .x86_64","osCpe"
033c 3a226370 653a2f6f 3a666564 6f726170 :"cpe:/o:fedorap
034c 726f6a65 63743a66 65646f72 613a3333 roject:fedora:33
035c 227d0000 "}..
</pre>
<p><strong>Pour les systèmes Silverblue et Kinoite, un nouveau méta paquet <em>kernel-devel-matched</em> est fourni</strong> pour permettre la prise en charge de akmods pour la compilation de modules externes du noyau comme le pilote propriétaire de nVidia permettant de supprimer les paquets <em>kernel-devel</em> et <em>glibc-devel</em> de leur image de base et donc de gagner de la place. Ce nouveau paquet permet de faire la chaine de dépendance akmods ainsi : akmods -> akmod -> kernel-devel-matched -> kernel & kernel-devel.</p>
<p>En effet, comme ces variantes ont le système en lecture seule et que le noyau n'est pas forcément à jour, ce paquet permet de forcer l'installation du paquet de développement correspondant dans la même version du noyau. Ce qui permet la bonne compilation du pilote par la suite. Sans ce système, la dépendance va installer la dernière version de kernel-devel automatiquement ce qui ne colle pas forcément avec le noyau installé et rend ainsi l'opération impossible. Ou alors il fallait préciser la version du paquet de kernel-devel à installer ce qui complexifiait le processus.</p>
<p><strong>L'installation des paquets en tant que dépendance faible ne se fait plus lors de la mise à jour du paquet ayant cette suggestion, cela n'est fait qu'à l'installation de ce dernier.</strong> Les dépendances faibles diffèrent des dépendances classiques par leur caractère facultatif. Si le paquet A dépend de B, l'installation de A installe B, et la suppression de B entraine la suppression de A. Si par contre le paquet A dépend faiblement de B, l'installation de A installe B mais la suppression de B n'entraine pas la suppression de A. Cela permet une certaine flexibilité si plusieurs paquets fournissent potentiellement le même service comme <em>community-mysql</em> et <em>mariadb</em> en fournissant une recommandation par défaut sans la forcer, ou d'avoir une installation minimale possible tout en offrant un système complet très facilement aussi.</p>
<p>Cependant de nombreuses dépendances faibles ne sont pas installées dans l'image par défaut pour des raisons de minimalisme et de sécurité. Mais à la première mise à jour du système elles étaient installées ce qui n'était pas le comportement souhaité. De même, si l'utilisateur a supprimé cette dépendance faible manuellement, le paquet supprimé pouvait revenir lors de la mise à jour d'un autre paquet.</p>
<p>L'option <em>exclude_from_weak_autodetect=false</em> peut être insérée dans le fichier <em>/etc/dnf/dnf.conf</em> pour restaurer le comportement précédent.</p>
<h3>La communauté francophone</h3>
<h4>L'association</h4>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Illustrations/Logo.png" alt="Logo.png, oct. 2017" style="display:table; margin:0 auto;" title="Logo.png, oct. 2017" /></p>
<p><a href="https://www.borsalinux-fr.org/" hreflang="fr">Borsalinux-fr</a> est l'association qui gère la promotion de Fedora dans l'espace francophone. Nous constatons depuis quelques années une baisse progressive des membres à jour de cotisation et de volontaires pour prendre en main les activités dévolues à l'association.</p>
<p>Nous lançons donc un appel à nous rejoindre afin de nous aider.</p>
<p>L'association est en effet propriétaire du <a href="https://www.fedora-fr.org/" hreflang="fr">site officiel de la communauté francophone de Fedora</a>, organise des évènements promotionnels comme les Rencontres Fedora régulièrement et participe à l'ensemble des évènements majeurs concernant le libre à travers la France principalement.</p>
<p>Si vous aimez Fedora, et que vous souhaitez que notre action perdure, vous pouvez :</p>
<ul>
<li><a href="https://www.borsalinux-fr.org/pages/Adh%C3%A9rer" hreflang="fr">Adhérer à l'association</a> : les cotisations nous aident à produire des goodies, à nous déplacer pour les évènements, à payer le matériel ;</li>
<li>Participer sur le forum, les listes de diffusion, à la réfection de la documentation, représenter l'association sur différents évènements francophones ;</li>
<li>Concevoir des goodies ;</li>
<li>Organiser des évènements type Rencontres Fedora dans votre ville.</li>
</ul>
<p>Nous serions ravis de vous accueillir et de vous aider dans vos démarches. Toute contribution, même minime, est appréciée.</p>
<p>Si vous souhaitez avoir un aperçu de notre activité, vous pouvez participer à nos réunions hebdomadaires chaque lundi soir à 20h30 (heure de Paris) sur IRC (canal #fedora-meeting-1 sur Libera).</p>
<h4>La documentation</h4>
<p>Depuis juin 2017, un grand travail de nettoyage a été entrepris sur la documentation francophone de Fedora, pour rattraper les 5 années de retard accumulées sur le sujet.</p>
<p>Le moins que l'on puisse dire, c'est que le travail abattu est important : près de 90 articles corrigés et remis au goût du jour.
Un grand merci à Charles-Antoine Couret, Nicolas Berrehouc, Édouard Duliège, José Fournier et les autres contributeurs et relecteurs pour leurs contributions.</p>
<p>L'équipe se réunit tous les lundis soir après 21h (heure de Paris) sur IRC (canal #fedora-doc-fr sur Libera) pour faire progresser la documentation par un travail collaboratif. Le reste de la semaine cela se passe sur le forum. Pour plus de convivialité, nous avons mis en place également <a href="https://forums.fedora-fr.org/viewtopic.php?id=73273" hreflang="fr">une réunion mensuelle le premier lundi du mois</a> à la même heure <a href="https://meet.jit.si/Borsalinux-Fr" hreflang="fr">en visio-conférence sur Jitsi</a>.</p>
<p>Si vous avez des idées d'articles ou de corrections à effectuer, que vous avez une compétence technique à retransmettre, n'hésitez pas à participer.</p>
<h3>Comment se procurer Fedora Linux 36 ?</h3>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Illustrations/.Mediawriter_s.png" alt="Mediawriter.png, oct. 2018" style="display:table; margin:0 auto;" title="Mediawriter.png, oct. 2018" /></p>
<p>Si vous avez déjà Fedora Linux 35 ou 34 sur votre machine, vous pouvez faire une <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Mise_%C3%A0_niveau_de_Fedora" hreflang="fr">mise à niveau vers Fedora Linux 36</a>. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.</p>
<p>Autrement, pas de panique, vous pouvez <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9charger_Fedora" hreflang="fr">télécharger Fedora Linux</a> avant de <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Guide_d%27installation_de_Fedora_en_images" hreflang="fr">procéder à son installation</a>. La procédure ne prend que quelques minutes.</p>
<p>Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.</p>
<p>De plus, pour éviter les mauvaises surprises, nous vous recommandons aussi de lire au préalable <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Common_F36_bugs" hreflang="fr">les bogues importants connus à ce jour pour Fedora Linux 36</a>.</p>Revue de presse de Fedora 35urn:md5:afcdd76fc70dfab3dadad1a592092bce2021-11-17T20:23:00+01:002021-11-17T22:07:14+01:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-LibreRevue de presse <p>Cela fait depuis Fedora 19 que je publie sur la liste de diffusion de Fedora-fr une revue de presse de chaque sortie d'une nouvelle version. Récapituler quels sites en parle et comment. Je le fais toujours deux semaines après la publication (pour que tout le monde ait le temps d'en parler). Maintenant, place à Fedora 35 !</p>
<p>Bien entendu je passe sous silence mon blog et le forum de fedora-fr.</p>
<h3>Sites web d'actualité</h3>
<ul>
<li><a href="https://linuxfr.org/news/sortie-de-fedora-linux-35" hreflang="fr">Linuxfr</a> ;</li>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/lebrief/48686/fedora-35-est-disponible-kinoite-php-8-connections-et-firewalld-au-programme" hreflang="fr">NextINpact</a> ;</li>
<li><a href="https://linux.developpez.com/actu/328496/La-distribution-Fedora-devient-Fedora-Linux-pour-sa-35e-version/" hreflang="fr">Développez.com (mon texte)</a>, <a href="https://linux.developpez.com/actu/328511/Fedora-35-le-systeme-d-exploitation-base-sur-Linux-est-disponible-avec-GNOME-41-il-apporte-des-MAJ-allant-du-noyau-Linux-a-l-experience-de-bureau//" hreflang="fr">Développez.com (leur texte)</a> ;</li>
<li><a href="https://www.toolinux.com/?ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-sortie-prochaine-de-fedora-34" hreflang="fr">Toolinux</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 4 sites sur les 25 contactés.</p>
<h3>Blogs, sites persos ou sites non contactés</h3>
<ul>
<li><a href="https://www.numetopia.fr/fedora-35-est-disponible-quoi-de-neuf/" hreflang="fr">Numétopia</a> ;</li>
<li><a href="https://www.linuxadictos.com/fr/fedora-35-maintenant-disponible-avec-gnome-41-et-linux-5-14.html" hreflang="fr">Linux Adictos</a> ;</li>
<li><a href="https://news.fr-24.com/technology/302790.html" hreflang="fr">News FR 24</a> ;</li>
<li><a href="https://www.lemedia05.com/fedora-linux-35-un-nouveau-bureau-gnome-et-une-nouvelle-edition-de-kde/" hreflang="fr">Le média 05</a> ;</li>
<li><a href="https://infoidevice.fr/fedora-35-disponible-avec-gnome-41/" hreflang="fr">Info device</a> ;</li>
<li><a href="https://fr.techtribune.net/linux/sortie-de-fedora-35-voici-les-nouveautes/199497/" hreflang="fr">Fr techtribune</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 6 sites.</p>
<h3>Bilan</h3>
<p>Le nombre de sites parlant de Fedora 35 est en légère augmentation, en particulier auprès des non sollicités.</p>
<p>La semaine de sa sortie, nous avons eu globalement une augmentation de visites par rapport à la semaine d'avant de cet ordre là :</p>
<ul>
<li>Forums : hausse de 4,6% (environ 210 visites en plus)</li>
<li>Documentation : hausse d'environ 1,9% (soit environ 100 visites en plus)</li>
<li>Le site Fedora-fr : hausse de 30% (soit 100 visites en plus)</li>
<li>Borsalinux-fr : hausse de 220% (soit 24 visites en plus)</li>
</ul>
<p>Si vous avez connaissance d'un autre lien, n'hésitez pas à partager !</p>
<p>Rendez-vous pour Fedora 36.</p>Sortie de Fedora Linux 35urn:md5:fca7232462ef12ec9a8a52c882bd99882021-11-02T15:30:00+01:002021-11-03T18:03:56+01:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-LibreSortie <p>En ce mardi 2 novembre, les utilisateurs du Projet Fedora seront ravis d'apprendre la disponibilité de la version Fedora Linux 35.</p>
<p>Fedora Linux est une distribution communautaire développée par le projet Fedora et sponsorisée par Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora Linux peut être vu comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.</p>
<p>Fedora garde un rôle central dans le développement de ces nouveautés via le développement en amont. En effet, les développeurs de la distribution contribuent également directement au code d’un certain nombre de logiciels libres contenus dans la distribution, dont le noyau Linux, GNOME, NetworkManager, PackageKit, PulseAudio, Wayland, systemd, la célèbre suite de compilateurs GCC, etc. <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Red_Hat_contributions" hreflang="fr">Cliquez ici pour voir l’ensemble des contributions de Red Hat</a>.</p>
<p>Cela a été aussi abordé dans une série d'articles <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Apports_de_Fedora_%C3%A0_l%27%C3%A9cosyst%C3%A8me_du_Logiciel_Libre" hreflang="fr">ici</a>, <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Apports_de_Fedora_%C3%A0_l%27%C3%A9cosyst%C3%A8me_du_Logiciel_Libre_partie_2" hreflang="fr">là</a> et <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Apports_de_Fedora_%C3%A0_l%27%C3%A9cosyst%C3%A8me_du_Logiciel_Libre_partie_3" hreflang="fr">par ici encore</a>.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F35/GNOME-Bureau.png" title="GNOME-Bureau.png, oct. 2021"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F35/.GNOME-Bureau_m.png" alt="GNOME-Bureau.png, oct. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Bureau.png, oct. 2021" /></a></p>
<h3>Expérience utilisateur</h3>
<p><strong>Passage à GNOME 41.</strong></p>
<p>Le centre de contrôle est doté de nouvelles options.</p>
<p>Tout d'abord dans le menu <em>Énergie</em>, il y a la possibilité de choisir un mode de performance de l'ordinateur. Option souvent proposée dans d'autres systèmes comme Windows, il est possible de choisir entre le mode performance, un mode équilibré ou un mode d'économie d'énergie. Ces options dépendent du matériel de votre machine, certaines options peuvent être absentes. L'objectif est que l'utilisateur puisse adapter l'usage de sa machine en fonction de ses besoins du moment. Pour faciliter cela, il est possible de changer de mode via le menu de la barre principale de GNOME Shell. Et quand la batterie est faible, le mode économie d'énergie est utilisée automatiquement.</p>
<p>Par ailleurs, un nouveau menu <em>Multi-tâches</em> fait son apparition. Il permet de définir si la souris au coin supérieur gauche affiche ou non la vue d'ensemble des activités. Une autre option pour que déplacer une fenêtre vers un coin de l'écran permet d'afficher l'application sur la moitié de l'écran correspondant. Le comportement des espaces de travail, grandement remaniés avec GNOME 40, peut être configuré : nombre fixe ou dynamiques des bureaux virtuels, si ces espaces de travail sont sur l'écran principal uniquement ou tous les écrans, et encore si le comportement de <em>Alt-Tab</em> affiche toutes les applications ou seulement celles de l'espace de travail actuel.</p>
<p>Enfin le centre de contrôle expose des informations pour les connexions mobiles de votre machine. Cela permet de choisir si vous préférez une connexion 2G, 3G ou 4G, s'il y a une limite de données, l'activation ou non de l'itinérance des données et le code pin de la carte SIM. Ces options ne sont affichées que si la machine dispose d'une telle fonctionnalité.</p>
<p>La boutique <em>Logiciels</em> a été rafraîchie. Les captures d'écrans sont plus grosses, il y a plus de catégories pour les applications ou encore une page d'accueil présentant plus d'informations. La présentation des éléments pour une application est également plus visuelle et claire. Il gagne également en vitesse et en fiabilité.</p>
<p>Une nouvelle application <em>Connexions</em> permet de gérer les connexions graphiques distantes via les protocoles RDP ou VNC. Cela permet d'éviter de recourir à <em>Machines</em> pour cet usage, il est ainsi dédié à la virtualisation.</p>
<p>La calculatrice a été retouchée avec un mode <em>clavier</em> qui facilite les conversions d'unités et efface le clavier visuel. Tandis que le clavier visuel dans les autres modes a été redessiné.</p>
<p>De manière générale GNOME bénéficie d'améliorations de performances, en particulier en réduisant la latence entre une entrée clavier ou souris, et une plus grande fiabilité des gestes multi touches.</p>
<p>En lien avec la nouvelle fonctionnalité de GNOME concernant l'énergie, <strong>Fedora Linux installe par défaut le paquet <em>power-profiles-daemon</em></strong> pour contrôler via DBus la politique énergétique du système entre performance, équilibré ou économie d'énergie. La disponibilité des modes dépend de votre matériel. Il est possible de personnaliser des actions pour par exemple désactiver la recharge rapide par USB des périphériques quand l'ordinateur portable est en mode économie d'énergie.</p>
<p>Les applications gourmandes en ressources comme des jeux vidéo ou de rendus 3D peuvent ainsi modifier le mode de la machine hôte pour garantir son bon fonctionnement.</p>
<p><strong>GNOME Logiciels et GNOME Initial Setup proposent une option à l'utilisateur pour activer des dépôts tiers.</strong> Le paquet <em>fedora-third-party</em> offre un script du même nom pour configurer ou connaître l’activation ou non de ces dépôts. L'ensemble est sauvegardé dans le fichier <em>/etc/fedora-third-party.conf</em>. Ce mécanisme permet de facilement gérer ce choix pour Flatpak, dnf et GNOME Logiciels.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F35/GNOME-Calculatrice.png" title="GNOME-Calculatrice.png, oct. 2021"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F35/.GNOME-Calculatrice_m.png" alt="GNOME-Calculatrice.png, oct. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Calculatrice.png, oct. 2021" /></a></p>
<p><strong>Ajout d'un dépôt tiers nommé <em><a href="https://pagure.io/fedora-flathub-filter/" hreflang="en">fedora-flathub-filter</a></em> qui expose des applications Flatpak provenant de Flathub sélectionnées par Fedora.</strong> Il exploite la fonctionnalité décrite au paragraphe précédent. <a href="https://flatpak.org/setup/Fedora/" hreflang="en">L'installation usuelle de Flathub</a> reste nécessaire pour accéder à l'ensemble de ses applications. Ce dispositif permet d'afficher facilement aux utilisateurs les applications Flatpak provenant de Flathub dans Fedora, en évitant la redondance avec les paquets RPM et en retirant aussi les logiciels posant des problèmes légaux pour le projet Fedora.</p>
<p><strong>WirePlumber va gérer les sessions Pipewire pour l'audio dorénavant plutôt que ce que Pipewire utilise en interne.</strong> En effet, Pipewire a besoin d'un gestionnaire de sessions pour les opérations suivantes :</p>
<ul>
<li>créer et configurer les périphériques multimédia détectés par le système ;</li>
<li>configurer les applications et le routage des flux audio et vidéo vers les périphériques ou différents filtres ;</li>
