Dans les entrailles du Libre - Logiciel LibrePour apprendre ce qui se passe derrière les rideaux des projets Libres.2024-03-26T14:28:47+01:00Renaulturn:md5:7076bb3e744b8372b4180135759a9484DotclearRetour du FOSDEMurn:md5:90560f219d187a0e02bc62dc5b6e66852017-02-06T20:27:00+01:002017-02-06T21:52:16+01:00RenaultLogiciel LibreFedoraMa viePlanet-Libre <p>Et voilà, le <a href="https://fosdem.org/2017/" hreflang="en" title="FOSDEM">FOSDEM</a> c'est terminé. Pour une fois que l'occasion se présente d'y
assister, il fallait que je vive sur place. <img src="https://blog.fedora-fr.org/renault/?pf=smile.svg" alt=":-)" class="smiley" /></p>
<p>De manière générale c'est un très bel évènement, bravo aux organisateurs car
malgré la complexité de l'emploi du temps et du monde présent, cela s'est bien
passé selon moi. Pour avoir déjà organisé des évènements de taille modeste en
comparaison (maximum 100 visiteurs), j'imagine la quantité de travail
nécessaire pour aboutir à ce résultat.</p>
<p>C'est d'ailleurs le caractère frustrant de ce type d'évènements. Trop peu de
temps pour tant de choses à faire ou à voir.</p>
<p><img src="https://blog.fedora-fr.org/public/renault/fosdem-attendee-2017.png" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" title="fosdem-attendee-2017.png, fév. 2017" /></p>
<h3>Conférences</h3>
<p>Pour ma part, le programme des conférences était celui-ci (dans le désordre)
:</p>
<ul>
<li><a href="https://fosdem.org/2017/schedule/event/modularity_and_generational_core/" hreflang="en">La modularité dans le projet Fedora</a> ;</li>
<li><a href="https://fosdem.org/2017/schedule/event/secure_safe_embedded_updates/" hreflang="en">Mise à jour des systèmes embarqués</a> ;</li>
<li><a href="https://fosdem.org/2017/schedule/event/sniffing_usb/" hreflang="en">Débogage d'un pilote USB</a> ;</li>
<li><a href="https://fosdem.org/2017/schedule/event/terrible_bsp/" hreflang="en">Les déboires des BSPs dans l'univers des systèmes embarqués (composants
pas à jour, outils et patchs crades voire non documentés, etc.)</a></li>
<li><a href="https://fosdem.org/2017/schedule/event/riscv/" hreflang="en">L'architecture RISC V</a> ;</li>
<li><a href="https://fosdem.org/2017/schedule/event/the_machine/" hreflang="en"><em>Free software for the machine</em>, je ne saurais pas trop traduire le
titre proprement, sur une architecture orientée mémoire mais dont je n'ai pas
tout compris de l'intérêt</a> ;</li>
<li><a href="https://fosdem.org/2017/schedule/event/yunohost/" hreflang="en">Yunohost</a> ;</li>
<li><a href="https://fosdem.org/2017/schedule/event/microkernel_helenos_year_of_the_fire_monkey/" hreflang="en">HelenOS</a> ;</li>
<li><a href="https://fosdem.org/2017/schedule/event/grub_new_maintainers/" hreflang="en">GRUB</a> ;</li>
<li><a href="https://fosdem.org/2017/schedule/event/python_data_structures/" hreflang="en">La représentation interne des listes et des dictionnaires en
Python.</a></li>
</ul>
<p>Dans l'ensemble c'était intéressant, de quoi collecter des noms, liens ou
idées pour approfondir ces sujets. Comme cela peut se voir, j'ai plutôt
privilégié les systèmes embarqués / systèmes d'exploitation, en lien avec mon
travail et ma spécialité. J'ai regretté de ne pas avoir pu assister à celle sur
RedoxOS, salle déjà comble à mon arrivée (pourtant j'étais en avance !).</p>
<p>Petit bémol sur la conf pour la modularité (qui provient de Fedora.next avec
premier jet pour F26 Server), si cela a bien expliqué l'architecture de la
chose, j'ai un peu de mal concrètement à saisir ses répercutions pour
l'utilisateur et comment il va l'exploiter. Va falloir que je teste un peu pour
l'annonce de F26. <img src="https://blog.fedora-fr.org/renault/?pf=smile.svg" alt=":-)" class="smiley" /></p>
<h3>Des rencontres...</h3>
<p>Avec un évènement de cette taille, il est évident que l'on retrouve du beau
monde et on passe du temps à discuter.</p>