<li>garder en mémoire les périphériques par défaut et leurs différents volumes ;</li>
<li>modifier les flux audio et vidéo en cas de connexion ou déconnexion d'un périphérique.</li>
</ul>
<p>Wireplumber a plus d'options que Pipewire à ce sujet, utilise les GObjects ce qui permet un une communication avec différents langages de programmation, et peut être configuré avec des scripts LUA.</p>
<p><strong>Le système Fedora Kinoite devient une variante officielle.</strong> C'est l'équivalent de Fedora Silverblue avec KDE Plasma comme environnement graphique par défaut. C'est donc un système immuable (en lecture seule) très minimaliste, qui doit utiliser des applications via Fedora toolbox ou les Flatpaks.</p>
<h3>Gestion du matériel</h3>
<p><strong>L'image Fedora Cloud prend en charge le mode hybride BIOS et UEFI pour le démarrage de la machine.</strong> On passe donc d'un partitionnement par défaut avec une partition unique et un MBR implicite à ce schéma :</p>
<p>1-BIOS boot</p>
<p>2-EFI System (FAT32)</p>
<p>3-/boot (ext4)</p>
<p>4-/ (btrfs)</p>
<p>Ainsi, le démarrage fonctionnera peu importe si la machine fonctionne avec un BIOS classique ou un UEFI.</p>
<p>Cela fait suite au travail entrepris pour Fedora Linux 34 d'unifier la configuration de GRUB. Cela permet d'unifier la gestion du démarrage dans Fedora, de suivre d'ailleurs celle d'OpenSUSE et de CentOS pour cet usage. D'autant que l'amélioration du support de l'UEFI dans les offres de machines virtuelles permet un tel changement.</p>
<p><strong>Les partitions chiffrées avec LUKS auront la taille du secteur défini automatiquement</strong>, suivant le matériel sous-jacent pour améliorer les performances. Jusqu'ici, l'installateur Anaconda fixait la taille à 512 octets par secteur, peu importe la réalité du matériel utilisé. Cela devrait être de 4096 octets par secteur dans la majorité des cas. Sur un SSD connecté par NVMe, le gain estimé est d'environ 2-3% de performances.</p>
<h3>Internationalisation</h3>
<p><strong>IBus est proposé à la version 1.5.25.</strong> La version proposée apporte l'usage d'un seul script <em>transfiletriggerin</em> pour générer le fichier de cache des méthodes d'entrées plutôt que l'ancienne méthode qui reposait sur plusieurs scripts <em>posttrans</em> plus difficiles à maintenir. Derrière le capot ce script est appelé par la commande <em>ibus write-cache</em> qui va écrire les fichiers de cache dans le dossier <em>/usr/share/ibus/component</em>.</p>
<p>La composition des caractères suit maintenant <a href="https://blog.gtk.org/2021/03/24/input-revisited/" hreflang="fr">la méthode implémentée dans GTK+4</a>, si vous souhaitez saisir par exemple le caractère <em>à</em>, il faut saisir avec la touche de composition le caractère <em>`</em> puis la touche a. Mais avant, si le caractère ne supportait pas cet accent, par exemple la lettre x, rien n'était affiché car c'est invalide. Maintenant cela va afficher <em>`x</em> séparément. Cela simplifie notamment la saisie de <em>```</em> très utilisé avec le <em>langage markdown</em>. L'intégration avec GTK+4 est de manière générale améliorée.</p>
<p>Le raccourci clavier pour accéder aux émojis passent de <em>Ctrl+Shift+e</em> à <em>Ctrl+,</em> par défaut.</p>
<p><strong>La méthode d'entrée par défaut pour les langues indo-aryennes passe de Inscript vers Enhanced Inscript keymaps.</strong>
L'objectif est d'utiliser <a href="https://standardsbis.bsbedge.com/BIS_searchstandard.aspx?Standard_Number=IS+16350&id=22277" hreflang="fr">le dernier standard indien</a> sur le sujet avant son inclusion progressive dans GNOME en amont.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F35/GNOME-Multitache.png" title="GNOME-Multitache.png, oct. 2021"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F35/.GNOME-Multitache_m.png" alt="GNOME-Multitache.png, oct. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Multitache.png, oct. 2021" /></a></p>
<h3>Administration système</h3>
<p><strong>L'image de base de Fedora ne fournit plus les paquets <em>sssd-client</em> et <em>util-linux</em></strong> pour réduire la taille des conteneurs avec Fedora. On gagne ainsi 13 Mio sur les 122 Mio de l'image minimale soit un gain d'environ 10%.</p>
<p>En lien avec ce changement, <strong>le cache de SSSD pour les utilisateurs locaux peut être activé ou désactivé à chaud, et il n'est plus lancé par défaut dorénavant.</strong> Cela permet d'avoir un système pleinement fonctionnel même quand il est manquant, et de limiter son impact sur le système quand on n'en a pas besoin.</p>
<p><strong>L'installateur Anaconda prend en charge des <em>fichiers de profil</em> et non plus des <em><a href="https://anaconda-installer.readthedocs.io/en/latest/configuration-files.html?highlight=default_partitioning#product-configuration-files" hreflang="en">fichiers de configuration de produits</a></em> pour être plus générique.</strong></p>
<p>En fait dans le dossier <em>/etc/anaconda/profile.d</em>, il y a plusieurs fichiers pour configurer l'installation. Par exemple le fichier de configuration <em>fedora-workstation.conf</em> défini que l'environnement par défaut c'est Workstation (qui de fait est GNOME), il spécifie un fichier CSS pour l'habillage d'Anaconda, puis il dit aussi d'ignorer la configuration de l'utilisateur et du réseau car cela est géré au niveau de GNOME. Si on regarde du côté du serveur on a le fichier <em>fedora-server.conf</em> qui définie que le partitionnement par défaut doit utiliser LVM avec un système de fichier xfs d'au moins 2 Gio pour la racine.</p>
<p>C'est en somme la logique qui permet avec un seul logiciel de gérer des configurations différentes sans trop de maintenance. Seulement le choix de ces fichiers se basaient sur les éléments suivants dans l'ordre :</p>
<ul>
<li>Les paramètres du noyau <em>inst.product</em> et <em>inst.variant</em> ;</li>
<li>Les variables <em>Product</em> et <em>Variant</em> dans le fichier <em>.buildstamp</em> ;</li>
<li>Ou la variable <em>NAME</em> du fichier <em>/etc/os-release</em>.</li>
</ul>
<p>Seulement cela était fragile car reliés aux noms officiels de Fedora Linux et de ses variants. Le nom du système a changé (lire plus bas), cela imposait des astuces pour gérer le cas des images <em>boot.iso</em> ou <em>Live</em> en créant notamment des faux produits.</p>
<p>Pour simplifier cela la conception repose sur des identifiants uniques à la place. L'option du noyau devient alors <em>inst.profile</em> et les variables <em>ID</em> et <em>VARIANT_ID</em> pour le fichier <em>os-release</em>.</p>
<p><strong>L'image Fedora Cloud utilise le système de fichiers btrfs par défaut.</strong> Cela rejoint Fedora Workstation qui s'en sert depuis la version 33. Ainsi cette image peut tirer parti des avantages de btrfs comme la compression transparente, l'intégration des cgroups, les clichés système, le redimensionnement ou la gestion automatique des sous-volumes.</p>
<p><strong>Les mots de passe des utilisateurs dans <em>/etc/shadow</em> sont hashés par <em>yescrypt</em> par défaut.</strong> Cela suit les distributions ALT Linux, Debian testing, et Kali Linux 2021.1+ qui ont déjà fait ce choix. Les avantages de yescrypt par rapport à <em>sha256crypt</em> et <em>sha512crypt</em> utilisés jusqu'ici sont :</p>
<ul>
<li>Il peut avoir plus de 90 bits d'entropie pour le sel, à savoir au delà des 120 bits recommandée par la NIST ;</li>
<li>Il est plus difficile de faire un déni de service au niveau du CPU en lui soumettant des mots de passe longs ;</li>
<li>C'est plus difficile de deviner la longueur du mot de passe en fonction du temps de traitement ;</li>
<li>Il utilise une fonction de dérivation de clé.</li>
</ul>
<p><strong>La mise à jour d'un paquet ayant un service systemd au niveau utilisateur mènera à son relancement à la fin de la mise à jour.</strong> Auparavant cela n'était fait que pour systemd en tant que PID 1 au niveau système. Ces services sont identifiables avec le nom <em>user@<uid>.service</em> qui répondent aux commandes <em>systemd --user</em>. Cela est particulièrement utile pour pouvoir relancer le service de <em>pipewire</em> pour la gestion du son.</p>
<p><strong>Le gestionnaire de virtualisation <em>libvirt</em> a un démon par module dorénavant pour plus de souplesse et de fiabilité.</strong> Le service <em> libvirtd.service</em> est supprimé en faveur de <em>virtqemud.service</em>, <em>virtxend.service</em>, <em>virtlxcd.service</em>, <em>virtinterfaced.socket</em>, <em>virtnetworkd.socket</em>, <em>virtnodedevd.socket</em>, <em>virtnwfilterd.socket</em>, <em>virtproxyd.socket</em>, <em>virtsecretd.socket</em> et <em>virtstoraged.socket</em>.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F35/GNOME-Energie.png" title="GNOME-Energie.png, oct. 2021"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F35/.GNOME-Energie_m.png" alt="GNOME-Energie.png, oct. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Energie.png, oct. 2021" /></a></p>
<p>Ainsi seuls les services nécessaires sont lancés ce qui peut réduire significativement le temps de chargement de libvirt. Et en cas de problème dans un service, les autres peuvent potentiellement tourner sans problèmes ce qui n'était pas le cas avant, une erreur était fatale à l'ensemble. SELinux pourra aussi à terme en tirer profit pour avoir une politique plus fine, la politique actuelle étant assez large car devant autoriser quasiment tout à libvirt qui en avait besoin.</p>
<p><strong>La bibliothèque Cyrus SASL passe de Berkeley DB à GDBM pour la gestion des bases de données.</strong> Les paquets concernés auront leurs bases de données automatiquement converties via la commande :</p>
<pre>
cyrusbdb2current <sasldb path> <new_path>
</pre>
<p>Cela est dû entre autres à la licence de <em>libdb</em> qui est devenue plus restrictive.</p>
<p><strong>Mise à jour du pare-feu dynamique firewalld à la version 1.1.0.</strong> Cette version s'autorise un toilettage bienvenu en réduisant ses dépendances, en supprimant le support de tftp-client et de Python 2 alors que iptables et l'interface Direct sont dépréciés. Les règles NAT sont déplacées dans la famille inet ce qui réduit la taille des règles pour les utilisateurs d'ipset, qui étaient jusqu'ici dupliquées entre IPv4 et IPv6. La cible défaut est proche de la cible rejet pour améliorer la cohérence dans leur comportement. Le premier n'autorise en plus que les paquets ICMP. Deux zones de même niveau de confiance peuvent également s'échanger des paquets ce qui est le comportement attendu avec les autres pare-feu ayant le concept de zones.</p>
<p><strong>Suppression du paquet <em>authselect-compat</em></strong>, de fait l'outil <em>authconfig</em> disparaît au profit de <em>authselect</em> qui est mis par défaut depuis Fedora 28.</p>
<p><strong>Le paquet <em>libusb</em> est renommé <em>libusb-compat-0.1</em> et <em>libusbx</em> en <em>libusb1</em>.</strong> Ce nommage est plus conforme avec la nomenclature du projet officiel.</p>
<p><strong>Mise à jour de RPM à la version 4.17.</strong> Les erreurs à l'installation sont mieux gérées. Les macros sont améliorées et peuvent se complexifier en tirant profit d'une meilleure intégration du langage Lua. Les bibliothèques n'ont plus besoin de la permission <em>exécutable</em> pour la génération des dépendances ce qui améliore la qualité des paquets.</p>
<h3>Développement</h3>
<p><strong>La collection d'outils binutils passe à la version 2.37.</strong> Il prend en charge notamment plus d'instructions des architectures x86_64 et AArch64. L'éditeur de liens et l'assembleur bénéficient de plus d'options.</p>
<p><strong>La bibliothèque C Glibc 2.34 est proposée.</strong> Les bibliothèques libpthread, libdl, libutil et libanl sont inclus dans la libc, rendant inutile l'ajout de ces bibliothèques lors de l'édition des liens. Des bibliothèques statiques vides sont fournies pour garantir la compatibilité avec l'existant. Sinon beaucoup de nettoyage et de changements mineurs, comme le support des dernières fonctions du noyau Linux.</p>
<p><strong>La suite LLVM passe la 13e version.</strong> Les paquets <em>llvm12</em> et <em>clang12</em> sont fournis pour garantir la compatibilité. Cette version apporte un nouveau frontend pour le langage Fortran : Flang. Ajout de la prise en charge de quelques instructions Armv9-A : Realm Management Extension (RME) et Scalable Matrix Extension (SME). Clang gère mieux OpenCL et utilise par défaut sa version 1.2. Et d'autres changements divers dans le formateur de code de Clang et son analyseur statique.</p>
<p><strong>La bibliothèque généraliste de C++, Boost, appuie sur le champignon jusqu'à la version 1.76.</strong> Comme souvent, beaucoup d'améliorations diverses dans l'ensemble des modules. De manière plus notable, le module Boost.Math abandonne la prise en charge de C<ins>03, tandis que Boost.Multiprecision exige du code compilé en C</ins>1 ou supérieur. Le module Boost.DLL renomme boost::dll::import en boost::dll::import_symbol pour éviter une collision de nommage avec la nouvelle norme C++20.</p>
<p><strong>Node.js 16 est proposé par défaut.</strong> Les versions 14 et 12 restent disponibles dans les modules facultatifs. Le moteur JavaScript passe ainsi à la version 9.4 qui améliore les performances et fournit les dernières fonctionnalités de JavaScript. De même que l'utilitaire npm évolue avec la version 8.0.0. Le support expérimental des Web Streams API est introduit.</p>
<p><strong>Le langage Python 3.10 est déployé pendant que Python 3.5 est entièrement retiré.</strong> Les nouveaux mots clés <em>match / case</em> sont introduits pour le filtrage par motif, fonctionnalité qu'on retrouve dans de nombreux langages modernes ou fonctionnels. Les messages d'erreurs sont aussi plus clairs avec des suggestions de correction.</p>
<p><strong>Le célèbre générateur de documentation en Python, Sphinx, veille sur la 4e version.</strong> Il passe notamment à la version 3 de MathJax pour les formules mathématiques. Il prend en charge docutils-0.17 pour le rendu.</p>
<p><strong>Le langage Perl perle vers la version 5.34.</strong> La syntaxe expérimentale pour les exceptions <em>try/catch</em> est ajoutée. Il est possible d'utiliser une autre syntaxe pour les nombres en octal avec <em>0o123_456</em>. Enfin il est possible d'ajouter librement des espaces au sein d'accolades comme <em>\x{ FFFC }</em>. Une fuite mémoire importante dans le module des expressions régulières a été colmatée.</p>
<p><strong>Le langage de programmation fonctionnelle et concurrente Erlang 24 est disponible.</strong> Parmi les nouveautés il y a un nouveau compilateur JIT BeamAsm remplaçant le compilateur haute performance HiPE. Le module graphique wx a été entièrement réécrit basé sur la version 3 de la bibliothèque wxWidgets qui fourni aussi wxWebView.</p>
<p><strong>Son voisin Haskell bénéficie du compilateur GHC 8.10 et de sa distribution Stackage version 18.</strong> Il embarque un backend LLVM 9 pour la compilation. Il propose aussi un ramasse miette avec une faible latence. Une amélioration des performances est noté pour le filtrage par motif. Le langage bénéficie de quelques extensions.</p>
<p><strong>Le langage PHP 8.0 fait son apparition.</strong> Tout d'abord il introduit deux compilateurs JIT pour être évalués, offrant des performances similaires à la voie classique pour les grosses applications type Wordpress. Il apporte la possibilité de nommer les arguments lors de l'appel à une fonction pour améliorer la souplesse et la lisibilité. Comme Python il ajoute le mot clé <em>match</em> pour faire du filtrage par motif. Le Nullsafe est introduit pour éviter lors d'une chaine d'appels de devoir vérifier si chaque élément est non null, si un des éléments est null, l'évaluation de la chaine s'arrête automatiquement ce qui améliore la fiabilité et la lisibilité. Enfin la comparaison entre un nombre et une chaine de caractère est plus logique et le comportement plus cohérent.</p>
<p><strong>L'environnement de compilation de binaires Windows, MinGW, est proposé à la version 9.0.0.</strong> Son apport principal est la modernisation de la chaine de compilation GNU avec GCC 11 notamment.</p>
<p><strong>La bibliothèque graphique SDL 2.0 fournira la gestion de la compatibilité avec la version 1.2</strong>, plutôt que l'installation de cette ancienne version. Cela signifie que le paquet <em>sdl12-compat</em> est ajouté permettant d'exécuter des jeux n'ayant pas migrés. Ce changement apporte de nombreux avantages comme la prise en charge correcte de Wayland pour l'affichage, de Pipewire pour l'audio et des manettes. De plus, SDL 2.0 étant maintenu contrairement à cette vieille version, les correctifs futurs pourront bénéficier à ces applications aussi.</p>
<p><strong>Le paquet <em>libmemcached</em> utilise le code de <em>libmemcached-awesome</em> au lieu du projet d'origine</strong>, qui n'est plus maintenu depuis 7 ans. Le tout reste compatible au niveau API et ABI.</p>
<p><strong>Debuginfod est utilisé par défaut pour obtenir les codes source et autres données de débogage en cas de nécessité</strong>, plutôt que de recourir à l'installation des paquets de débogage correspondant. Grâce à ce protocole, en cas de besoin, il téléchargera les ressources nécessaires depuis <a href="https://debuginfod.fedoraproject.org/" hreflang="fr">les serveurs de Fedora dédiés</a> ce qui est plus simple pour l'utilisateur, léger car tout le contenu du paquet n'est pas téléchargé et évite de polluer la base de données RPM avec des paquets qui ne serviront que temporairement.</p>
<p>Actuellement les fichiers ne sont conservés qu'une semaine en cache sur le disque dans le répertoire <em>$HOME/.cache</em>, mais cela est configurable ou peut être nettoyé à la main. Un minimum d'info est envoyé par HTTPS vers les serveurs de Fedora, pour essayer de conserver la confidentialité des utilisateurs : adresse IP, hash du contenu demandé, le nom du fichier source demandé, un User-Agent contenant l'architecture de la machine et la version de Fedora employée.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F35/GNOME-Menu_energie.png" title="GNOME-Menu_energie.png, oct. 2021"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F35/.GNOME-Menu_energie_m.png" alt="GNOME-Menu_energie.png, oct. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Menu_energie.png, oct. 2021" /></a></p>
<h3>Projet Fedora</h3>
<p><strong>Le fichier <em>/etc/os-release</em> renvoie le nom du système comme <em>Fedora Linux</em> et non <em>Fedora</em>.</strong> Cela met en avant la distinction entre le projet Fedora, son écosystème et Copr par rapport au système lui même, qui s'appelle Fedora Linux maintenant. Les produits spécifiques gardent quant à eux la dénomination usuelle, par exemple <em>Fedora Workstation</em> n'est pas renommée car il n'y a pas de confusion possible.</p>
<p>Chez les plus anciens cela évoque la fusion des dépôts Core et Extras ayant mené au renommage de <em>Fedora Core</em> en <em>Fedora</em> pour la magnifique version 7, sortie en 2007, il y a 14 ans déjà.</p>
<p><strong>La politique de choix du compilateur pour générer un paquet évolue pour laisser plus de latitude à l'empaqueteur.</strong> GCC ou Clang/LLVM peuvent être choisis par l'empaqueteur même si GCC est pleinement supporté ou non par le logiciel en question. Avant seulement GCC devait être utilisé, sauf si le projet ne gérait officiellement que Clang. Cette souplesse pour l'empaqueteur doit permettre de limiter la perte de temps en compilant le projet avec un compilateur qu'il maitrise mal, ou moins bien testé par le logiciel à compiler. Cette décision ne concerne pas le débogueur, ni l'éditeur de lien ou autres outils intervenant dans la chaine de compilation.</p>
<p><strong>La politique pour les paquets de Python a été mise à jour pour favoriser le travail commun avec Python et les autres distributions.</strong> L'idée est que le nom employé par le répertoire d'installation du paquet corresponde au nom utilisé par la PyPI pour ce même projet, au lieu d'utiliser le nom du paquet RPM qui ne correspond pas toujours. Cela permet de mieux faire le lien entre les deux mondes et d'éviter les conflits avec des projets Python installés autrement que par RPM.</p>
<p><strong>Par ailleurs, moins de paquets Python vont dépendre de <em> python3-setuptools</em>.</strong> En effet cet outil est de moins en moins utilisé par l'écosystème Python pour concevoir des paquets, au profit de <em>poetry</em> ou <em>flit</em> ce qui rendait cette dépendance systématique lourde et inutile.</p>
<p><strong>Un nouveau paquet <em>glibc-gconv-extra</em> est ajouté pour prendre en charge les formats d'encodage en dehors de UTF-*, unicode, ISO-8859-1, ISO8859-15, CP1252 et ANSI_X3.110</strong> pour gagner 8 Mio sur une image minimale. En effet seuls ces formats sont proposés par défaut avec Glibc. Cela permet aussi de plus facilement retirer des modules pour des encodages peu utilisés, et donc peu testés avec potentiellement des bogues et des failles associées. Seule l'image de compilation du projet Fedora ne l'installe pas par défaut pour l'instant.</p>
<p><strong>Les paquets seront compilés sans <em>-ffat-lto-objects</em> par défaut, les paquets qui en ont besoin devront l'ajouter eux même.</strong> Avec cette option, les fichiers objets étaient compilés et optimisés avec un langage intermédiaire LTO et étaient compilés normalement en même temps. Cela permettait d'utiliser les objets optimisés par LTO ou non selon les besoins. Supprimer par défaut cette option permet de supprimer l'étape de la compilation normale, seuls les objets optimisés avec LTO sont générés et exploités. Du coup on gagne du temps de compilation pour le paquet et on réduit la charge sur les serveurs de compilation.</p>
<p><strong>Import de la macro OpenSUSE pour définir la mémoire minimale nécessaire par constructeur du paquet durant le parallélisme :</strong></p>
<pre>
%limit_build -m 8192
</pre>
<p>pour éviter que les gros projets comme <em>ceph</em>, <em>chromium</em> ou<em>mcrouter</em> échouent par manque de mémoire disponible. Chromium peut par exemple en réclamer plus de 8 Gio en cas de compilation parallèle sur 4 cœurs à lui tout seul. Ces projets devaient jouer sur la variable <em>_smp_build_ncpus</em> pour réduire le nombre de CPUs disponibles pour limiter le pic de consommation mémoire, ce qui n'est pas très fiable d'une part, et d'autre part chaque mainteneur réinventait la roue sur le sujet ce qui dégradait les performances de compilation en dehors de ces pics mémoire importants.</p>
<p><strong>Lors de la construction d'un paquet RPM, le chemin RPATH sera vérifié et pourra faire échouer la génération du paquet s'il ne respecte pas les consignes du projet Fedora.</strong> Certains logiciels utilisent cette variable pour outrepasser l'éditeur de lien dynamique qui cherche les bibliothèques nécessaires à l'exécution du logiciel dans le système. Si cela peut être utile pour pointer vers des répertoires privées et de fait non standard, si cela est mal fait cela peut rendre la variable <em>LD_LIBRARY_PATH</em> inopérante pour l'utilisateur ou de présenter un risque de sécurité car le chemin pointé n'est pas géré par le système avec potentiellement un accès large en écriture.</p>
<p>N'est plus accepté :</p>
<ul>
<li>Un RPATH pointant vers <em>/usr/lib</em> ou <em>/usr/lib64</em> qui sont standards et donc redondants ;</li>
<li>Les chemins invalides ;</li>
<li>Les chemins relatifs pour des raisons de sécurité ;</li>
<li>Un chemin vide ;</li>
<li>Tout chemin contenant <em>..</em> .</li>
</ul>
<p><strong>Les champs <em>Release</em> et <em>changelog</em> d'un paquet RPM peuvent être autogénérés par rpmautospec.</strong> Ces macros se basent sur les informations fournies par <em>git</em> pour définir la version et les changements opérés depuis la dernière fois, ce qui peut permettre de gagner du temps pour l'empaquetage des paquets en réduisant l'intervention manuelle.</p>
<h3>La communauté francophone</h3>
<h4>L'association</h4>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Illustrations/Logo.png" alt="Logo.png, oct. 2017" style="display:table; margin:0 auto;" title="Logo.png, oct. 2017" /></p>
<p><a href="https://www.borsalinux-fr.org/" hreflang="fr">Borsalinux-fr</a> est l'association qui gère la promotion de Fedora dans l'espace francophone. Nous constatons depuis quelques années une baisse progressive des membres à jour de cotisation et de volontaires pour prendre en main les activités dévolues à l'association.</p>
<p>Nous lançons donc un appel à nous rejoindre afin de nous aider.</p>
<p>L'association est en effet propriétaire du <a href="https://www.fedora-fr.org/" hreflang="fr">site officiel de la communauté francophone de Fedora</a>, organise des évènements promotionnels comme les Rencontres Fedora régulièrement et participe à l'ensemble des évènements majeurs concernant le libre à travers la France principalement.</p>
<p>Si vous aimez Fedora, et que vous souhaitez que notre action perdure, vous pouvez :</p>
<ul>
<li><a href="https://www.borsalinux-fr.org/pages/Adh%C3%A9rer" hreflang="fr">Adhérer à l'association</a> : les cotisations nous aident à produire des goodies, à nous déplacer pour les évènements, à payer le matériel ;</li>
<li>Participer sur le forum, les listes de diffusion, à la réfection de la documentation, représenter l'association sur différents évènements francophones ;</li>
<li>Concevoir des goodies ;</li>
<li>Organiser des évènements type Rencontres Fedora dans votre ville.</li>
</ul>
<p>Nous serions ravis de vous accueillir et de vous aider dans vos démarches. Toute contribution, même minime, est appréciée.</p>
<p>Si vous souhaitez avoir un aperçu de notre activité, vous pouvez participer à nos réunions hebdomadaires chaque lundi soir à 20h30 (heure de Paris) sur IRC (canal #fedora-meeting-1 sur Libera).</p>
<h4>La documentation</h4>
<p>Depuis juin 2017, un grand travail de nettoyage a été entrepris sur la documentation francophone de Fedora, pour rattraper les 5 années de retard accumulées sur le sujet.</p>
<p>Le moins que l'on puisse dire, c'est que le travail abattu est important : près de 90 articles corrigés et remis au goût du jour.
Un grand merci à Charles-Antoine Couret, Nicolas Berrehouc, Édouard Duliège, José Fournier et les autres contributeurs et relecteurs pour leurs contributions.</p>
<p>L'équipe se réunit tous les lundis soir après 21h (heure de Paris) sur IRC (canal #fedora-doc-fr sur Libera) pour faire progresser la documentation par un travail collaboratif. Le reste de la semaine cela se passe sur le forum.</p>
<p>Si vous avez des idées d'articles ou de corrections à effectuer, que vous avez une compétence technique à retransmettre, n'hésitez pas à participer.</p>
<h3>Comment se procurer Fedora Linux 35 ?</h3>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Illustrations/.Mediawriter_s.png" alt="Mediawriter.png, oct. 2018" style="display:table; margin:0 auto;" title="Mediawriter.png, oct. 2018" /></p>
<p>Si vous avez déjà Fedora Linux 34 ou 33 sur votre machine, vous pouvez faire une <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Mise_%C3%A0_niveau_de_Fedora" hreflang="fr">mise à niveau vers Fedora Linux 35</a>. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.</p>
<p>Autrement, pas de panique, vous pouvez <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9charger_Fedora" hreflang="fr">télécharger Fedora Linux</a> avant de <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Guide_d%27installation_de_Fedora_en_images" hreflang="fr">procéder à son installation</a>. La procédure ne prend que quelques minutes.</p>
<p>Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.</p>
<p>De plus, pour éviter les mauvaises surprises, nous vous recommandons aussi de lire au préalable <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Common_F35_bugs" hreflang="fr">les bogues importants connus à ce jour pour Fedora Linux 35</a>.</p>[F35] Participez à la semaine de tests chargée : noyau 5.14, GNOME 41, Audio et internationalisationurn:md5:3b6f45972a23a5d442545384ec6a20a92021-09-10T00:57:00+02:002021-09-10T00:57:00+02:00RenaultFedoraFedoraFedora-frjournée de testsPlanet-LibreQARawhide <p>Aujourd'hui, cette semaine de début septembre, est une semaine dédiée à plusieurs tests : noyau 5.14, GNOME 41, Audio et internationalisation
En effet, durant le cycle de développement, l'équipe d'assurance qualité dédie quelques journées autours de certains composants ou nouveautés afin de remonter un maximum de problèmes sur le sujet.</p>
<p>Elle fournit en plus une liste de tests précis à effectuer. Il vous suffit de les suivre, comparer votre résultat au résultat attendu et le notifier.</p>
<h3>En quoi consiste ce test ?</h3>
<p>Nous sommes proches de la diffusion de Fedora 35 édition Beta. De nombreuses nouveautés sont bien avancées dans leur développement et doivent être fiabilisés avant la version finale qui sortira fin octobre.</p>
<p>Les tests pour le noyau sont :</p>
<ul>
<li><a href="https://fedoraproject.org/wiki/QA:Testcase_kernel_regression" hreflang="en">Exécuter les tests automatiques</a>.</li>
</ul>
<p>Pour GNOME 41 ils consistent en :</p>
<ul>
<li>La détection de la mise à niveau de Fedora par GNOME Logiciels ;</li>
<li>Le verrouillage et déverrouillage d'écran ;</li>
<li>Le bon fonctionnement du navigateur Web, de Cartes, de Musique, de Disques et du Terminal ;</li>
<li>La connexion / déconnexion et changement d'utilisateurs ;</li>
<li>Le fonctionnement du son, notamment détection de la connexion ou déconnexion d'écouteurs ou casques audios ;</li>
<li>Le fonctionnement global du bureau : les activités, les paramètres, les extensions.</li>
<li>Possibilité de lancer les applications graphiques depuis le menu.</li>
</ul>
<p>Pour l'audio, cela vérifie :</p>
<ul>
<li>Vérifier que pipewire est bien utilisé par défaut ;</li>
<li>Le fonctionnement des applications avec de l'audio, avec ALSA ou Jack comme backend ;</li>
<li>La configuration du son dans le centre de contrôle de GNOME et de pavucontrol ;</li>
<li>La gestion des périphériques audio dont par Bluetooth.</li>
</ul>
<p>Enfin pour l’internationalisation c'est :</p>
<ul>
<li>Le bon fonctionnement d'ibus pour la gestion des entrées claviers ;</li>
<li>La personnalisation des polices de caractères ;</li>
<li>L'installation automatique des paquets de langues des logiciels installés suivant la langue du système ;</li>
<li>La traduction fonctionnelle par défaut des applications ;</li>
<li>Les nouvelles dépendances des paquets de langue pour installer les polices et les entrées de saisie nécessaires.</li>
</ul>
<h3>Comment y participer ?</h3>
<p>Le calendrier pour cette semaine est comme suit :</p>
<ul>
<li><a href="https://testdays.fedoraproject.org/events/116" hreflang="en">L'internationalisation</a> du 7 au 13 septembre ;</li>
<li><a href="https://testdays.fedoraproject.org/events/118" hreflang="en">GNOME 41</a> du 9 au 16 septembre ;</li>
<li><a href="https://testdays.fedoraproject.org/events/119" hreflang="en">Noyau 5.14</a> du 12 au 19 septembre ;</li>
<li><a href="https://testdays.fedoraproject.org/events/117" hreflang="en">Audio</a> le 15 septembre.</li>
</ul>
<p>Visitez ces pages le jour J, suivez les instructions et communiquez vos résultats dessus.</p>
<p>Si vous avez besoin d'aide lors du déroulement des tests, n'hésitez pas de faire un tour sur IRC pour recevoir un coup de main sur les canaux #fedora-test-days et #fedora-fr (respectivement en anglais et en français) sur le serveur Libera.</p>
<p>En cas de bogue, il est nécessaire de le rapporter sur le <a href="https://bugzilla.redhat.com/index.cgi" hreflang="en">BugZilla</a>. Si vous ne savez pas faire, n'hésitez pas à consulter <a href="http://doc.fedora-fr.org/wiki/Apprendre_%C3%A0_rapporter_un_bogue" hreflang="fr">la documentation correspondante</a>.</p>
<p>De plus, si une semaine est dédiée à ces tests, il reste possible de les effectuer quelques jours plus tard sans problème ! Les résultats seront globalement d'actualité.</p>Revue de presse de Fedora 34urn:md5:3934d3007b1cf35908c798be88bcec502021-05-16T14:12:00+02:002021-05-16T14:12:00+02:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-LibreRevue de presse <p>Cela fait depuis Fedora 19 que je publie sur la liste de diffusion de Fedora-fr une revue de presse de chaque sortie d'une nouvelle version. Récapituler quels sites en parle et comment. Je le fais toujours deux semaines après la publication (pour que tout le monde ait le temps d'en parler). Maintenant, place à Fedora 34 !</p>
<p>Bien entendu je passe sous silence mon blog et le forum de fedora-fr.
Je prends le parti pris de parfois pointer les annonces de la Bêta quand elles sont plus complètes pour décrire les nouveautés que pour la version finale. C'est notamment le cas de NextINpact qui évidemment ont toujours un petit mot que la version sort en version finale. <img src="https://blog.fedora-fr.org/renault/?pf=wink.svg" alt=";-)" class="smiley" /></p>
<h3>Sites web d'actualité</h3>
<ul>
<li><a href="https://linuxfr.org/news/fedora-34-du-nouveau-logo-versions-de-logiciels-documentation-et-un-peu-de-borsalinux" hreflang="fr">Linuxfr</a> ;</li>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/lebrief/46915/fedora-34-disponible-en-version-finale" hreflang="fr">NextINpact</a> ;</li>
<li><a href="https://linux.developpez.com/actu/314685/Fedora-Linux-34-est-officiellement-disponible-en-telechargement-et-vient-avec-GNOME-40-le-noyau-Linux-5-11-et-plus-encore/" hreflang="fr">Développez.com</a> ;</li>
<li><a href="https://www.toolinux.com/?ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-sortie-prochaine-de-fedora-34" hreflang="fr">Toolinux</a> ;</li>
<li><a href="https://www.programmez.com/actualites/fedora-34-est-disponible-32122" hreflang="fr">Programmez</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 5 sites sur les 25 contactés.</p>
<h3>Blogs, sites persos ou sites non contactés</h3>
<ul>
<li><a href="https://www.numetopia.fr/fedora-34-est-disponible-quoi-de-neuf/" hreflang="fr">Numétopia</a> ;</li>
<li><a href="https://www.linuxed.net/fedora-34-est-de-sortie/" hreflang="fr">Linuxed</a> ;</li>
<li><a href="https://www.linuxadictos.com/fr/fedora-34-llega-tras-una-semana-de-retraso-con-gnome-40-como-su-principal-atractivo.html" hreflang="fr">Linux Adictos</a> ;</li>
<li><a href="https://bananefraise.com/test-du-superbe-fedora-workstation-34-avec-gnome-40/" hreflang="fr">Banane Fraise</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 4 sites.</p>
<h3>Bilan</h3>
<p>Le nombre de sites parlant de Fedora 34 est stable.</p>
<p>La semaine de sa sortie, nous avons eu globalement une augmentation de visites par rapport à la semaine d'avant de cet ordre là :</p>
<pre></pre>
<ul>
<li>Forums : hausse de 14,8% (environ 800 visites en plus)</li>
<li>Documentation : hausse d'environ 4,7% (soit environ 250 visites en plus)</li>
<li>Le site Fedora-fr : hausse de 23,8% (soit 130 visites en plus)</li>
<li>Borsalinux-fr : hausse de 227% (soit 41 visites en plus)</li>
</ul>
<p>Si vous avez connaissance d'un autre lien, n'hésitez pas à partager !