<p>Cela a bien sûr été l'occasion de retrouver la communauté de Fedora-fr :
<a href="https://blog.fedora-fr.org/eseyman/" hreflang="fr">Emmanuel</a>, Haikel, <a href="http://blog.pingoured.fr/" hreflang="en">Pierre-Yves</a>, <a href="http://blog.kwizart.fr/" hreflang="en">Nicolas</a>, Marianne, Michael dont on
a partagé un repas le vendredi soir très agréable. De rencontrer des membres du
projet Fedora ou de Red-Hat que je ne connaissais pas personnellement comme
spot ou Benjamin Tissoires.</p>
<p>Hélas j'ai manqué <a href="https://jibecfed.fedorapeople.org/blog/author/jean-baptiste-holcroft.html" hreflang="fr">Jean-Baptiste</a> (malgré nos tentatives de se fixer un
rendez-vous dans la journée) et Kévin dont j'ai appris son passage après
l'évènement (via la page des badges de l'évènement pour les contributeurs de
Fedora). Mais bon, vu la taille et le monde, c'est difficile de voir tout le
monde facilement.</p>
<p>J'ai aussi pu enfin voir un membre de <a href="https://zestedesavoir.com/" hreflang="fr">Zeste de Savoir</a> (et du feu Site du Zér0) : Thomas Citharel.
Ou encore des membres de la communauté de mon téléphone <a href="https://jolla.com/" hreflang="en">Jolla</a> et de son système <a href="https://sailfishos.org/" hreflang="en">Sailfish OS</a>.</p>
<p>Bien entendu j'ai pu croiser des collègues de ma nouvelle entreprise
<a href="http://essensium.com/" hreflang="en">Essensium</a> - <a href="http://mind.be/" hreflang="en">Mind</a>.</p>
<p>Cela a bien sûr été l'occasion de discuter auprès de certains projets ou
d'en découvrir. Comme GRUB, OpenAutomotive Linux ou encore <a href="https://www.mozilla.org/fr/" hreflang="fr">Mozilla</a>. Mozilla qui a récupéré
gentiment mon ZTE Open C sous Firefox OS qui traînait dans un tiroir. Et me
voilà armé pour apprendre Rust, en projet.</p>
<h3>... et des bogues !</h3>
<p>Et oui, être sous Rawhide réserve son lot de surprises. C'est une aventure
constante, même aux moments où on en a le moins envie car on n'a pas le temps
ou le matériel pour réparer. Effet démo / loi de Murphy sans doute.</p>
<p>Et cela est arrivé lors de la conf... de la modularité de Fedora. C'est sans
doute fait exprès. C'est LUKS qui au lancement de la machine refusait de
déchiffrer mes partitions. Pourtant j'ai testé plein de fois le mot de passe,
en QWERTY, AZERTY ou BÉPO au cas où, rien n'y faisait. J'ai également essayé
avec un noyau plus ancien. Il a fallut un LiveCD (merci Emmanuel) et monter les
partitions avec pour que la situation revienne à la normale. Bogue assez gênant
dont je ne comprends pas l'origine. Je vais devoir creuser.</p>
<h3>Conclusion</h3>
<p>Ce fut un week-end très sympathique avec deux amis. Je comprends mieux la
réputation de cet évènement, et très clairement j'en serai l'année
prochaine.</p>
<p>Peut être que j'irais moins aux conférences cette fois pour plus profiter
des gens encore, je ne sais pas. Après tout certaines conférences seront
disponibles sur Internet (du moins je l'espère).</p>Venez à la Journée de l'Informatique Libre ce samedi 23 mars à Toulon !urn:md5:7718d5e0c6a7b7dff2f050de3b2535cf2013-02-21T08:58:00+01:002013-02-21T14:00:10+01:00RenaultLogiciel LibreCILLMa viePlanet-Libre <p>Ce samedi 23 mars 2013, se tiendra la Journée de l'Informatique Libre pour
sa troisième édition. Cette fois encore, elle sera à la Maison des Technologies
à Toulon, dans le bâtiment de l'école d'ingénieurs <a href="http://www.isen.fr/toulon.asp" hreflang="fr">ISEN Toulon</a> et de <a href="http://www.lacantine-toulon.org/" hreflang="fr">La Cantine de Toulon</a> qui
nous prêteront les locaux. Cet évènement est planifié de 9h à 17h.</p>
<h2>Programme</h2>
<p>La journée sera l'occasion pour la communauté locale de tenir des
conférences sur les sujets de l'informatique libre. Pour cela les thèmes
principaux sont : la culture libre, l'OpenData, les Logiciels Libres et
tous les mouvements associés. Des ateliers sont proposés à côté ; cela