Rendez-vous pour Fedora 35.</p>Rétrospective de l'adoption du nouveau logo de Fedoraurn:md5:58ee59273d6de210f881e8cb3db0c56a2021-05-02T12:45:00+02:002021-05-02T12:45:00+02:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-Libre <p>L’équipe <em>design</em> de Fedora a travaillé depuis fin 2018 sur un changement du logo de Fedora. L’équipe a proposé deux possibilités et obtenu des retours constructifs, permettant d'aboutir au résultat final.</p>
<p>Si vous lisez l’anglais ou si vous souhaitez voir l’ensemble des tests intermédiaires, je vous conseille de lire <a href="https://blog.linuxgrrl.com/2019/01/09/which-new-fedora-logo-design-do-you-prefer/" hreflang="fr">cet excellent article</a> qui présente le sujet. Ce qui suit en résume l’essentiel.</p>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Logo/fedora_logo.svg" alt="fedora_logo.svg, avr. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="fedora_logo.svg, avr. 2021" /></p>
<h3>Historique</h3>
<p>Il y a déjà eu deux versions du logo de Fedora, comme vous pouvez le voir ci‐dessous. Ce n’est donc pas un changement inédit même si le précédent date un peu, à savoir vers l’année 2005.</p>
<p>Premier logo :
<img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Logo/Fedora_Core.png" alt="Fedora_Core.png, janv. 2019" style="display:table; margin:0 auto;" title="Fedora_Core.png, janv. 2019" /></p>
<p>Second et actuel logo :
<img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Logo/fedora-2005.png" alt="fedora-2005.png, janv. 2019" style="display:table; margin:0 auto;" title="fedora-2005.png, janv. 2019" /></p>
<h3>Pourquoi ce changement ?</h3>
<h4>Logo complexe à travailler</h4>
<p>Tout d’abord il y a un problème dans le rendu. Le logo actuel contient plusieurs couleurs, ce qui complexifie la réalisation de produits dérivés ou les rend plus chers suivant le prestataire. C’est un élément important pour la réalisation de la communication autour du projet.</p>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Logo/Fedora-decomposition.png" alt="Fedora-décomposition.png, janv. 2019" style="display:table; margin:0 auto;" title="Fedora-décomposition.png, janv. 2019" /></p>
<p>Ensuite, cela rend le logo plus difficilement visible en cas de fond foncé, en particulier avec un fond bleu. Cela est particulièrement le cas pour la réalisation de fonds d’écran ou de pochettes CD. Pour les pochettes CD, il n’était pas rare que l’équipe graphique ruse un peu en utilisant un dégradé de bleu et en positionnant le logo de Fedora sur la partie claire. Mais pour le rendu d’un site Web, il est plus délicat de s’assurer de la position du logo par rapport à la clarté du bleu du fond de page, suivant la taille de l’écran du visiteur.</p>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Logo/Jacquette-F12.png" alt="Jacquette-F12.png, janv. 2019" style="display:table; margin:0 auto;" title="Jacquette-F12.png, janv. 2019" /></p>
<p>De par la composition du logo — un texte plus la bulle avec le fameux F —, il est difficile de centrer les éléments et de calculer les espaces entre les éléments, que ce soit pour un centrage vertical ou horizontal.</p>
<p>Enfin, la police choisie à l’époque souffre d’un défaut. Le <em>a</em> final ressemble trop à un <em>o</em>, ce qui gêne, bien entendu, la communication.</p>
<h4>Confusion possible</h4>
<p>La bulle de Fedora avec son <em>F</em> ressemble trop au logo de Facebook. Si cela peut prêter à sourire, les logos étant quand même différents, il est en effet courant (pour l’avoir vécu comme d’autres ambassadeurs) que les personnes qui ne sont pas du milieu confondent les deux. Et, en effet, c’est une remarque apparemment récurrente depuis 2009-2010, quand le réseau social a commencé à se répandre.</p>
<h4>Question de cohérence, pour la liberté !</h4>
<p>Fedora se veut être une distribution libre. C’est un élément important du projet. Mais jusqu’ici la police choisie pour former le texte du logo n’était pas libre. C’est en effet <a href="https://processtypefoundry.com/fonts/bryant-2/" hreflang="fr">la version 2005 de Bryant</a>. À l’époque, c’était justifié car il y avait assez peu de polices libres de qualité, mais depuis les temps ont changé. Red Hat, Google, d’autres entreprises et des amateurs ont travaillé sur la question, le choix aujourd’hui est bien plus large. Pour respecter les principes du projet, abandonner une police propriétaire semble évident.</p>
<h3>Cheminement</h3>
<p>Le travail a été amorcé suite à une <a href="https://lists.fedoraproject.org/archives/list/council-discuss@lists.fedoraproject.org/thread/MWID37H4ANPB7PWUOOTZBDFUOP2HMM5W/" hreflang="en">discussion au sein du Conseil en octobre 2018</a>. Qui a mené à <a href="https://pagure.io/design/issue/620" hreflang="en">l’ouverture d’un ticket auprès de l’équipe design</a>. Il y a eu pas mal d’essais et de réflexion en jouant sur le logo. Jouer sur le <em>F</em>, le symbole infini, sur la perspective ou encore en modifiant la bulle.</p>
<p>Ce n’est pas une décision qui a été prise à la légère, changer un logo a un gros impact. Il faudra en effet changer toutes les références de ce logo au fur et à mesure. Sur le site du projet ainsi que sur les sites non officiels, mais liés à Fedora comme <em>fedora-fr.org</em>.</p>
<p>Mais à cause de l’inertie du logo actuel, adopter le prochain prendra du temps. Que ce soit dans les sites d’actus, dans les produits dérivés employés et distribués, sur les différents sites où Fedora est mentionnée comme Wikipédia, etc.</p>
<p>C'est pourquoi le processus a pris du temps. Début janvier 2019 seulement l'équipe graphique a proposé à la communauté deux propositions, visibles plus bas, afin de collecter des retours pour améliorer le rendu et choisir l'un des deux.</p>
<p>Et finalement fin mars 2019, <a href="https://pagure.io/Fedora-Council/tickets/issue/248" hreflang="fr">le Conseil de Fedora</a> a rendu son verdict final, ce qui a autorisé d'entamer les procédures pour son adoption, comme vérifier auprès des avocats de Red Hat si ce logo ne pose pas de problèmes ou débuter la campagne de promotion pour son adoption définitive.</p>
<h3>Résultat</h3>
<p>Les deux illustrations sont les premières propositions qui montrent les différentes déclinaisons du logo et donnent un exemple d’usage. La police retenue est <a href="https://fonts.google.com/specimen/Comfortaa" hreflang="fr">Confortaa</a> de Johan Aakerlund. Elle a été légèrement modifiée pour l’occasion.</p>
<p>Voici la première proposition :
<img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Logo/Proposition1.png" alt="Proposition1.png, janv. 2019" style="display:table; margin:0 auto;" title="Proposition1.png, janv. 2019" /></p>
<p>Et la deuxième :
<img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Logo/Proposition2.png" alt="Proposition2.png, janv. 2019" style="display:table; margin:0 auto;" title="Proposition2.png, janv. 2019" /></p>
<p>La version définitive choisie s'est basée sur la première proposition car elle plus proche du logo actuel. Elle a été retravaillée à partir des différents avis, <a href="https://blog.linuxgrrl.com/2019/02/06/fedora-logo-redesign-update/" hreflang="fr">ce peaufinage est expliqué sur le blog de Máirín Duffy</a>. Et voici le rendu final :</p>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Logo/Nouveau_logo_final_de_Fedora.png" alt="Nouveau_logo_final_de_Fedora.png, avr. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="Nouveau_logo_final_de_Fedora.png, avr. 2021" /></p>Fedora 34 sort orné d'un nouveau logourn:md5:cbfb681bc50bdcfb3fc8f3b1214873622021-04-27T16:00:00+02:002021-04-27T19:05:45+02:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-LibreSortie <p>En ce mardi 27 avril, les utilisateurs du Projet Fedora seront ravis d'apprendre la disponibilité de la version Fedora 34.</p>
<p>Fedora est une distribution communautaire développée par le projet Fedora et sponsorisée par Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora peut se voir comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.</p>
<p>Fedora garde un rôle central dans le développement de ces nouveautés via le développement en amont. En effet, les développeurs de la distribution contribuent également directement au code d’un certain nombre de logiciels libres contenus dans la distribution, dont le noyau Linux, GNOME, NetworkManager, PackageKit, PulseAudio, Wayland, systemd, la célèbre suite de compilateurs GCC, etc. <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Red_Hat_contributions" hreflang="fr">Cliquez ici pour voir l’ensemble des contributions de Red Hat</a>.</p>
<p>Cela a été aussi abordé dans une série d'articles <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Apports_de_Fedora_%C3%A0_l%27%C3%A9cosyst%C3%A8me_du_Logiciel_Libre" hreflang="fr">ici</a>, <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Apports_de_Fedora_%C3%A0_l%27%C3%A9cosyst%C3%A8me_du_Logiciel_Libre_partie_2" hreflang="fr">là</a> et <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Apports_de_Fedora_%C3%A0_l%27%C3%A9cosyst%C3%A8me_du_Logiciel_Libre_partie_3" hreflang="fr">par ici encore</a>.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F34/GNOME-Bureau.png" title="GNOME-Bureau.png, avr. 2021"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F34/.GNOME-Bureau_m.png" alt="GNOME-Bureau.png, avr. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Bureau.png, avr. 2021" /></a></p>
<p>Notons que cette nouvelle version de Fedora introduit la nouvelle version de son logo, dont l'historique et les détails sont fournis dans un autre article.</p>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F34/fedora_logo.svg" alt="fedora_logo.svg, avr. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="fedora_logo.svg, avr. 2021" /></p>
<h3>Expérience utilisateur</h3>
<p><strong>Passage à GNOME 40.</strong> Derrière ce changement de numérotation, abandonnant le format <em>3.x</em> se cachent plusieurs changements d'envergure.</p>
<p>Si l'interface du bureau semble inchangée en prime abord, les bureaux virtuels sont organisés de manière horizontale et non plus verticale. Cela correspond mieux à l'organisation de ces espaces de travail dans les autres systèmes ou même chez GNOME 2 en son temps. La nouvelle ergonomie est mieux adaptée en cas d'usage multi écran, les écrans étant souvent placés les uns à côté des autres.</p>
<p>Le dock applicatif est aussi situé en bas et dispose d'une séparation entre les applications épinglées de celles en cours d'exécution seulement.</p>
<p>Le navigateur <em>Web</em> a de nouveaux onglets, qui peuvent maintenant défiler et avec un style plus cohérent avec le reste des applications GNOME. Il peut afficher aussi les suggestions de recherches de Google, en option.</p>
<p>Le navigateur de <em>Fichiers</em> bénéficie d'une meilleure estimation du temps restant pour les opérations comme les copies ou les suppressions. Il prend en charge la saisie d'un mot de passe pour extraire une archive. L'interface des préférences des applications a été remaniée.</p>
<p>Le centre de contrôle a déplacé les paramètres concernant la disposition clavier de <em>Pays et langues</em> vers <em>Clavier</em> pour des raisons ergonomiques. Si votre constructeur l'a renseigné dans l'UEFI, le nom du modèle de votre machine apparaît dans <em>À propos</em>.</p>
<p>L'application <em>Cartes</em> peut afficher des infobulles concernant des lieux en se basant sur le contenu de Wikipédia, et il peut afficher le nom local du lieu également.</p>
<p>L'application <em>Météo</em> a été graphiquement rafraîchie, avec possibilité de voir le détail sur 48h ou le global sur dix jours. Graphiquement aussi beaucoup d'icônes des applications GNOME ont été redessinées ou des parties de l'interface modernisées comme dans Fichiers, Web, Disques, Polices, Agenda, Photos et Moniteur système.</p>
<p><strong>L'environnement de bureau Xfce fait tourner la roue vers sa version 4.16.</strong> Cette version majeure débute par d'importants changements graphiques. La palette de couleurs et les icônes ont été redéfinies pour être plus modernes et cohérentes en essayant de suivre le concept de <em>Adwaita</em> adopté chez GNOME avec GNOME 3.</p>
<p>Dans le centre de configurations, les menus <em>applications préférées</em> et <em>associations de fichiers</em> ont fusionné pour configurer ces aspects en un seul endroit pour des raisons ergonomiques. Il permet aussi de configurer la mise à l'échelle de l'écran si votre écran le prend en charge.</p>
<p>Le navigateur de fichiers Thunar gère la mise en pause des opérations sur les fichiers et de gérer une file d'attente de ces opérations.</p>
<p>Pour les barres principales de l'interface, un nouveau plugin permet de gérer finement le bouton de status des applications, pour savoir si vous avez reçu un message dans votre logiciel de messagerie préféré par exemple.</p>
<p>Le menu <em>À propos</em> affiche plus d'informations concernant votre machine et Xfce, utile pour collecter des informations en cas de besoin.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F34/GNOME-Nouvelle_vue_globale.png" title="GNOME-Nouvelle_vue_globale.png, avr. 2021"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F34/.GNOME-Nouvelle_vue_globale_m.png" alt="GNOME-Nouvelle_vue_globale.png, avr. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Nouvelle_vue_globale.png, avr. 2021" /></a></p>
<p><strong>L'environnement de bureau minimaliste LxQt est proposé dans sa version 0.16.0.</strong></p>
<p>Les préférences ont été particulièrement étendues, avec la possibilité de définir l'action à faire pour les boutons de mise en veille ou d'extinction de la machine. Il est possible d'y configurer la palette de couleurs de Qt. Elles permettent de définir un client de messagerie, un navigateur web et de fichiers par défaut.</p>
<p>Le visionneur d'images peut les redimensionner et afficher plus de formats différents.</p>
<p><strong>Le serveur d'affichage Wayland est employé par défaut dans l'environnement KDE Plasma.</strong> Le support par KDE de Wayland est jugé suffisamment mature pour rejoindre GNOME dans ce choix par défaut, près de quatre ans et demi après. En cas de problèmes il reste toujours possible de lancer cet environnement avec X11. Évidemment, les applications non compatibles avec ce changement pourront être lancées de manière transparente à travers XWayland qui établie la couche de compatibilité entre les deux.</p>
<p>Rappelons que Wayland vise à améliorer la sécurité du système, en évitant qu’une application quelconque puisse dessiner sur d’autres applications, par exemple. Il pourrait à terme améliorer les performances, en exploitant pleinement l’accélération matérielle par les cartes graphiques. En outre, il devrait fiabiliser le système, en améliorant l’architecture du programme et en facilitant sa maintenance.</p>
<p><strong>La mémoire d'échange zram activée peut utiliser toute la mémoire RAM et ce jusqu'à 8 Gio par défaut.</strong> Cette fonction introduite dans Fedora 33 était limitée au quart de la mémoire RAM de la machine et jusqu'à un maximum de 4 Gio. Cette extension a pour but de permettre l'exécution de certains programmes comme l'installateur de Fedora nommé Anaconda dans de bonnes conditions sur des machines qui ont 1 Gio de mémoire voire moins. Le choix initial pour Fedora 33 était aussi conservateur car il y avait des doutes sur le bon fonctionnement avec une zram pouvant remplir potentiellement la RAM entièrement, ce qui s'avère être peu réaliste en pratique.</p>
<p><strong>Le gestionnaire de fenêtre minimaliste et pavant <em>i3</em> dispose de sa propre image Spin de Fedora.</strong> C'est le premier gestionnaire de fenêtres pavant à bénéficier d'une image dédiée, ce qui peut faciliter la réalisation de tests de cet environnement. Il propose un environnement minimal pour des machines peu puissantes sans devoir passer par une autre édition de Fedora avant d'installer i3 par après.</p>
<p><strong>L'audio va maintenant être géré par Pipewire par défaut, en remplacement de PulseAudio, ALSA et JACK.</strong> PulseAudio était globalement utilisé pour l'ensemble des applications classiques, ceux de GNOME ou Firefox par exemple, tandis que JACK pour les applications professionnelles ou usages avancés, comme pour faire de l'enregistrement audio de qualité, et ALSA pour des logiciels plus anciens qui ne se sont pas adaptés à PulseAudio. Ici Pipewire les remplace tous les trois et il fournit sa propre couche de compatibilité pour que la transition soit transparente.</p>
<p>Son avantage est que contrairement à PulseAudio, il est destiné à prendre en charge l'usage pointu des professionnels de l'audio dont la gestion d'une faible latence. Ces applications utilisaient JACK pour cette tâche, mais son intégration dans le système était souvent difficile et mauvaise ce qui rend la gestion du son globalement difficile.</p>
<p>Pipewire est également plus flexible que PulseAudio, plusieurs processus gèrent le graphe de routage du son et la configuration de ces flux. Par ailleurs il a été conçu avec la sécurité en tête, en étant capable de gérer les permissions de manière plus fines et de gérer les applications situées dans des conteneurs comme Flatpak. Il devient plus aisé d'interdire à une application d'enregistrer le son du micro par exemple.</p>
<p>Cependant, du moins pour Fedora 34, certaines fonctionnalités ne seront pas proposées par rapport à PulseAudio :</p>
<ul>
<li>La découverte réseau via avahi et le transport réseau via les protocoles TCP et RTP ;</li>
<li>Définir sa machine comme serveur multimédia UPNP.</li>
</ul>
<p>Cela sera proposé par la suite, si jamais vous souhaitez revenir à PulseAudio ou JACK comme avant cela reste possible via les commandes suivantes :</p>
<pre>
# dnf swap --allowerasing pipewire-pulseaudio pulseaudio
# dnf swap --allowerasing pipewire-jack-audio-connection-kit jack-audio-connection-kit
</pre>
<p><strong>L'image <em>Comp Neuro</em> pour la neuroscience va être déclinée aussi en image Docker / podman pour la fournir sous forme de conteneurs.</strong> Cela facilitera sa diffusion et son usage à partir d'un autre système hôte.</p>
<p><strong>Les images netinstall et DVD n'auront plus le fichier ext4 à l'intérieur du système de fichiers squashfs.</strong> Squashfs récupère l’arborescence complète de l'image d'installation. Jusqu'à présent le système complet était effectivement dans une partition de type ext4, lui même inclus dans le système de fichiers squashfs qui est en lecture seule et compressée pour optimiser sa taille. Ext4 était nécessaire pour bénéficier des attributs de fichiers étendus XATTRs et parce qu'il fallait être capable de monter ce système de fichier en lecture et écriture durant le démarrage, ce que squashfs ne gère pas. Mais squashfs sait maintenant prendre en charge les attributs XATTRs, et via un système de fichiers overlayfs par dessus on peut contourner sa limitation concernant la lecture / écriture. Se débarrasser de la partition ext4 permet de rendre la compression par squashfs plus efficace, car on supprime une couche intermédiaire inefficace dans ce processus, mais aussi de simplifier la réalisation et le test de l'image. Les images concernées gagnent environ 27 Mio.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F34/GNOME-A_propos.png" title="GNOME-A_propos.png, avr. 2021"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F34/.GNOME-A_propos_m.png" alt="GNOME-A_propos.png, avr. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-A_propos.png, avr. 2021" /></a></p>
<h3>Gestion du matériel</h3>
<p><strong>La configuration de GRUB est unifiée pour toutes les architectures.</strong> En particulier entre les architectures utilisant l'EFI d'un côté comme x86_64 ou certaines machines ARM et x86 avec BIOS ou PowerPC 64 bits avec OpenFirmware de l'autre. En effet, avec l'EFI, la configuration comme l'environnement de GRUB sont situés dans la partition dédiée de l'EFI quand pour les autres cela réside dans la partition ou le répertoire <em>/boot</em>.</p>
<p>En particulier cela signifie que le chemin d'accès au fichier de configuration diffère, avec l'EFI c'est le fichier <em>/boot/efi/EFI/fedora/grub.cfg</em> quand c'est <em>/boot/grub2/grub.cfg</em> pour les autres. Cela signifie que les outils qui gèrent ces configurations et leur installation comme les utilisateurs et la documentation doivent en être conscients. Par ailleurs, en cas de désactivation de l'EFI ou de transfert du disque dur sur une autre machine, le démarrage peut ne plus fonctionner.</p>
<p>La solution est de sauvegarder les fichiers <em>grub.cfg</em> et <em>grubenv</em> dans <em>/boot/grub2/</em>. Le contenu de <em>/boot/efi/EFI/fedora/grub.cfg</em> deviendra très minimal pour définir la variable <em>$prefix</em> qui permettra de définir sa localisation dans le système via UUID de la partition contenant le répertoire <em>/boot</em>. L'inconvénient est que cette disposition oblige GRUB à être installé dans le répertoire <em>/boot</em> mais comme c'est déjà le cas pour le noyau dans Fedora, finalement cela ne change pas grand chose. Il sera toujours difficile de réaliser un démarrage ne reposant que sur l'EFI.</p>
<p><strong>L'architecture ARMv7 va bénéficier de l'UEFI par défaut pour les nouvelles images générées par le projet Fedora.</strong> GRUB devient de fait le nouveau gestionnaire de démarrage par défaut au lieu de <em>extlinux</em>. Cela rendra l'installation, la documentation et la maintenance de Fedora plus uniforme au sein des architectures avec un seul chargeur de démarrage par défaut.</p>
<p><strong>Une nouvelle image pour l'architecture AArch64 sera proposée avec l'environnement KDE Plasma.</strong> Cette image rejoint les images Workstation, Xfce, Minimal et Server pour cette architecture, avec un choix de fait plus large.</p>
<p><strong>Les fichiers firmware du noyau sont compressés avec l'algorithme LZMA2.</strong> Cette nouvelle possibilité offerte par Linux 5.3 consiste à compresser en somme les fichiers contenus dans le répertoire <em>/usr/lib/firmware/</em>. Avec le temps le contenu du dépôt <em>linux-firmware</em> pèse plus de 900 Mio, et ce sans compter les firmware provenant d'autres endroits. Avec la compression il devient possible de réduire cet impact maximal par deux. En contrepartie ces fichiers sont décompressés à la volée quand ils sont chargés ce qui ajoute une petite latence supplémentaire.</p>
<h3>Internationalisation</h3>
<p><strong><a href="https://languages.fedoraproject.org" hreflang="fr">Un nouveau site web et son infrastructure est proposé pour fournir les statistiques de traduction de Fedora et simplifier la maintenance des mémoires de traduction.</a></strong> L'un des objectif est tout d'abord de mesurer pour connaître la situation de la traduction dans Fedora, que ce soit les projets liés à Fedora comme les paquets qu'elle distribue. Le nombre de langues traduites, et le taux de traduction pour chacune avec des détails par projet. Cela permettra de facilement rediriger quelqu'un vers la bonne plateforme de traduction, par exemple si vous souhaitez améliorer la traduction du paquet <em>0ad</em> en français, le site vous indique que l'équipe de traduction correspondante est située là bas : http://www.transifex.com/wildfire-games/0ad/language/fr/</p>
<p>Mais cela permet aussi de travailler la mémoire de traduction de manière plus transversale pour renforcer la cohérence d'ensemble. Un même terme peut être traduit de plusieurs façons différentes, sans qu'il y ait spécialement un bon ou un mauvais choix. La mémoire de traduction est d'identifier comment ces mots ont été traduits par le passé, pour essayer d'utiliser toujours le même terme. Au sein du Logiciel Libre, chaque projet gère sa traduction de son côté, la traduction de Firefox est totalement isolée de celle de LibreOffice. Mais pourtant ils traduisent des mots en commun, et font des choix chacun de leur côté, avec une mémoire de traduction plus centralisée ces projets pourraient éventuellement adopter les mêmes choix et apporter une plus grande cohérence dans leurs interfaces dans cette langue.</p>
<p>Les projets Debian et Ubuntu ont ce genre de site web. Dans le cas de Debian il est trop spécifique à cette distribution avec des outils très anciens ne tirant pas profit des progrès réalisés ces 20 dernières années dans le domaine de la traduction. Et typiquement ils ne proposent rien concernant la mémoire de traduction. Alors que Ubuntu cela est trop lié à l'outil launchpad, et la limite entre ce qui est fait par eux et par les projets en amont n'est pas bien définie.</p>
<p>Ce travail repose sur l'analyse des paquets source RPM pour extraire les fichiers de traduction en format <em>.po</em> pour les analyser et les traiter.</p>
<p><strong>IBus est proposé à la version 1.5.24.</strong> Cette version propose la prise en charge de la nouvelle version de la bibliothèque graphique GTK4. Par ailleurs l'utilitaire <em>ibus-setup</em> dispose d'une meilleure recherche pour les méthodes d'entrées.</p>
<p><strong><em>ibus-anthy</em> est le système d'entrée par défaut pour le japonais au lieu de <em>ibus-kkc</em>, <em>ibus-m17n</em> pour le singhalais au lieu de <em>ibus-sayura</em> et <em>ibus-unikey</em> pour le vietnamien au lieu de <em>ibus-bogo</em>.</strong> Ces changements ont eu lieu car ces projets n'étaient plus effectivement maintenus, avec de vieux bogues non résolus, la non prise en charge des dernières fonctionnalités d'Ibus ou un mauvais support de Wayland.</p>
<p><strong>HarfBuzz est activé par défaut dans les polices FreeTypes pour permettre d'améliorer le rendu dans les langues ayant des symboles plus complexes.</strong></p>
<p><strong>kasumi-unicode est généré à partir du fichier source kasumi.spec dorénavant.</strong> Les dictionnaires utilisateurs sont maintenant sauvegardés dans le répertoire définis par <em>$XDG_CONFIG_HOME</em>. Et il est mieux maintenu que <em>anthy</em> dont il dérive indirectement.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F34/GNOME-Liste_des_applications.png" title="GNOME-Liste_des_applications.png, avr. 2021"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F34/.GNOME-Liste_des_applications_m.png" alt="GNOME-Liste_des_applications.png, avr. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Liste_des_applications.png, avr. 2021" /></a></p>
<h3>Administration système</h3>
<p><strong>Par défaut les partitions btrfs créées lors de l'installation auront la compression du système de fichiers activée avec l'algorithme <em>zstd</em>.</strong> Cet algorithme a pour avantage de présenter un beau ratio de compression tout en étant rapide à la compression comme la décompression, caractéristiques idéales pour cet usage.</p>
<p>Cette fonctionnalité repose sur la capacité de btrfs de faire de la compression par fichier à la volée de manière transparente, <em>zstd</em> étant l'un des trois algorithme officiellement pris en charge. L'objectif est de réduire l'usage de l'espace de stockage tout comme d'augmenter potentiellement la durée de vie des SSD (ou eMMC) qui sont de plus en plus courants. Les performances en lecture comme écriture peuvent également être améliorées ou dégradées suivant la configuration.</p>
<p><strong>SELinux ne peut plus être entièrement désactivé après le démarrage du système. Seul le passage entre les modes <em>permissif</em> et <em>strict</em> est permis après ce stade.</strong> Un redémarrage devient nécessaire pour appliquer une désactivation complète. L'objectif derrière est d'améliorer la sécurité du noyau, une partie des structures de données peuvent passer en mode lecture seule après l'initialisation pour éviter tout changement non souhaitable après l'initialisation. Le noyau Linux ayant décidé de suivre cette direction, le maintient de cette fonctionnalité serait à charge du projet Fedora ce qui n'est pas souhaitable.</p>
<p>Si vous souhaitez désactiver entièrement SELinux sur votre système, cela passe donc par l'argument <em>selinux=0</em> à passer au noyau.</p>
<p><strong>En parlant de SELinux, il a été mis à jour pour prendre en compte des dernières classes, permissions et capacités ajoutées dans le noyau.</strong> En particulier les éléments suivants sont dorénavant gérés :</p>
<ul>
<li>Nouvelles classes : lockdown et perf_event ;</li>
<li>Nouvelles permissions : watch watch_mount watch_reads watch_sb et watch_with_perm ;</li>
<li>Nouvelles capacités : bpf checkpoint_restore et perfmon.</li>
</ul>
<p>Cela permet entre autre d'améliorer la granularité des permissions et autorisations du système. L'autre intérêt est de permettre aux systèmes utilisant la fonctionnalité <em><a href="https://access.redhat.com/documentation/en-us/red_hat_enterprise_linux/7/html/selinux_users_and_administrators_guide/mls" hreflang="fr">Multi-level Security</a></em> de démarrer. Car une telle politique de sécurité peut bloquer le démarrage si des permissions inconnues sont détectées.</p>
<p><strong>La gestion du manque de mémoire disponible sera prise en charge par le service systemd-oomd par défaut.</strong> systemd-oomd se base sur les informations du noyau à propos de la pression mémoire d'une part, mais aussi sur le temps perdu par les différents cgroups. Le temps passé à réclamer des pages mémoires libres, des erreurs mémoires liées au cache ou récupérer des données depuis le swap plutôt que la RAM. Ces informations sont des indices d'une forte pression mémoire sur le système. En cas de dépassements de certains seuils, configurables, il peut décider sur quel processus agir qui sera par défaut celui qui demande le plus de nouvelles pages mémoires et pas celui qui en a le plus. Il est d'ailleurs possible de définir dans une unité systemd de diminuer la priorité dans la sélection du processus à tuer voire que systemd l'ignore complètement. Cela se fait respectivement via les options <em>ManagedOOMPreference=avoid</em> et <em>ManagedOOMPreference=omit</em>. Cela peut servir pour s'assurer que certains processus critiques ne seront jamais (ou peu souvent) tués dans ces conditions.</p>
<p>Pour revenir à earlyoom utilisé jusque là, vous pouvez exécuter les commandes suivantes :</p>
<pre>
# systemctl disable --now systemd-oomd
# systemctl enable --now earlyoom
</pre>
<p><strong>Les paramètres de démarrage, reçus par le noyau Linux, à destination de l'installateur Anaconda devront être préfixés avec <em>inst.</em> pour éviter les conflits.</strong> En effet il est possible d'utiliser les paramètres envoyés au noyau pour qu'Anaconda qui est l'installateur de Fedora puisse se comporter différemment. Cependant jusqu'ici pour les variables supportées le préfixe n'était pas obligatoire, il était possible donc d'envoyer <em>debug</em> ou <em>inst.debug</em> pour qu'il soit plus bavard en cas de problèmes. Sauf que sans le préfixe, le noyau utilise cette variable aussi pour sortir plus d'informations à l'exécution, ce qui n'est probablement pas voulu par l'utilisateur.</p>
<p>Comme pour Dracut qui a le préfixe <em>rd.</em> dans ce cas, <em>inst.</em> devient nécessaire pour Anaconda pour éviter tout conflit d'usage avec le noyau ou d'autres outils.</p>
<p><strong>Les services systemd qui doivent être relancés suite à une mise à jour le seront tous à la fin de la procédure.</strong> Jusqu'ici quand un service était mis à jour, via un script avec une instruction <em>%post </em>, RPM pouvait relancer automatiquement le service lors de la mise à niveau du paquet. Dorénavant, un paquet qui a un tel service à relancer devra fournir un fichier spécifique sous la forme <em>/usr/lib/systemd/system/<service>.service.d/needs-restart.conf</em> ou alors une instruction dans le fichier <em>.service</em> directement sous la forme <em>X-restart-on-upgrade=true|false</em>.</p>
<p>Ainsi, le gestionnaire de paquets peut relancer tous les services nécessaires quand la mise à niveau est totalement finie. Et les administrateurs systèmes pourront aussi éventuellement affiner ce choix selon leurs besoins. L'intérêt est que cela garantie que le relancement des services se fait bien une fois que toutes les dépendances nécessaires ont bien été mises à jour au préalables ce qui évite des bogues un peu difficile à identifier et à corriger.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F34/GNOME-Web_onglets.png" title="GNOME-Web_onglets.png, avr. 2021"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F34/.GNOME-Web_onglets_m.png" alt="GNOME-Web_onglets.png, avr. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Web_onglets.png, avr. 2021" /></a></p>
<p><strong>Les utilitaires Bluetooth désuets <em>ciptool, gatttool, hciattach, hciconfig, hcidump, hcitool, rfcomm</em> et <em>sdptool</em> sont déplacés dans le paquet <em>bluez-deprecated</em> avant une suppression dans le futur.</strong> Ces paquets ont globalement été abandonnés par le projet <em>bluez</em> au profit de la commande <em>bluetoothctl</em>.</p>
<p><strong>La collection d'outils X.org sera proposée via des paquets plus individuels que les paquets génériques <em>xorg-x11-{apps,font-utils,resutils,server-utils,utils,xkb-utils}</em> employés jusqu'ici.</strong> Certains utilitaires sont également supprimés. Ces collections d'utilitaires étaient assez historiques mais offrent peu de flexibilité et ne représentent plus la réalité. Par exemple les utilitaires <em>luit</em> ou <em>edid-decode</em> ne sont même plus développés sous l'égide de X.org. Le versionnage de ces paquets ne collait plus avec ceux des projets embarqués. Mettre à jour un paquet pour un composant nécessitait de régénérer cette mise à jour pour l'ensemble. Les paquets étaient aussi plus gros que nécessaires pour beaucoup d'utilisateurs. Tout ceci est donc simplifié et plus cohérent avec le nouveau découpage.</p>
<p><strong>Les paquets <em>xemacs, xemacs-packages-base, xemacs-packages-extra, neXtaw, nscd</em> et <em>python-mock</em> sont en passe de subir le même sort.</strong> XEmacs n'a pas eu de nouvelles version depuis près de 7 ans et repose sur une bibliothèque <em>neXtaw</em> qui n'en a pas eu depuis 2003. Pour <em>ncsd</em> il n'évolue plus trop également, avec une grande dette technique et est remplacé par défaut par <em>systemd-resolved </em> et <em>sssd</em> depuis quelques temps. Enfin pour <em>python-mock</em>, il a intégré la bibliothèque standard de Python sous le nom de module <em>unittest.mock</em> et n'est dès lors plus nécessaire avec les versions récentes de Python.</p>
<p><strong>XWayland est proposé dans un paquet à part et indépendant du reste de X.org : <em>xorg-x11-server-Xwayland</em>.</strong> XWayland évolue plus vite que X11, cela permet à Fedora de produire des mises à jour de ce premier plus souvent en se basant sur des versions <em>non stables</em>. Le tout en évitant de maintenir des correctifs au sein de Fedora pour exploiter le travail du projet officiel directement. Cela permet aussi d'avoir plusieurs images de travail par fenêtres. Permettant de modifier l'affichage de la fenêtre en fond, sans modifier à l'écran son affichage, puis quand le rendu est terminé faire le changement instantannément, réduisant les artefacts graphiques.</p>
<p><strong>Le célèbre serveur de DNS Bind est lié à la version 9.16.</strong> Le principal changement est la configuration des politiques de changement de clef DNSSEC. Certains outils associés comme <em>dig, mdig</em> et <em>delv</em> peuvent exporter des données en format yaml.</p>
<p><strong>Le gestionnaire de base de données PostgreSQL s'impose avec sa version 13.</strong> Cette version apporte entre autre la déduplication des entrées de l'index de l'arbre B-tree, ce qui diminue les besoins en espace de stockage et augmente les performances. Les requêtes qui exploitent des aggrégats ou des tables partitionnées sont également plus performantes. Les requêtes de manière générales sont réordonnées en se basant sur des statistiques pour améliorer le temps de traitement.</p>