donnera un côté plus pratique à la libéralisation de l'informatique pour
l'utilisateur, avec l'apprentissage du maniement d'un logiciel libre par
exemple.</p>
<p>Plus précisément, le programme abordera les points suivants :</p>
<ul>
<li>Introduction aux Logiciels Libres de Véronique Fritière</li>
<li>Les formats ouverts de Thierry Stœhr</li>
<li>Les licences libres comme un acte de résistance de Laurent Paoletti</li>
<li>Comment devenir éditeur de logiciel libre quand on est une
entreprise ? de Hybird</li>
<li><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Creative_Commons" hreflang="fr">Creative Commons</a> de Guillaume Perocheau</li>
<li><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/LaTeX" hreflang="fr">LaTeX</a> de
Thierry Stœhr</li>
<li><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/OpenERP" hreflang="fr">OpenERP</a>
de Jean-Marc Le Goff</li>
<li><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/OpenPGP" hreflang="fr">OpenPGP</a>
de Jean-Jacques Brucker</li>
<li><a href="http://www.cannes-aero-patrimoine.net/mediawiki/index.php/Accueil" hreflang="fr">CaspWiki</a> de Guy Lebègue</li>
<li><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Inkscape" hreflang="fr">Inkscape</a>
de Véronique Fritière</li>
</ul>
<p>Durant la journée, il y aura une install-party. Elle est destinée à
apprendre aux visiteurs à installer des logiciels libres sur les ordinateurs
qu'ils apportent ou de les dépanner sur des problèmes du quotidien par rapport
à leurs utilisations. L'objectif est de favoriser l'adoption des logiciels
libres avec l'aide de la communauté toulonnaise et de son expérience.</p>
<p>À côté de cela, il y aura la possibilité de réaliser des ateliers et mesures
pour <a href="http://www.openstreetmap.org/" hreflang="fr">OpenStreetMap</a>
pour apprendre à contribuer à ce projet de cartographie. Il y a également la
possibilité de venir pour signer vos clés numériques PGP !</p>
<h2>Informations complémentaires</h2>
<p>Si vous souhaitez obtenir plus d'information sur cette journée, son
déroulement ou le plan d'accès, merci de visiter le site officiel de la
<a href="http://jil2013.fr/" hreflang="fr">JIL 2013</a>.</p>
<p>Cette journée est organisée par les associations le <a href="http://www.cill-isen.fr/" hreflang="fr">Club de l'ISEN sur les Logiciels
Libres</a> avec la participation notable de <a href="http://www.linux-azur.org/" hreflang="fr">Linux-Azur</a>, <a href="http://toulonux.tuxfamily.org/" hreflang="fr">ToulonuX</a> et <a href="http://gullivar.org/" hreflang="fr">Gullivar</a>. Cet évènement est parmi les
plus importants de la région sur ces thèmes et reste l'occasion de resserrer
les liens de la communauté régionale.</p>
<p>Nous remercions également le soutien financiers ou logistiques des
entreprises suivantes : <a href="http://www.tvt.fr/" hreflang="fr">TVT</a>, <a href="http://hybird.org/" hreflang="fr">Hybird</a>, <a href="http://www.ed-diamond.com/" hreflang="fr">Editions Diamons</a> et <a href="http://www.editions-eyrolles.com/" hreflang="fr">Eyrolles</a>.</p>Mme Michu : la nouvelle excuse pour critiquer les défauts ?urn:md5:bffbc63c3a1a6c139850f4498a83bdbd2010-10-10T10:40:00+02:002010-10-10T10:40:00+02:00RenaultLogiciel LibrePenséesPlanet-Libre <p>Je trouve que depuis un an ou deux, on a eu affaire a un nouveau
personnage : Mme Michu. Cette dame, inconnue de tous est pourtant
tellement citée qu'on pourrait presque la croire réelle. Ces dernières années
elle est récurrente dès qu'il s'agit de parler de grand public ou de
dysfonctionnement d'un logiciel. Seulement elle commence à m'énerver car pour
moi c'est la pire des excuses et la pire des conneries possibles.</p>
<h3>Mme Michu n'existe pas</h3>
<p>Mme Michu en effet n'est pas réelle. Déjà dans tous les trolls, on peut voir
qu'elle a plein d'exigences et de compétences. Un coup c'est une graphiste
professionnelle, une autre fois c'est une incompétente de l'informatique, une
autre fois ça sera une « jamais contente » ou tout simplement une
ménagère qui veut parler à son fils via une webcam seulement du modèle Logitech
XEUE:EEIU qui évidemment ne fonctionne pas dans les contrées libres. Le seul
point commun à toutes les descriptions est la suivante : <strong>elle s'en
fout de la notion de « Logiciel Libre »</strong>. Cela signifie une
chose : <strong>tous ceux qui l'utilisent comme argument sont comme
elle</strong>. Pourquoi ? C'est juste une excuse pour justifier ses
propres problèmes ou exigences tout en se dédouanant de se foutre de la notion
de Logiciel Libre. Pourtant c'est je pense l'argument le plus important pour
utiliser de tels logiciels.</p>
<p>Donc Mme Michu représente des tas de métiers dans le monde, ce qui fait
qu'elle n'existe pas. Personne ne peut avoir tellement d'exigences, et le grand
public ne peut avoir ses exigences représentées par une personne type. On est
tous unique, et on a tous des attentes différentes d'un ordinateur. Certains en
ont besoin pour un métier, d'autres un loisir mais certains seront en même
temps aveugles, gauchers, ou avec des troubles musculaires. Il n'y a pas un
profil type pour décrire autant de combinaisons différentes donc Mme Michu
n'existe pas, ou si elle existait, cela n'aurait aucun sens ou intérêt.</p>
<p>Tout le monde a des besoins différents, certains préfèrent la barre en haut,
d'autres en bas, etc. Il est impossible par exemple qu'une interface graphique
corresponde à tout le monde. Certains trouveront cela beau, d'autres moches,
certains ont des besoins qui font qu'ils seront plus efficaces autrement,
certains auront besoin de fonctionnalités pour permettre un certains conforts
alors que d'autres non. La preuve de cela, KDE et GNOME par exemples, malgré
les trolls, sont tous deux excellents pour ceux qui l'utilisent. Certains
trouveront en KDE leur bonheur d'autres ça sera avec GNOME ou autre chose. Et
les captures d'écran prouvent que malgré ces choix, tout le monde personnalise
un minimum ces interfaces pour un meilleur confort d'utilisation car nos
besoins et attentes sont tous différents.</p>
<h3>Mme Michu se fout du libre</h3>
<p>Comme je l'ai dis précédemment, Mme Michu s'en moque du libre. Et je
constate que certains justifient<a href="https://linuxfr.org/comments/1169901.html#1169901" hreflang="fr">¹</a> que
« comme Mme Michu ne sait pas rapporter un bogue, moi non plus car il est
amoral d'exiger de moi plus que Mme Michu » et ça je le constate que trop
souvent sur les forums. Certains disent que c'est beau que le Logiciel soit
libre mais si on doit utiliser la documentation ou rapporter un bogue majeur,
alors c'est un logiciel mal fait.</p>
<p>Mais cela est oublier la notion de Logiciel Libre et son intérêt. Le
Logiciel Libre est une chance qui a des défauts. Il faut se sentir heureux que
si on a un souci il y a une communauté derrière pour nous aider, qui peut
corriger les problèmes que l'on rencontre dans le code même du logiciel. Je ne
suis pas sûr que Apple ou Microsoft tiennent mieux compte des intérêts de leurs
utilisateurs et corrigent le maximum de problèmes qu'ils peuvent rencontrer,
même les plus infimes.</p>
<p>Rapporter un bogue ce n'est ni long et ni difficile. Si Mme Michu ne sait
pas le faire c'est son problème car elle ne profite pas de ses libertés mais
consomme juste le logiciel. Seulement, vous, vous pouvez le faire, vous pouvez
améliorer le logiciel que vous utilisez ou que vous aimez et ça c'est très
différent et important. « La liberté ne s'use que lorsque l'on ne s'en
sert pas »</p>
<h3>Mme Michu et la perte de liberté</h3>
<p>Certaines entreprises et des utilisateurs ou développeurs veulent que Mme
Michu puisse utiliser du Logiciel Libre. Je ne critiquerais pas ce souhait car
moi aussi j'aimerais bien que ça se fasse d'un côté et que ça permet d'avancer.