<p><strong>Son concurrent MariaDB est proposé à la version 10.5.</strong> Parmi les changements, il y a le renommage des commandes qui débutaient encore avec <em>mysql</em> par <em>mariadb</em> avec un lien symbolique de l'ancien vers le nouveau nom, histoire d'achever la transition. Il a un nouveau type de données <em> INET6</em> pour gérer les IPv6. Les privilèges sont gérés plus finement, le privilège <em>SUPER</em> est ainsi découplé en une dizaines de nouveaux privilèges. Enfin la partie base de données n'est pas en reste, InnoDB bénéficie lui aussi d'améliorations de performances très diverses.</p>
<p><strong>L'utilitaire de gestion du stockage Stratis dispose de la version 2.3.0.</strong> Depuis la précédente version, les systèmes de fichiers qu'il gère sont situés dans le répertoire <em>/dev/stratis</em>. L'interface D-bus a été étendue, l'utilisateur peut aussi changer son niveau de détails des journaux.</p>
<p><strong>Le démon pour synchroniser le temps avec le protocole NTP et nommé sobrement <em>ntp</em> utilise <em>ntpsec</em> à la place.</strong> Mais chrony reste le démon utilisé par défaut pour cette fonction. <em>ntp</em> est effectivement peu maintenu et a de gros soucis de sécurité qui ne sont pas corrigés. <em>ntpsec</em> dérive de celui-ci, et comme l'indique son nom se concentre sur la sécurité justement. Cependant toutes les fonctionnalités ne sont pas encore implémentées, mais c'est suffisant pour l'essentiel des besoins.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F34/XFCE-Bureau.png" title="XFCE-Bureau.png, avr. 2021"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F34/.XFCE-Bureau_m.png" alt="XFCE-Bureau.png, avr. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="XFCE-Bureau.png, avr. 2021" /></a></p>
<h3>Développement</h3>
<p><strong>Mise à jour de la suite de compilateurs libre GCC 11.</strong> La compilation C<ins> utilise par défaut le standard C</ins>17 au lieu de C<ins>14. Il prend en charge le <em> Linux Kernel Concurrency Sanitizer</em> pour détecter à l'exécution des problèmes de concurrence au sein du noyau. En cas d'erreurs, GCC renvoie le numéro de colonnes réel depuis le début de la ligne et non plus en nombre d'octets, ce qui posait des problèmes avec les caractères occupants plusieurs octets (cas avec l'encodage UTF-8) ou un caractère qui est affiché sur plusieurs colonnes comme les emoji. La prise en charge des fonctionnalités de C2X et de C</ins>20 progresse, et de nombreux nouveaux avertissements sont aussi disponibles pour ces langages.</p>
<p><strong>Son concurrent LLVM passe lui à la version 12.</strong> La version 11 reste disponible dans les dépôts pour les paquets qui en ont besoin. Il prend en charge des optimisations pour les processeurs récemment sortis, et suit la convention de GCC pour définir les micro architectures <em>x86-64-v<a href="https://blog.fedora-fr.org/renault/post/234" title="234">234</a></em> pour définir leurs niveaux de fonctionnalités. Concernant C<ins>, la prise en charge du langage C</ins>20 a été améliorée, avec le début du travail pour le futur C++2b. L'outil <em>clangd</em> consomme également moins de RAM de manière significative.</p>
<p><strong>Tandis que la bibliothèque C Glibc passe à la version 2.33.</strong> La prise en charge du matériel s'améliore avec l'architecture RISC-V 32 bits. Il est possible via l'en-tête <em><sys/platform/x86.h></em> d'obtenir des macros pour connaître les fonctionnalités du processeur x86. Et beaucoup de corrections de bogues et de failles de sécurité.</p>
<p><strong>Mise à jour des utilitaires binutils 2.35.</strong> Son assembleur peut produire des numéros de ligne des tables au format DWARF-5. La commande <em>readelf</em> fait également plus de vérifications à la lecture des fichiers d'entrées. Puis aussi les corrections de bogues usuels.</p>
<p><strong>Le petit coup d'accélération pour la bibliothèque généraliste C++ Boost 1.75.</strong> Depuis Fedora 33, la bibliothèque Boost propose de nouveaux modules :</p>
<ul>
<li>STLInterfaces pour simplifier l'écriture d'itérateurs, conteneurs et vues compatibles avec la bibliothèque standard ;</li>
<li>PFR 2.0 qui fournit une réflexion basique, donc obtenir les éléments d'une structure par index par exemple et itérer dessus par exemple en C++14 et supérieurs ;</li>
<li>JSON pour interpréter, sérialiser un document JSON et manipulations de DOM en C++11 et ultérieur ;</li>
<li>LEAF pour simplifier la gestion d'erreur de manière légère compatible C++11 et ultérieur également.</li>
</ul>
<p>Et bien sûr beaucoup de correctifs ont été apportés depuis aussi.</p>
<p><strong>Le langage Go fait un bon en avant avec la version 1.16.</strong> Grâce au nouveau module <em>embed</em>, il est possible de définir via l'instruction <em>//go:embed</em> l'inclusion d'un fichier dans le binaire directement. La variable environnement <em>GOVCS</em> permet de restreindre les gestionnaires de version à employer pour les téléchargements pour des raisons de sécurité. L'édition de liens consomme moins de mémoire et est en moyenne 25% plus rapide.</p>
<p><strong>Le langage précieux Ruby est proposé dans sa nouvelle version 3.0.</strong> Ce langage débute par une amélioration significative de ses performances avec son compilateur à la volée MJIT, de l'ordre de trois fois plus performant que Ruby 2.0. Un nouveau langage RBS est fourni pour définir les types dans Ruby, pour permettre aux différents outils de profilage de mieux interpréter les programmes Ruby. Un nouveau module expérimental arrive, avec <em>Ractor</em> pour fournir une exécution dans un fil d'exécution parallèle sans partage d'objet, la communication se faisant par messages pour améliorer la fiabilité. Et bien d'autres changements encore.</p>
<p><strong>Sa boîte à outils Ruby on Rails arrive à la gare au quai 6.1.</strong> Il permet d'avoir un changement de connexion par base de données, passer au rôle <em>reading</em> ne se fait plus que sur une base de données à la fois, et non toutes les connexions. Pour les bases de données encore, il prend en charge le schéma unique pour de multiples partitions. Et bien d'autres choses à découvrir.</p>
<p><strong>L'environnement de compilation de binaires Windows, MinGW, est mis à jour et fourni GCC 11, GDB 10 et binutils 2.36.</strong> Cela permet d'utiliser les mêmes versions de ces composants que pour une compilation native pour Fedora.</p>
<p><strong>La bibliothèque de sécurité NSS avec sa version 3.52 a changé la structure <em>CK_GCM_PARAMS</em> en étant incompatible en terme de source code, mais pas son interface binaire.</strong> Cela est dû au changement dans la spécification dans PKCS #11 v3.0, la version précédente n'était pas conforme.</p>
<p><strong>OpenLDAP va fournir uniquement des bibliothèques avec un fil d'exécution parallèle</strong>. Des liens symboliques redirigent la liaison vers la bibliothèque <em>libldap</em> vers <em>libldap_r</em>. Cela suit la décision du projet officiel pour sa prochaine version majeure, la différence entre les deux bibliothèques résidant uniquement sur cette faculté d'exploiter un ou plusieurs cœurs. Mais comme elles partageaient les mêmes symboles, le comportement pouvait être imprévisible lors de la compilation, pouvant choisir l'un ou l'autre.</p>
<p><strong>Les bibliothèques Rust fournis via les <em>crates</em> nécessaires pour les paquets proposés par Fedora seront fournies dans les dépôts dans des paquets dédiés sous la forme <em>rust-$NOM_CRATE</em></strong> comme par exemple <em>rust-libsqlite3-sys</em> pour la bibliothèque SQLite. Cela permettra notamment de mieux mutualiser les ressources pour compiler les paquets de Fedora, un crate pouvant être utilisé par plusieurs paquets. Cela réduit également le besoin d'effectuer des étapes manuelles pour compiler de tels projets.</p>
<p><strong>Les bibliothèques Python avec un nom de fichier dépendant de l'architecture utilisent maintenant la nomenclature officielle de CPython au lieu d'un nom spécifique à Fedora.</strong> Par exemple le fichier <em>/usr/lib64/python3.9/lib-dynload/array.cpython-39-powerpc64le-linux-gnu.so</em> devient <em>/usr/lib64/python3.9/lib-dynload/array.cpython-39-ppc64le-linux-gnu.so</em>. Cela concerne surtout les architectures <em>ppc64le</em> et <em>armv7hl</em>, Fedora avait fait des choix à l'époque où ces architectures n'étaient pas gérées d'où ce conflit apparu progressivement. Cela permettra de résoudre certains problèmes que pouvaient rencontrer des développeurs sur de telles architectures.</p>
<p><strong>Les paquets ne fournissant qu'une bibliothèque Nodejs ne seront plus proposés.</strong> Le but de Fedora est de ne fournir que les paquets permettant de fournir l'interpréteur, les outils annexes tels que <em>npm</em>, les en-têtes de base et les différents binaires finaux reposant sur Nodejs. L'objectif est de réduire le nombre de paquets avec l'effort de maintenance que cela nécessite. Chaque paquet pourra ainsi utiliser la version de la bibliothèque qui correspondra à celui testé et approuvé par le logiciel d'origine. Il y avait d'ailleurs quelques problèmes pour désinstaller ces paquets spécifiquement qui seront de fait résolus ainsi.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F34/GNOME-Meteo.png" title="GNOME-Meteo.png, avr. 2021"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F34/.GNOME-Meteo_m.png" alt="GNOME-Meteo.png, avr. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Meteo.png, avr. 2021" /></a></p>
<h3>Projet Fedora</h3>
<p><strong>Le système minimal de compilation du projet Fedora, buildroot, se débarrasse de <em>make</em>.</strong> Sur les 22 309 paquets compilés par Fedora, environ 11 931 d'entre eux soit la moitié n'ont pas besoin de cet outil pour être générés. En se séparant de lui par défaut, l'image est un peu plus petite ce qui réduit les coûts d'exploitation en bande passante, taille d'image et espace disque consommé.</p>
<p><strong>Les macros liés à Python 2 pour créer les paquets RPM sont gelés.</strong> Ceux pour générés les dépendances automatiques liés à Python 2 sont supprimés car plus nécessaires suite au passage à Python 3 l'an dernier. Cet effort de maintenance n'est plus justifié pour les 13 paquets qui nécessitent encore Python 2 à l'heure actuelle.</p>
<p><strong>L'utilitaire <em>fbrnch</em> est proposé dans les dépôts.</strong> Cet outil, venant du nom <em>Fed Brunch</em>, simplifie le workflow en automatisant certaines étapes pour les empaqueteurs du projet. Créé l'année dernière, ayant reçu des retours favorables il peut passer de son dépôt Copr non officiel à une disponibilité plus générale ce qui augmentera son usage et son évolution.</p>
<p><strong>Les dépôts git de Fedora ont renommé la branche principale en <em>main</em> au lieu de <em>master</em>.</strong> L'objectif est de suivre la politique de nombreux projets libres qui ont fait ce changement par le passé comme <em>git</em> lui même. Abandonnant une terminologie qui peut poser problèmes alors que des équivalents existent, il a été décidé d'effectuer ce changement pour être plus ouvert à l'ensemble des contributeurs potentiels.</p>
<p><strong>La politique concernant les modules a été remaniée et formalisée.</strong> L'objectif est de définir ce qui est possible de faire ou pas avec les modules pour éviter la cacophonie suivant les empaqueteurs. Notamment concernant la gestion des conflits entre les versions, ou avec d'autres paquets. La branche par défaut d'un module ne doit pas dépendre d'un autre module dans une version qui n'est pas celle par défaut. Il n'est pas possible de changer cette branche de référence pour une version de Fedora donnée, seule Rawhide ou un changement de version de Fedora peut permettre un tel changement. De même un paquet non modulaire ne peut pas devenir modulaire en cours de route pour une version donnée de Fedora.</p>
<h3>La communauté francophone</h3>
<h4>L'association</h4>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Illustrations/Logo.png" alt="Logo.png, oct. 2017" style="display:table; margin:0 auto;" title="Logo.png, oct. 2017" /></p>
<p><a href="https://www.borsalinux-fr.org/" hreflang="fr">Borsalinux-fr</a> est l'association qui gère la promotion de Fedora dans l'espace francophone. Nous constatons depuis quelques années une baisse progressive des membres à jour de cotisation et de volontaires pour prendre en main les activités dévolues à l'association.</p>
<p>Nous lançons donc un appel à nous rejoindre afin de nous aider.</p>
<p>L'association est en effet propriétaire du <a href="https://www.fedora-fr.org/" hreflang="fr">site officiel de la communauté francophone de Fedora</a>, organise des évènements promotionnels comme les Rencontres Fedora régulièrement et participe à l'ensemble des évènements majeurs concernant le libre à travers la France principalement.</p>
<p>Si vous aimez Fedora, et que vous souhaitez que notre action perdure, vous pouvez :</p>
<ul>
<li><a href="https://www.borsalinux-fr.org/pages/Adh%C3%A9rer" hreflang="fr">Adhérer à l'association</a> : les cotisations nous aident à produire des goodies, à nous déplacer pour les évènements, à payer le matériel ;</li>
<li>Participer sur le forum, les listes de diffusion, à la réfection de la documentation, représenter l'association sur différents évènements francophones ;</li>
<li>Concevoir des goodies ;</li>
<li>Organiser des évènements type Rencontres Fedora dans votre ville.</li>
</ul>
<p>Nous serions ravis de vous accueillir et de vous aider dans vos démarches. Toute contribution, même minime, est appréciée.</p>
<p>Si vous souhaitez avoir un aperçu de notre activité, vous pouvez participer à nos réunions hebdomadaires chaque lundi soir à 20h30 (heure de Paris) sur IRC (canal #fedora-meeting-1 sur Freenode).</p>
<h4>La documentation</h4>
<p>Depuis juin 2017, un grand travail de nettoyage a été entrepris sur la documentation francophone de Fedora, pour rattraper les 5 années de retard accumulées sur le sujet.</p>
<p>Le moins que l'on puisse dire, c'est que le travail abattu est important : près de 90 articles corrigés et remis au goût du jour.
Un grand merci à Charles-Antoine Couret, Nicolas Berrehouc, Édouard Duliège, José Fournier et les autres contributeurs et relecteurs pour leurs contributions.</p>
<p>L'équipe se réunit tous les lundis soir après 21h (heure de Paris) sur IRC (canal #fedora-doc-fr sur Freenode) pour faire progresser la documentation par un travail collaboratif. Le reste de la semaine cela se passe sur le forum.</p>
<p>Si vous avez des idées d'articles ou de corrections à effectuer, que vous avez une compétence technique à retransmettre, n'hésitez pas à participer.</p>
<h3>Comment se procurer Fedora 34 ?</h3>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Illustrations/.Mediawriter_s.png" alt="Mediawriter.png, oct. 2018" style="display:table; margin:0 auto;" title="Mediawriter.png, oct. 2018" /></p>
<p>Si vous avez déjà Fedora 33 ou 32 sur votre machine, vous pouvez faire une <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Mise_%C3%A0_niveau_de_Fedora" hreflang="fr">mise à niveau vers Fedora 34</a>. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.</p>
<p>Autrement, pas de panique, vous pouvez <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9charger_Fedora" hreflang="fr">télécharger Fedora</a> avant de <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Guide_d%27installation_de_Fedora_en_images" hreflang="fr">procéder à son installation</a>. La procédure ne prend que quelques minutes.</p>
<p>Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.</p>
<p>De plus, pour éviter les mauvaises surprises, nous vous recommandons aussi de lire au préalable <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Common_F34_bugs" hreflang="fr">les bogues importants connus à ce jour pour Fedora 34</a>.</p>Fin de vie de Fedora 31urn:md5:10c1bb25ed890d17a13dbffa8df3943e2020-11-24T09:30:00+01:002020-11-24T09:37:53+01:00RenaultFedoraFedoraFedora-frFin de viePlanet-Libre <p>C'est en ce mardi 24 novembre 2020 que Fedora 31 a été déclaré comme en fin de vie.</p>
<h3>Qu'est-ce que c'est ?</h3>
<p>Un mois après la sortie d'une version de Fedora n, ici Fedora 33, la version n-2 (donc Fedora 31) est déclarée comme en fin de vie.</p>
<p>Ce mois sert à donner du temps aux utilisateurs pour faire la mise à niveau. Ce qui fait qu'en moyenne une version est officiellement maintenue pendant 13 mois.</p>
<p>En effet, la fin de vie d'une version signifie qu'elle n'aura plus de mises à jour et plus aucun bogue ne sera corrigé. Pour des questions de sécurité, avec des failles non corrigées, il est vivement conseillé aux utilisateurs de Fedora 31 et antérieurs d'effectuer la mise à niveau vers Fedora 33 ou 32.</p>
<h3>Que faire ?</h3>
<p>Si vous êtes concernés, il est nécessaire de faire la mise à niveau de vos systèmes.
Vous pouvez <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Tlcharger_Fedora" hreflang="fr">télécharger des images CD ou USB plus récentes</a>.</p>
<p>Il est également possible de faire <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Mise_%C3%A0_niveau_de_Fedora" hreflang="fr">la mise à niveau sans réinstaller via DNF ou GNOME Logiciels</a>.</p>
<p>GNOME Logiciels a également dû vous prévenir par une pop-up de la disponibilité de Fedora 32 ou 33. N'hésitez pas à lancer la mise à niveau par ce biais.</p>Revue de presse de Fedora 33urn:md5:8a9a9f384ee5533a5cc0bf8708b86d812020-11-10T08:00:00+01:002020-11-10T10:28:07+01:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-LibreRevue de presse <p>Cela fait depuis Fedora 19 que je publie sur la liste de diffusion de Fedora-fr une revue de presse de chaque sortie d'une nouvelle version. Récapituler quels sites en parle et comment. Je le fais toujours deux semaines après la publication (pour que tout le monde ait le temps d'en parler). Maintenant, place à Fedora 33 !</p>
<p>Bien entendu je passe sous silence mon blog et le forum de fedora-fr.