Par contre depuis quelques années je constate des dérives dues à cette volonté
qui me semble néfaste pour le concept même du « Logiciel Libre ». Pour que
Mme Michu utilise un OS libre il faut que tout soit facile mais également
qu'elle puisse reproduire ses anciens comportements sur GNU/Linux. Et ça c'est
dangereux.</p>
<p>Car les anciennes habitudes de Mme Michu sont liées au logiciel privateur.
Elle veut lire ses fichiers MP3, aller sur Youtube, parler via Skype ou MSN et
utiliser son iPhone. C'est son droit le plus strict, si c'est son souhait elle
est libre de le réaliser. Le problème c'est que beaucoup, par fainéantises et
manque de conviction se laissent aller et adopte son comportement jusqu'à même
imposer cela par défauts dans certaines distributions.</p>
<p>J'en avais déjà parlé dans mon blog avant<a href="https://blog.fedora-fr.org/renault/post/Le-Logiciel-Libre-existe-t-il-vraiment" hreflang="fr">²</a> et
je ne ressortirais pas tous les arguments. Seulement il est difficile de nos
jours de citer une personne utilisant uniquement des Logiciels Libres sur sa
machine. Je comprends parfaitement certaines situations, notamment
professionnelles qui obligent cela, mais acheter un iPod ou iPhone quand on a
GNU/Linux, ou encore préférer un lecteur Flash à télécharger la vidéo en local
sans oublier de préférer le format MP3 au FLAC ou OGG c'est se foutre des
valeurs du libre. Je pense qu'il est impossible de prôner la victoire du
Logiciel libre auprès du grand public en ayant le comportement précédent, ou
alors c'est juste la victoire de GNU/Linux qu'on veut mais pas du Logiciel
Libre. Je trouve regrettable que pour quelques parts de marché en plus on
sacrifie l'essence même des logiciels qu'on utilise, leur force de base qui a
permis cet essor. Je ne suis pas venu ici pour Mme Michu, ni encore pour des
trucs kikoolol avec des sources fermées. Je suis venu pour moi, pour la
philosophie que j'adhère car elle me semble juste, sacrifier tout ça pour Mme
Michu, est-ce que ça en vaut la peine ?</p>
<p>Je pourrais faire la comparaison suivante : est-ce qu'il faut tomber
dans l'état orwellien de Big Brother et perdre toutes nos libertés juste pour
garantir notre sécurité face au terrorisme ou aux pédonazis/pirates
d'Internet ? Si pour vous ça ne vaut pas le coup, songez à cette situation
mais dans la situation que j'ai décrite et vous aurez la réponse à la question
du paragraphe précédent…</p>L'HADOPI est voté : application pour le 1er juillet 2009, le Logiciel Libre sous surveillance !urn:md5:6a32ce86b21d7dee0ad538be872040c32009-04-01T12:57:00+02:002009-04-01T14:12:16+02:00RenaultLogiciel LibrePenséesPlanet-Libre <p>Ça y est, le verdict vient de tomber, HADOPI, la loi de tous nos maux depuis
1 mois au moins est votée et sera mise en application le 1er juillet 2009 le
temps que tout le monde remplit la bonne paperasserie.</p>
<p>Ceci dit, Christine Albanel ne veut pas en rester là, elle décide d'attaquer
les méchants pas beaux (qui ont voulu sauver l'humanité, il y a de quoi) qui
ont attaqué frauduleusement le site jaimelesartistes.fr et d'après sa
déclaration de ce matin, le Logiciel Libre est pointé de doigts avec la
Quadrature du Net comme ayant été les responsables en soulevant la population
contre cette loi violemment. Les grands acteurs du Logiciel Libre français et
ses sites de prédilections sont donc sous surveillances et leurs communautés
respectives.</p>
<p>Elle est en train de préparer un dossier avec l'aide de notre chère
industrie du disque pour interdire l'usage du P2P et de Torrent pour condamner
leurs développeurs et utilisateurs. Un logiciel pour Windows sera obligatoire
pour toutes les machines pour vérifier l'usage de ces logiciels.</p>
<p>L'APRIL, La Quadrature du Net et Linuxfr se sont engagés pour le moment pour
lutter contre ces dispositions jugées « comme profondément immorales et
déplacées. C'est une menace grave pour les libertés individuelles ! » mais
le gouvernement a menacé de rétorquer pour diffamation et pour avoir menacer la
sécurité intérieure de l'État via une propagande organisée contre cette
loi.</p>
<p>Affaire à suivre...</p>Le Logiciel Libre existe-t-il vraiment ? Amis du Libre, changeons de discours !urn:md5:9803269f91f4481ed4dd0bae5d4d0fb22009-01-04T14:43:00+01:002009-01-04T22:09:06+01:00RenaultLogiciel LibreFedoraPenséesPlanet-Libre <p>Ce billet consiste à parler de l'éventuelle existence du Logiciel Libre. Car
à dire vrai, j'ai la curieuse impression que les valeurs du Libre se perdent et
que finalement disparaissent. Je maintiens fermement une opposition à tout ce
qui est non-libre car après tout j'utilise le Libre pour ses valeurs, valeur
qui apporte une efficacité technique, et non l'inverse ! Ce billet peut
être considéré comme un troll pour certains, ce n'est pas le cas, c'est juste
une remise en question d'une politique générale de la communauté et de certains
projets que je souhaite mettre en place dans l'idée de tous car elle ne se fait
pas. Après si vous prenez cela comme une attaque personnelle contre vous ou
votre distribution/logiciel préféré, grand bien vous fasse mais ce n'est
nullement mon objectif.</p>
<h2>Quand le libre joue la carte du propriétaire</h2>
<p>Le Logiciel Libre est définit par la FSF par 4 libertés essentielles qui ne
sont remises en questions et donc font autorité dans la sphère du libre.
Inutile d'en faire un rappel, je suis sûr que la plupart d'entre vous en
possèdent des exemplaires sur votre chevet ou sur un poster de votre chambre.
Quand on regarde au sein de la communauté GNU/Linux, je dirais facilement
qu'une grande majorité, peut être non-absolue défend les valeurs du libre parmi
les priorités notamment pour en parler au monde extérieur. C'est beau, j'admire
une telle volonté. Mais quand est-il de l'application ? Là on coince, je
suis de plus en plus surpris par l'usage massif de solutions propriétaires au
sein de GNU/Linux par les militants intégristes ! Certains le font par
obligation (comme moi, je vous jure que une résolution 860*480 sur un écran de
20" ça a de quoi vous énervez, donc nVidia proprio) mais d'autres par choix
(achat d'appareils propriétaires comme ceux d'Apple, utilisation de formats
MP3, usage de Flash, etc.) la plupart de ces usages sont par choix et sont de
plus en plus utilisés. Mais ce qui m'agace encore plus, c'est que même dans la
haute sphère cela ne vole pas haut.</p>
<p>Je vais prendre un exemple simple : Canonical. Je ne crache pas sur
Ubuntu en particulier mais la politique de Canonical qui est à mes yeux à part.
Quand on consulte le blog de son dirigeant, Mark Suttleworth, une première
chose frappe l'esprit : les vidéos sont en Flash. Donc en clair, le
dirigeant d'une entreprise qui veut faire du « Libre » propose des
vidéos de démonstrations d'interfaces d'Ubuntu (entre autres) via des solutions
propriétaires alors que 90% au moins des visiteurs possèdent un plug-in OGG
dans leur navigateur. De prime, Firefox va l'utiliser par défaut dès la version
3.1 l'an prochain. N'y a-t-il donc pas une contradiction ? Et je passe sur
le meilleur avec l'architecture de Launchpad qui est propriétaire pour
développer une distribution « libre » cela la fou mal. Comment
soutenir un mode de développement communautaire en gardant un logiciel pour le
développé qui est fermé ? Non ça ne fonctionne pas comme ça. Et du même
coup j'accuse SourceForge qui reprend exactement le même principe, à une autre
échelle.</p>
<h2>La contradiction de la communauté elle-même</h2>
<p>La communauté du Libre est belle, entre promouvoir le Logiciel Libre et
l'appliquer strictement, il y a apparemment un fossé infranchissable que la
plupart ne franchissent pas. Déjà je me dis, comment on peut acheter un produit
Apple en défendant le Logiciel Libre ? Car ce phénomène est de plus en
plus courant via l'iPhone, MacBook ou encore iPod... C'est très désolant de
voir cette succession de contradictions. Certes ces produits peuvent être
attrayants ou mêmes intéressants, mais quand on voit (notamment) leur
intérocompatibilité avec les solutions libres, il faudrait se poser les
questions avant l'achat. Mais ne jetons pas la pierre que sur les Apple-fan qui
ne sont finalement pas les pire... Car il y a plus menaçant encore, je condamne
ouvertement Linux Mint ou encore Flash Player. Pour moi ces 2 produits sont les
pires ennemis du défendeur du Logiciel Libre, si on les utilise, je suppose que
ne l'on peut se considérer comme un défenseur du Libre tellement la
contradiction est grande.</p>
<p>Pour le dernier, regardons un peu. D'après Adobe, ça serait plus de 90%
d'utilisateurs à travers le monde, donc d'internautes qui l'utiliseraient. Dans
le Logiciel Libre, je remarque qu'une grande partie l'utilise et subventionne