Je prends le parti pris de parfois pointer les annonces de la Bêta quand elles sont plus complètes pour décrire les nouveautés que pour la version finale. C'est notamment le cas de NextINpact qui évidemment ont toujours un petit mot que la version sort en version finale. <img src="https://blog.fedora-fr.org/renault/?pf=wink.svg" alt=";-)" class="smiley" /></p>
<h3>Sites web d'actualité</h3>
<ul>
<li><a href="https://linuxfr.org/news/nouvelle-version-de-fedora-dite-33" hreflang="fr">Linuxfr</a> ;</li>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/43883/fedora-33-beta-disponible-plusieurs-grosses-evolutions-dont-passage-a-btrfs-par-defaut" hreflang="fr">NextINpact</a> ;</li>
<li><a href="https://linux.developpez.com/actu/309986/Fedora-est-disponible-et-s-accompagne-du-passage-a-GNOME-3-38-d-une-meilleure-gestion-des-pics-d-activite-et-de-la-chauffe-des-processeurs-Intel-et-de-l-edition-Internet-des-objets/" hreflang="fr">Développez.com</a> ;</li>
<li><a href="https://www.toolinux.com/?fedora-linux-33-premiere-version-beta-disponible" hreflang="fr">Toolinux</a> ;</li>
<li><a href="https://www.programmez.com/actualites/fedora-33-est-disponible-31081" hreflang="fr">Programmez</a></li>
<li><a href="https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-distribution-linux-fedora-33-est-la-80835.html" hreflang="fr">Le Monde Informatique</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 6 sites sur les 25 contactés.</p>
<h3>Blogs, sites persos ou sites non contactés</h3>
<ul>
<li><a href="https://www.numetopia.fr/fedora-33-est-disponible-quoi-de-neuf/" hreflang="fr">Numétopia</a> ;</li>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=-Jpljys7Eu0" hreflang="fr">Vidéo Linuxtricks</a> ;</li>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=GORamLBMN-4" hreflang="fr">Vidéo Actualia</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 3 sites.</p>
<h3>Bilan</h3>
<p>Le nombre de sites parlant de Fedora 33 est en stabilisation.</p>
<p>La semaine de sa sortie, nous avons eu globalement une augmentation de visites par rapport à la semaine d'avant de cet ordre là :</p>
<ul>
<li>Forums : hausse de 18,1% (environ 1200 visites en plus)</li>
<li>Documentation : hausse d'environ 13,6% (soit environ 650 visites en plus)</li>
<li>Le site Fedora-fr : hausse de 12,3% (soit 200 visites en plus)</li>
<li>Borsalinux-fr : hausse de 225% (soit 45 visites en plus)</li>
</ul>
<p>À tenir compte de la situation particulière avec le confinement. Cela semble cependant assez similaire à ce qu'on a vécu en mai avec la précédente version.</p>
<p>Si vous avez connaissance d'un autre lien, n'hésitez pas à partager !
Rendez-vous pour Fedora 34.</p>Revue de presse de Fedora 32urn:md5:aec3982857d555717a0bcaa4bca57dbc2020-05-13T10:40:00+02:002020-05-13T11:58:49+02:00RenaultFedoraFedora-frPlanet-LibreRevue de presse <p>Cela fait depuis Fedora 19 que je publie sur la liste de diffusion de Fedora-fr une revue de presse de chaque sortie d'une nouvelle version. Récapituler quels sites en parle et comment. Je le fais toujours deux semaines après la publication (pour que tout le monde ait le temps d'en parler). Maintenant, place à Fedora 32 !</p>
<p>Bien entendu je passe sous silence mon blog et le forum de fedora-fr.</p>
<h3>Sites web d'actualité</h3>
<ul>
<li><a href="https://linuxfr.org/news/fedora-32-est-deconfine" hreflang="fr">Linuxfr</a> ;</li>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/news/108919-fedora-32-version-dans-plus-pure-tradition.htm" hreflang="fr">NextINpact</a> ;</li>
<li><a href="https://www.developpez.net/forums/d2070823/systemes/linux/distributions/redhat-centos-fedora/fedora-32-trime-sortir/" hreflang="fr">Développez.com</a> ;</li>
<li><a href="https://www.toolinux.com/?Fedora-Linux-32-disponibilite-nouveautes-telechargement" hreflang="fr">Toolinux</a> ;</li>
<li><a href="https://www.programmez.com/actualites/sortie-de-fedora-32-en-version-finale-30525" hreflang="fr">Programmez</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 5 sites sur les 25 contactés.</p>
<h3>Blogs, sites persos ou sites non contactés</h3>
<ul>
<li><a href="https://www.numetopia.fr/fedora-32-est-disponible-quoi-de-neuf/" hreflang="fr">Numétopia</a> ;</li>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=nZ8QoahNABM" hreflang="fr">Vidéo Linuxtricks</a> ;</li>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=Ar-JZgp1mCI" hreflang="fr">Vidéo Actualia</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 3 sites.</p>
<h3>Bilan</h3>
<p>Le nombre de sites parlant de Fedora 32 est en stabilisation.</p>
<p>La semaine de sa sortie, nous avons eu globalement une augmentation de visites par rapport à la semaine d'avant de cet ordre là :</p>
<ul>
<li>Forums : hausse de 12,5% (environ 1000 visites en plus)</li>
<li>Documentation : hausse d'environ 10% (soit environ 600 visites en plus)</li>
<li>Le site Fedora-fr : hausse de 57% (soit 460 visites en plus)</li>
<li>Borsalinux-fr : hausse de 241% (soit 60 visites en plus)</li>
</ul>
<p>À tenir compte de la situation particulière avec le confinement.</p>
<p>Si vous avez connaissance d'un autre lien, n'hésitez pas à partager !
Rendez-vous pour Fedora 33.</p>Fedora 32 se déconfineurn:md5:2996fec205ccb3126a498a51848c7a0a2020-04-28T15:15:00+02:002020-04-28T14:23:58+02:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-LibreSortie <p>En ce mardi 28 avril, les utilisateurs du Projet Fedora seront ravis d'apprendre la disponibilité de la version Fedora 32.</p>
<p>Cette version apporte beaucoup de changements concernant l'expérience utilisateur et l'abandon de Python 2.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F32/GNOME_Bureau.png" title="GNOME Bureau.png"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F32/.GNOME_Bureau_m.png" alt="GNOME Bureau.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME Bureau.png, avr. 2020" /></a></p>
<h3>Expérience utilisateur</h3>
<p><strong>Passage à GNOME 3.36.</strong> Cette version apporte de nombreuses petites améliorations dont voici un extrait :</p>
<ul>
<li>refonte de l'interface de connexion (GDM) et du verrouillage de l'écran ;</li>
<li>GNOME affiche un bouton pour afficher le mot de passe du champ de saisie si nécessaire pour le vérifier ;</li>
<li>les boutons du menu de GNOME Shell ont été remaniés pour laisser apparaître <em>la mise en veille</em> sans utiliser une touche du clavier au préalable comme avant ;</li>
<li>une nouvelle application <em>GNOME Extensions</em> pour les configurer et les gérer plutôt que via votre navigateur web ;</li>
<li>un nouveau bouton <em>Ne pas déranger</em> est disponible dans la zone de notifications pour les désactiver temporairement pour l'utilisateur ;</li>
<li>le centre de configuration a été réarrangé rendant la navigation plus simple quand la section <em>Vie privée</em> liste désormais les applications qui ont obtenu des autorisations pour accéder aux services de localisation, à la caméra et au micro. L’accès peut être révoqué individuellement pour chaque application ;</li>
<li>GNOME Logiciels détecte les connexions limitées (via le téléphone ou une puce 4G interne par exemple) pour désactiver le téléchargement automatique des mises à jour dans ce cas ;</li>
<li>un système de contrôle parental fait son apparition pour autoriser ou non l'accès à des applications ;</li>
<li>le navigateur web peut afficher les fichiers PDF directement ;</li>
<li>les utilisateurs de pilotes propriétaires NVIDIA peuvent désormais lancer les applications en utilisant la carte graphique dédiée depuis GNOME Shell, avec le menu consacré.</li>
</ul>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F32/GNOME_ecran_de_verrouillage.png" title="GNOME écran de verrouillage.png"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F32/.GNOME_ecran_de_verrouillage_m.png" alt="GNOME écran de verrouillage.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME écran de verrouillage.png, avr. 2020" /></a></p>
<p><strong>Une nouvelle image alternative Comp Neuro Lab est disponible</strong> pour proposer par défaut des paquets relatifs aux neuro-sciences et qui est prête à l'emploi. <a href="https://docs.fedoraproject.org/en-US/neurofedora/software/" hreflang="fr">Une documentation officielle</a> est par ailleurs fournie pour voir les paquets proposés nativement comme <em>octave</em>, <em>numpy</em> ou encore <em>neurord</em>.</p>
<p><strong>Plusieurs polices bitmaps sont converties en OpenType</strong> pour être exploitables par des applications plus modernes qui reposent sur la nouvelle version de la bibliothèque <em>pango</em>. En effet ce dernier depuis Fedora 31 utilise la bibliothèque <em>HarfBuzz</em> au lieu de <em>FreeType</em> pour effectuer le rendu des caractères et qui oblige de fait l'usage de polices vectorielles. Cette conversion a reposé principalement sur l'usage de l'outil <em>fonttosfnt</em>. Cela augmente de fait la diversité des polices prises en charge.</p>
<h3>Gestion du matériel</h3>
<p><strong>Le service <em>fstrim.timer</em> est activé par défaut</strong>. Il est exécuté de façon hebdomadaire pour signaler la liste des secteurs effacés au contrôleur de mémoires flash compatibles pour améliorer leur gestion d'un point de vue performance. Par défaut il est exécuté chaque lundi à minuit, ou au prochain redémarrage ou sorti de veille survenant après cette date si la machine était inactive.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F32/GNOME_GDM.png" title="GNOME GDM.png"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F32/.GNOME_GDM_m.png" alt="GNOME GDM.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME GDM.png, avr. 2020" /></a></p>
<p>Cela pourrait sur quelques rares matériels quelques problèmes de performances durant l'opération (soit quelques secondes). Cela est également actif depuis quelques années chez Ubuntu ou OpenSUSE ce qui a conforté le projet Fedora dans la fiabilité d'un tel changement.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F32/GNOME_ne_pas_deranger.png" title="GNOME ne pas déranger.png"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F32/.GNOME_ne_pas_deranger_m.png" alt="GNOME ne pas déranger.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME ne pas déranger.png, avr. 2020" /></a></p>
<h3>Administration système</h3>
<p><strong>Le paquet <em>earlyoom</em> est installé par défaut.</strong> En cas de mémoire insuffisante (RAM et swap utilisés à plus de 90%), un signal <em>SIGTERM</em> sera envoyé au processus ayant le plus gros score OOM. À plus de 95% d'utilisation, c'est le signal <em>SIGKILL</em> qui est envoyé.</p>
<p>Le but est d'essayer de sauver la machine en cas de problèmes de disponibilité de mémoire et quand la partition d'échange est très sollicitée. Une situation où un redémarrage brutal matériel était souvent nécessaire jusqu'ici même sur les machines puissantes disposant d'un SSD.</p>
<p>Contrairement à l'OOM du noyau (qui s'active plus tard), le signal <em>SIGTERM</em> est envoyé pour donner une chance au processus de se terminer proprement.</p>
<p>Pour revenir à la situation précédente vous pouvez exécutez la commande</p>
<pre>
# systemctl disable earlyoom.service
</pre>
<p>Ou configurer <em>earlyoom</em> pour correspondre à vos besoins.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F32/GNOME_Extensions.png" title="GNOME Extensions.png"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F32/.GNOME_Extensions_m.png" alt="GNOME Extensions.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME Extensions.png, avr. 2020" /></a></p>
<h3>Développement</h3>
<p><strong>Python 2 est retiré.</strong> Plus exactement, le paquet <em>python2</em> est remplacé par celui de <em>python27</em> pour des raisons de compatibilité. Les paquets qui dépendent de cette version de Python de même que les bibliothèques Python 2 sauf quelques exceptions sont quant à eux supprimés des dépôts. Cela met fin à la transition de Python 2 vers Python 3, ce premier n'étant plus maintenu officiellement depuis janvier 2020.</p>
<h3>Projet Fedora</h3>
<p><strong>Le projet améliore la façon d'avoir des statistiques sur l'utilisation de Fedora.</strong> L'objectif est de connaître plus finement le nombre de machines employant Fedora, mais aussi avoir des informations sur la version utilisée, sa variante (comme le Spins), etc. Ce qui permet à l'équipe qualité mais aussi au projet dans son ensemble de baser leurs décisions sur des données factuelles.</p>
<p>Actuellement le tout reposait sur la collecte de données des différents miroirs pour connaître le nombre d'installation en vigueur ce qui n'était pas fiable, à cause du fait que derrière une adresse IP peut se cacher plusieurs installations. Et cette méthode était plutôt lente pour remonter les informations.</p>
<p>Et il fallait trouver un moyen qui garantisse un respect de la vie privée maximale. Et bien évidemment, il faut que le mécanisme fonctionne si l'utilisateur utilise dnf, GNOME Logiciels ou Cockpit par exemple pour gérer ses paquets.</p>
<p>Pour éviter cela, tous les 7 jours lors d'une requête vers un dépôt, libdnf va envoyer la chaîne <em>libdnf/VERSION (NAME VERSION_ID; <a href="https://blog.fedora-fr.org/renault/post/"></a>OS<a href="https://blog.fedora-fr.org/renault/post/VARIANT_ID;" hreflang="fr">.BASEARCH</a>)</em> comme user agent et incrémenter un compteur interne qui est aussi envoyé. Cela permettra d'obtenir les informations suffisantes à savoir la version de Fedora, la variante utilisée, l'architecture mais aussi la durée de vie d'une Fedora (une semaine, un mois, deux ans ?). L'user agent peut être changé via l'option <em>user_agent</em> dans le fichier de configuration de dnf. Cette fonctionnalité est également désactivable avec l'aide de l'option <em>countme</em> dans ce même fichier qui est configuré à <em>False</em>. Cette option étant activée par défaut.</p>
<p>Pour éviter le risque de traquer une machine en particulier, le compteur n'est plus incrémenté au bout de 60 semaines soit la durée de support approximative d'une Fedora.</p>
<p>Cette nouveauté a été proposée pour Fedora 30 mais a été finalement reportée.</p>
<h3>La communauté francophone</h3>
<h4>L'association</h4>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Illustrations/Logo.png" alt="Logo.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="Logo.png, oct. 2017" /></p>
<p><a href="https://www.borsalinux-fr.org/" hreflang="fr">Borsalinux-fr</a> est l'association qui gère la promotion de Fedora dans l'espace francophone. Nous constatons depuis quelques années une baisse progressive des membres à jour de cotisation et de volontaires pour prendre en main les activités dévolues à l'association.</p>
<p>Nous lançons donc un appel à nous rejoindre afin de nous aider.</p>
<p>L'association est en effet propriétaire du <a href="https://www.fedora-fr.org/" hreflang="fr">site officiel de la communauté francophone de Fedora</a>, organise des évènements promotionnels comme les Rencontres Fedora régulièrement et participe à l'ensemble des évènements majeurs concernant le libre à travers la France principalement.</p>
<p>Si vous aimez Fedora, et que vous souhaitez que notre action perdure, vous pouvez :</p>
<ul>
<li><a href="https://www.borsalinux-fr.org/pages/Adh%C3%A9rer" hreflang="fr">Adhérer à l'association</a> : les cotisations nous aident à produire des goodies, à nous déplacer pour les évènements, à payer le matériel ;</li>
<li>Participer sur le forum, les listes de diffusion, à la réfection de la documentation, représenter l'association sur différents évènements francophones ;</li>
<li>Concevoir des goodies ;</li>
<li>Organiser des évènements type Rencontres Fedora dans votre ville.</li>
</ul>
<p>Nous serions ravis de vous accueillir et de vous aider dans vos démarches. Toute contribution, même minime, est appréciée.</p>
<p>Si vous souhaitez avoir un aperçu de notre activité, vous pouvez participer à nos réunions hebdomadaires chaque lundi soir à 20h30 (heure de Paris) sur IRC (canal #fedora-meeting-1 sur Freenode).</p>
<h4>La documentation</h4>
<p>Depuis juin 2017, un grand travail de nettoyage a été entrepris sur la documentation francophone de Fedora, pour rattraper les 5 années de retard accumulées sur le sujet.</p>
<p>Le moins que l'on puisse dire, c'est que le travail abattu est important : près de 90 articles corrigés et remis au goût du jour.
Un grand merci à Charles-Antoine Couret, Nicolas Berrehouc, Édouard Duliège, José Fournier et les autres contributeurs et relecteurs pour leurs contributions.</p>
<p>L'équipe se réunit tous les lundis soir après 21h (heure de Paris) sur IRC (canal #fedora-doc-fr sur Freenode) pour faire progresser la documentation par un travail collaboratif. Le reste de la semaine cela se passe sur les listes de diffusion.</p>
<p>Si vous avez des idées d'articles ou de corrections à effectuer, que vous avez une compétence technique à retransmettre, n'hésitez pas à participer.</p>
<h3>Comment se procurer Fedora 32 ?</h3>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Illustrations/.Mediawriter_s.png" alt="Mediawriter.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="Mediawriter.png, oct. 2018" /></p>
<p>Si vous avez déjà Fedora 31 ou 30 sur votre machine, vous pouvez faire une <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Mise_%C3%A0_niveau_de_Fedora" hreflang="fr">mise à niveau vers Fedora 32</a>. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.</p>
<p>Autrement, pas de panique, vous pouvez <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Guide_d%27installation_de_Fedora_en_images" hreflang="fr">télécharger Fedora</a> avant de <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9charger_Fedora" hreflang="fr">procéder à son installation</a>. La procédure ne prend que quelques minutes.</p>
<p>Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.</p>
<p>De plus, pour éviter les mauvaises surprises, nous vous recommandons aussi de lire au préalable <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Common_F32_bugs" hreflang="fr">les bogues importants connus à ce jour pour Fedora 32</a>.</p>Revue de presse de Fedora 31urn:md5:09a3615ca0053193aa7723bab85722ba2019-11-11T23:54:00+01:002019-11-11T23:54:00+01:00RenaultFedoraFedora-frMa viePlanet-LibreRevue de presse <p>Cela fait depuis Fedora 19 que je publie sur la liste de diffusion de
Fedora-fr une revue de presse de chaque sortie d'une nouvelle version.
Récapituler quels sites en parle et comment. Je le fais toujours deux semaines
après la publication (pour que tout le monde ait le temps d'en parler).