des sites comme Youtube, DailyMotion, etc. Même Linus Torvalds (mais bon comme
il s'en fou du libre au sens strict du terme, lui il n'est pas contradictoire
avec lui même). Le Flash c'est propriétaire, ça a agacé le Logiciel Libre
pendant des années mais on lui pardonne tout pour 3 vidéos pourris. Vous avez
oublié le nombre de temps qu'il a fallu pour que Flash Player fonctionne en 64
bits ? Que *BSD, OpenSolaris et d'autres peuvent se brosser pour avoir
leur version ? Flash Player est le logiciel privateur par
excellence : j'ai le total contrôle sur le développement, je fais planter
vos navigateurs sans qu'ils puissent corriger et en plus je m'en fou des
standards du web et ce que leur négligence peut apporter. Et je ne parle même
pas de Gnash ou SWFdec qui malgré le fait sont des Logiciels Libres, vous
soutenez malgré tout un format propriétaire qui tue le web qui après tout est
un succès car c'est un ensemble de standards accessibles à tous !</p>
<p>Pour Linux Mint, cette distribution qui comme Xandros n'a de libre que de
nom et encore. Ces distributions gagnent en popularité alors que par défaut
c'est un mélange complexe de libres et proprios. Certains diront que Linux Mint
installe par défaut ce que 80% des ubuntuteros installeront par la suite comme
les codecs pour les formats avec autant de libertés qu'une prison. Mais quand
on voit l'engouement pour Linux Mint auprès de la communauté du Logiciel Libre
(et le nombre de ubunuteros qui passent le cap), il y a de quoi s'inquiéter sur
l'importance finalement du Logiciel Libre auprès de la communauté.</p>
<p>Je vais même, (et je m'excuse auprès de la communauté francophone que je
chérie tant, mais il faut agir !) mais j'accuse la communauté Fedora même
francophone de soutenir ce type de contradiction. Sans parler de Debian... Car
ce qui est marrant, c'est de considérer que la distribution est 100% libre (bon
pas aux yeux de la FSF, bien que Fedora ne va pas tarder à rejoindre les rangs)
mais que vaut cette argumentation si la plus grande partie des utilisateurs
derrière de Fedora ou Debian utilise du propriétaire après coup ? Avoir
une distribution libre au départ et la polluer finalement n'apporte rien de
plus en liberté que si c'était proprio à la base comme Ubuntu (que Fedora-fr
aime bien critiquer à ce sujet, amis Ubuntuteros profitez-en, je vous défends
pour une fois !). Le seul avantage que cela représente, c'est que l'on a le
contrôle de ce qui est propriétaire sur notre machine car on l'a nous même
installé le paquet en question. Mais moi je suis contre tout cela, prétendre
utiliser une distribution libre alors que l'on est pas nous même est une
hérésie profonde. Il faut revoir le discours ! C'est comme si je disais
« j'ai un système GNU » avec au final un noyau *BSD et seulement des
applications compilées GCC avec Vim, KDE, etc. Tout ceci n'a GNU que de nom,
bah ici c'est pareil, tout n'est Libre que sur le papier et de nom. Il faut
réformer tout cela les enfants et tuer ce comportement totalement hypocrite de
l'ensemble de notre communauté.</p>
<p>Je vois une belle argumentation, tout bellement ficelée mais hautement
ridicule. Dans Logiciel Libre on a le choix de nos logiciels et donc
d'installer des logiciels propriétaires. Mais dans Windows on peut installer
librement des Logiciels Libres comme sous GNU/Linux, pourtant Windows n'est pas
un système Libre à mes yeux, ni aux vôtres je pense. Non ici le logiciel Libre
n'offre pas la volonté d'installer du propriétaire si cela nous chante. Car ce
n'est pas la liberté du choix que le Logiciel Libre propose en particulier, car
après tout qu'il n'y ait qu'un logiciel libre pour lire un fichier .odt
n'empêche en rien que c'est un logiciel libre pourtant on n'a pas le choix de
l'applicatif pour cela. Pareil ici, le Logiciel Libre correspond aux 4 règles
de la FSF, ni plus, ni moins, donc cette argumentation tombe à l'eau car elle
n'est définit nulle part dans les 4 règles. j'ajouterais même que c'est en
contradiction, car avec du logiciel propriétaire dans notre système libre,
notre système global ne répond pas aux 4 règles de la FSF en général ce qui est
problématique car elle supprime votre liberté générale.</p>
<h2>Mais, si on a pas le choix ?</h2>
<p>Dans mon discours, j'accuse tout le monde dont moi même. Avoir un système
totalement libre n'est pas irréalisable mais reste bien difficile malgré tout.