Maintenant, place à Fedora 31 !</p>
<p>Bien entendu je passe sous silence mon blog et le forum de fedora-fr.</p>
<h3>Sites web d'actualité</h3>
<ul>
<li><a href="https://linuxfr.org/news/fedora-31-est-sortie" hreflang="fr">Linuxfr</a> ;</li>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/news/108296-fedora-31-avance-sur-wayland-se-confirme-multiples-ameliorations-techniques.htm" hreflang="fr">NextINpact</a> ;</li>
<li><a href="https://linux.developpez.com/actu/282680/La-version-finale-de-la-distribution-Linux-Fedora-31-est-disponible-elle-passe-a-GNOME-3-34-et-integre-plusieurs-nouveautes/" hreflang="fr">Développez.com</a> ;</li>
<li><a href="https://www.toolinux.com/?Fedora-31-sort-ce-29-octobre-2019-ce-qu-il-faut-savoir" hreflang="fr">Toolinux</a> ;</li>
<li><a href="https://www.zdnet.fr/actualites/fedora-31-de-quoi-jeter-un-oeil-au-futur-de-red-hat-enterprise-linux-39893085.htmfr">
ZDNet</a> ;</li>
<li><a href="https://www.generation-nt.com/fedora-31-linux-wayland-gnome-firefox-actualite-1969959.html" hreflang="fr">Generation NT</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 6 sites sur les 25 contactés.</p>
<h3>Blogs, sites persos ou sites non contactés</h3>
<ul>
<li><a href="https://www.ginjfo.com/actualites/logiciels/linux/fedora-31-est-disponible-en-telechargement-quoi-de-neuf-20191030" hreflang="fr">Ginjfo</a> ;</li>
<li><a href="https://www.linuxed.net/fedora-31-est-sortie/" hreflang="fr">Linuxed</a>.</li>
</ul>
<p>Soit 2 sites.</p>
<h3>Autre activité promotionnelle</h3>
<p>En marge de la sortie de Fedora 31, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=PmuS8wuTkmU" hreflang="fr">j'ai participé à
une vidéo sur Youtube sur la chaine Linuxtricks</a> suite à l'invitation
d'Adrien D.</p>
<p>C'était l'occasion de présenter Fedora, la communauté francophone et
certains projets à venir de Fedora comme Silverblue. Fedora 31 étant plus une
excuse que le réel sujet de conversation.</p>
<p>Ce fut une expérience agréable de mon côté, j'espère que ce genre
d'expérience se renouvellera pour toucher un autre public et pour communiquer
autrement. Merci de donner des retours pour savoir si cela vous a plu et si
éventuellement certaines choses pourraient être améliorées.</p>
<p>Et merci à Adrien D. pour cela.</p>
<h3>Bilan</h3>
<p>Le nombre de sites parlant de Fedora 31 est en légère hausse cette fois.
Beaucoup d'articles se fondent sur ce que j'ai moi même rédigé (que ce soit la
version courte ou longue).</p>
<p>La semaine de sa sortie, nous avons eu globalement une augmentation de
visites par rapport à la semaine d'avant de cet ordre là :</p>
<ul>
<li>Forums : baisse de 9% (environ 110 visites en moins)</li>
<li>Documentation : stable (soit environ 25 visites en plus)</li>
<li>Le site Fedora-fr : hausse de 32% (soit 250 visites en plus)</li>
<li>Borsalinux-fr : hausse de 311% (soit 60 visites en plus)</li>
</ul>
<p>À tenir compte de la situation particulière avec une sortie lors de la
semaine des vacances de la Toussaint en France et en Belgique. D'ailleurs le
forum et même d'autres sections du site ont connu une hausse de fréquentation
la semaine suivant la sortie.</p>
<p>Si vous avez connaissance d'un autre lien, n'hésitez pas à partager !
Rendez-vous pour Fedora 32.</p>Fedora 31 est disponibleurn:md5:989eba00b7edb0209a414189c6b548a22019-10-29T15:48:00+01:002019-10-29T15:48:00+01:00RenaultFedoraFedoraFedora-frPlanet-LibreSortie <p>En ce mardi 29 octobre, les utilisateurs du Projet Fedora seront ravis
d'apprendre la disponibilité de la version Fedora 31.</p>
<p>Cette version apporte beaucoup de changements concernant l'expérience
utilisateur, la migration vers Wayland, l'abandon du 32 bits pour x86 et le
début de l'abandon de Python 2.</p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F31/GNOME-Bureau.png" title="GNOME-Bureau.png"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F31/.GNOME-Bureau_m.png" alt="GNOME-Bureau.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Bureau.png, oct. 2019" /></a></p>
<h3>Expérience utilisateur</h3>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F31/GNOME-Nouveau_panneau_de_configuration_des_fonds_d_ecran.png" title="GNOME-Nouveau panneau de configuration des fonds d'écran.png"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F31/.GNOME-Nouveau_panneau_de_configuration_des_fonds_d_ecran_m.png" alt="GNOME-Nouveau panneau de configuration des fonds d'écran.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="GNOME-Nouveau panneau de configuration des fonds d'écran.png, oct. 2019" /></a></p>
<p><strong>Passage de l'environnement par défaut GNOME à la version
3.34.</strong> Cette version apporte de nombreux changements.</p>
<ul>
<li>La création de groupes d'applications dans <em>l'overview</em> a été
simplifiée et est plus intuitive.</li>
<li>Les processus de rendus Web du navigateur Epiphany sont maintenant dans des
bacs à sable pour plus de sécurité. Par ailleurs, les onglets peuvent être
épinglés et le bloqueur de pub est plus performant.</li>
<li>Le gestionnaire de machines virtuelles <em>Machines</em> peut activer ou
désactiver l'accélération du rendu 3D pour chaque machine virtuelle, il accepte
de démarrer un média temporaire, comme un LiveCD, pour réparer la machine
virtuelle et dispose d'une interface de création de machines virtuelles plus
complète.</li>
<li>Le panneau de configuration du fond d'écran a été remanié pour visualiser
la configuration actuelle et permet d'ajouter facilement de nouvelles images
dans la liste.</li>
<li>L'application <em>Musique</em> vérifie automatiquement la présence de
nouveaux morceaux dans le répertoire personnel et permet de lire un album en
entier sans coupure entre les morceaux. Les albums conçus ainsi peuvent être
écoutés comme un tout cohérent.</li>
<li>Certaines applications ont reçu une nouvelle icône pour avoir un style plus
moderne.</li>
</ul>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F31/Xfce-Bureau.png" title="Xfce-Bureau.png"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F31/.Xfce-Bureau_m.png" alt="Xfce-Bureau.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="Xfce-Bureau.png, oct. 2019" /></a></p>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F31/Xfce-Profils_des_couleurs.png" title="Xfce-Profils des couleurs.png"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F31/.Xfce-Profils_des_couleurs_m.png" alt="Xfce-Profils des couleurs.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="Xfce-Profils des couleurs.png, oct. 2019" /></a></p>
<p><strong>La roue tourne pour Xfce avec la version 4.14.</strong> Après plus
de quatre années de développement, cette version propose de nombreux
changements. Le portage vers GTK+ 3 et GDBus est terminé, ce qui permet la
prise en charge native des écrans à très haute définition. Cela apporte en
outre :</p>
<ul>
<li>la gestion de la synchronisation verticale pour le rafraichissement de
l'écran ;</li>
<li>les barres du bureau disposent d'un meilleur regroupement des applications
dans la liste des applications ouvertes, tout comme une horloge retravaillée et
la possibilité d'avoir des tailles d'icônes différentes entre les différentes
barres ;</li>
<li>la prise en charge des différents profils de couleurs pour permettre un
calibrage des couleurs entre l'écran et différents périphériques comme une
imprimante ;</li>
<li>la configuration du multi-écran peut être sauvegardée et restaurée, et est
spécialement conçue pour ceux qui ont un ordinateur portable avec un dock
;</li>
<li>le navigateur de fichiers <em>Thunar</em> dispose d'une nouvelle barre
d'adresse ;</li>
<li>un nouveau thème et un mode <em>ne pas déranger</em> pour désactiver
temporairement les notifications sont aussi de la partie ;</li>
<li>et tant d'autres.</li>
</ul>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F31/Deepin-Batterie.png" title="Deepin-Batterie.png"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F31/.Deepin-Batterie_m.png" alt="Deepin-Batterie.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="Deepin-Batterie.png, oct. 2019" /></a></p>
<p><strong>Mise à jour de l'environnement de bureau DeepinDE 15.11.</strong>
Depuis la version 15.9 disponible dans Fedora 30, les améliorations sont :</p>
<ul>
<li>une moindre consommation mémoire et plus de performances pour le
gestionnaire de fenêtres ;</li>
<li>les fichiers du bureau peuvent être automatiquement regroupés par type dans
des répertoires comme <em>Musiques</em> ou <em>Vidéos</em> ;</li>
<li>le fond d'écran peut être une collection d'images affichées les unes après
les autres ;</li>
<li>les sons systèmes peuvent être activés ou désactivés individuellement
;</li>
<li>l'icône de charge de batterie peut révéler au survol la capacité et
l'autonomie restante ;</li>
<li>l'application de lecture vidéo accepte le glisser / déposer d'un fichier de
sous-titres pour les afficher ;</li>
<li>le navigateur de fichiers peut graver des CD et DVD ;</li>
<li>et beaucoup d'autres corrections.</li>
</ul>
<p><a href="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F31/Plymouth_indicateur_clavier.png" title="Plymouth indicateur clavier.png"><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/F31/.Plymouth_indicateur_clavier_m.png" alt="Plymouth indicateur clavier.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="Plymouth indicateur clavier.png, oct. 2019" /></a></p>
<p><strong>Plymouth indique au démarrage des informations sur l'état du clavier
lors de la saisie du mot de passe pour déchiffrer les partitions.</strong> Si
vous chiffrez vos partitions pour améliorer la sécurité de vos données, vous
aurez constaté qu'il y a un mot de passe à saisir au démarrage de la machine
pour accéder à son contenu. Plymouth qui récupère ce mot de passe affiche
maintenant la disposition clavier utilisée et si le verrouillage majuscule est
actuellement actif. Cela permet à l'utilisateur qui n'a pas de possibilité de
vérifier comment son clavier est configuré d'avoir cette information lors de la
saisie.</p>
<h3>Migration vers Wayland</h3>
<p><strong>Firefox utilise Wayland nativement par défaut avec GNOME.</strong>
Cela permet d'améliorer la gestion des ressources dans un tel cas, XWayland
n'étant plus nécessaire par défaut. Firefox devrait bénéficier d'une expérience
plus fluide et plus cohérente, en particulier pour les écrans à haute densité
de pixels qui seront correctement pris en charge. Le paquet
<em>firefox-x11</em> reste à disposition pour utiliser Firefox avec X11 comme
avant.</p>
<p><strong>Les applications Qt utiliseront de manière analogue Wayland lors
d'une session GNOME sous Wayland.</strong> Les mêmes bénéfices que pour Firefox
sont à attendre. En réalité GNOME était le seul bureau où les applications Qt
se comportaient ainsi car le module Qt Wayland n'était pas activé pour une
telle session. En effet, le gestionnaire de fenêtres de GNOME, <em>mutter</em>,
demande aux applications l'utilisation d'un <em>Client-Side Decorations</em>
pour définir la décoration des fenêtres ce qui n'était pas possible avec Qt
jusqu'ici. Les décorations de fenêtre proviennent du programme
<em>QGnomePlatform</em>.</p>
<h3>Abandon de l'architecture 32 bits pour x86</h3>
<p><strong>Fedora abandonne l'architecture x86 32 bits.</strong> Le noyau Linux
i686 n'est plus généré et les dépôts associés sont également supprimés. De
fait, il n'y aura plus d'images amorçables de Fedora pour cette architecture,
ni mise à niveau possible depuis Fedora 30 pour ces installations. Des paquets
i686 peuvent subsister dans les dépôts à destination des utilisateurs ayant
l'architecture x86_64 uniquement.</p>
<p>Cela résulte d'un processus amorcé depuis Fedora 27 où cette architecture
était une architecture dite secondaire, c'est-à-dire avec une maintenance
minimale et qui ne pouvait pas bloquer la procédure de sortie d'une nouvelle
version de Fedora.</p>
<p>Cette architecture qui était finalement assez peu utilisée ces derniers
temps, avec environ 1% des utilisateurs, souffrait de nombreux bogues souvent
découverts et corrigés tardivement faute de testeurs et de développeurs pour
identifier et corriger ces problèmes.</p>
<p>Le projet espère ainsi libérer des ressources matérielles, en espace disque
et bande passante, mais aussi humaines pour se concentrer sur les autres
architecture plus émergentes comme AArch64. Les utilisateurs concernés sont
invités soit à utiliser une image x86_64 si leur matériel le leur permet, ou
alors à envisager de changer de distribution d'ici la fin du support de Fedora
30.</p>
<h3>Migration vers Python 3</h3>
<p><img src="https://fedoraproject.org/w/uploads/5/5b/Fedoralovespython.png" alt="" /></p>
<p><strong>Le binaire <em>/usr/bin/python</em> fait référence dorénavant à
Python 3 et non plus à Python 2.</strong> En effet, Python 2 ne sera plus
supporté par le projet officiel en janvier 2020, le projet Fedora respecte donc
la PEP 394 pour entamer cette transition. En cas de problèmes, vous pouvez
créer le lien symbolique de <em>~/.local/bin/python</em>, pour un utilisateur,
ou de <em>/usr/local/bin/python</em>, pour le système entier, vers
<em>/usr/bin/python2</em> afin de restaurer le comportement historique.</p>
<p>Le nom des paquets suit également ce nouveau schéma, le paquet
<em>python-requests</em> installera par exemple la version compatible Python 3
de ce paquet. Il faudra nommer spécifiquement <em>python2-requests</em> pour
préciser le paquet compatible avec Python 2 de ce module.</p>
<p>De plus, il y a une <strong>suppression massive de paquets Python 2</strong>
pour ne garder essentiellement que les derniers projets non convertis à Python
3 aujourd'hui. Seuls les paquets nécessitant Python 2 qui n'ont pas une version
Python 3, ou qui sont une dépendance à de tels paquets, sont conservés. Cela
réduit la tâche de maintenance nécessaire après janvier 2020 et permet
d'amorcer la transition en plusieurs étapes.</p>
<p>Les mainteneurs du projet Fedora continueront à maintenir Python 2 dans
Fedora 30 et 31 jusqu'à leur fin de vie respective, c'est-à-dire vers juin et
décembre 2020. Python 2 sera par contre totalement supprimé pour Fedora 32.
Cette décision permet de garder une compatibilité fonctionnelle importante au
sein d'une même version de Fedora.</p>
<p><strong>YUM 3 tire sa révérence</strong>, seuls des liens symboliques vers
DNF sont maintenus. Son API n'est également plus accessible.</p>
<h3>La communauté francophone</h3>
<h4>L'association</h4>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Illustrations/Logo.png" alt="Logo.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="Logo.png, oct. 2017" /></p>
<p><a href="https://www.borsalinux-fr.org/" hreflang="fr">Borsalinux-fr</a> est
l'association qui gère la promotion de Fedora dans l'espace francophone. Nous
constatons depuis quelques années une baisse progressive des membres à jour de
cotisation et de volontaires pour prendre en main les activités dévolues à
l'association.</p>
<p>Nous lançons donc un appel à nous rejoindre afin de nous aider.</p>
<p>L'association est en effet propriétaire du <a href="https://www.fedora-fr.org/" hreflang="fr">site officiel de la communauté
francophone de Fedora</a>, organise des évènements promotionnels comme les
Rencontres Fedora régulièrement et participe à l'ensemble des évènements
majeurs concernant le libre à travers la France principalement.</p>
<p>Si vous aimez Fedora, et que vous souhaitez que notre action perdure, vous
pouvez :</p>
<ul>
<li><a href="https://www.borsalinux-fr.org/pages/Adh%C3%A9rer" hreflang="fr">Adhérer à l'association</a> : les cotisations nous aident à produire des
goodies, à nous déplacer pour les évènements, à payer le matériel ;</li>
<li>Participer sur le forum, les listes de diffusion, à la réfection de la
documentation, représenter l'association sur différents évènements francophones
;</li>
<li>Concevoir des goodies ;</li>
<li>Organiser des évènements type Rencontres Fedora dans votre ville.</li>
</ul>
<p>Nous serions ravis de vous accueillir et de vous aider dans vos démarches.
Toute contribution, même minime, est appréciée.</p>
<p>Si vous souhaitez avoir un aperçu de notre activité, vous pouvez participer
à nos réunions hebdomadaires chaque lundi soir à 20h30 (heure de Paris) sur IRC
(canal #fedora-meeting-1 sur Freenode).</p>
<p>Vous pouvez aussi nous rencontrer lors du prochain Paris OpenSource Summit
le 10 et 11 décembre (c'est un mardi et un mercredi) aux Docks de Paris à
Aubervilliers. Un stand sera installé pour présenter Fedora, obtenir vos
retours et répondre à vos questions.</p>
<h4>La documentation</h4>
<p>Depuis juin 2017, un grand travail de nettoyage a été entrepris sur la
documentation francophone de Fedora, pour rattraper les 5 années de retard
accumulées sur le sujet.</p>
<p>Le moins que l'on puisse dire, c'est que le travail abattu est important :
près de 90 articles corrigés et remis au goût du jour. Un grand merci à
Charles-Antoine Couret, Nicolas Berrehouc, Édouard Duliège, José Fournier et
les autres contributeurs et relecteurs pour leurs contributions.</p>
<p>L'équipe se réunit tous les lundis soir après 21h (heure de Paris) sur IRC
(canal #fedora-doc-fr sur Freenode) pour faire progresser la documentation par
un travail collaboratif. Le reste de la semaine cela se passe sur les listes de
diffusion.</p>
<p>Si vous avez des idées d'articles ou de corrections à effectuer, que vous
avez une compétence technique à retransmettre, n'hésitez pas à participer.</p>
<h3>Comment se procurer Fedora 31 ?</h3>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/Illustrations/.Mediawriter_m.png" alt="Mediawriter.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="Mediawriter.png, oct. 2018" /></p>
<p>Si vous avez déjà Fedora 30 ou 29 sur votre machine, vous pouvez faire une
<a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Mise_%C3%A0_niveau_de_Fedora" hreflang="fr">mise à niveau vers Fedora 31</a>. Cela consiste en une grosse mise à jour,
vos applications et données sont préservées.</p>
<p>Autrement, pas de panique, vous pouvez <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9charger_Fedora" hreflang="fr">télécharger Fedora</a> avant de <a href="https://doc.fedora-fr.org/wiki/Guide_d%27installation_de_Fedora_en_images" hreflang="fr">procéder à son installation</a>. La procédure ne prend que
quelques minutes.</p>
<p>Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos
données au préalable.</p>
<p>De plus, pour éviter les mauvaises surprises, nous vous recommandons aussi
de lire au préalable <a href="https://fedoraproject.org/wiki/Common_F31_bugs" hreflang="fr">les bogues importants connus à ce jour pour Fedora 31</a>.</p>