Une bonne partie de la population n'a pas de bol : un matériel nécessitant
un pilote propriétaire pour fonctionner. Ceux là sont excusés car les choix
sont souvent faits avant notre connaissance du Libre. Mais je condamne ceux qui
y adhèrent puis ensuite achète du matériel qui en ont besoin comme les produits
Apple. Et qu'on ne me sorte pas qu'on était pas au courant, ça se vérifie assez
rapidement. Cela ne vous empêche donc pas de faire attention à vos prochains
achats en connaissances de causes. On aime le Libre ou on s'en fou, il n'y a
pas « oui mais... ».</p>
<p>Après bon, disposer d'un BIOS libre relève encore du fantasme pour la grande
majorité d'entre nous, mais je l'exclue pour le moment des considérations
techniques. Mais on a aussi des professions qui n'ont pas non plus le choix,
c'est proprio ou rien. On aime le libre, mais je pense qu'entre le Logiciel
Libre et le chômage, le choix est vite fait pour beaucoup (et je le comprends)
mais pourquoi ne pas aider de faire en sorte à ce que la situation
change ? Certains d'entre vous sont peut être développeurs ou même
connaissent des gens qui peuvent le faire. Après tout, ça ne coûte rien
d'essayer...</p>
<p>Après bon qu'on me sorte Youtube ou les fichiers MP3 pour votre bibliothèque
musicale forte importante, je dirais que ce ne sont pas de bonnes excuses car
les solutions libres existes et sont très utilisables... Comme je dis on défend
le libre ou pas... Après chacun a sa propre conscience qui agit.</p>
<h2>Que faire ?</h2>
<p>Je pense que la situation est assez catastrophique. On prône un système
entièrement libre, on revendique nos libertés et cette philosophie.
Qu'obtient-on ? Une communauté qui dans sa majorité finalement transgresse
et sans gène ces valeurs. Quand on voit la communauté de Debian qui nous fait
un caca nerveux à propos de Firefox (soit disant pas libre, mais on en
reparlera dans un autre billet) pour finalement installer des codecs MP3 par la
suite, c'est assez véridique de la situation. On est capable de tout pour le
Logiciel Libre, tellement qu'on est capable d'utiliser du propriétaire pour des
choses qui n'ont aucune importance. Que croyez-vous ? Si nous mêmes, la
plupart geek et des adorateurs de la philosophie du Logiciel Libre nous ne
sommes pas capables pour la plupart de garder un système entièrement libre, qui
le fera à notre place ? Ce n'est pas la mémé du coin qui va débattre sur
nos valeurs et les protéger. Nous sommes ceux qui peuvent le faire car nous y
croyons, mais pour cela il faut respecter cette idéologie que diable !</p>
<p>2 solutions s'offrent à nous : soit on arrête de dire que notre système
est libre, de revendiquer nos libertés quand on les transgresse car ces paroles
n'ont alors plus aucune valeur (comme Linus Torvalds). Ou alors vous abandonnez
MSN pour Jabber, vos MP3 pour du Ogg Vorbis, Flash pour un web standard et
libre, Skype pour Ekiga, vos baladeurs hors de prix qui sont enchainés auprès
d'une multinationale, etc. Là on pourra prôner le libre, le défendre, le
revendiquer aux yeux de tous et protéger ces valeurs que l'on aime tant !
Cela ne tue pas, pourtant le Libre n'avancera que comme ça...</p>La démocratisation de l'informatique, une mission du Logiciel Libre ?urn:md5:7d5b19279174920662033688eadf68252008-12-31T01:52:00+01:002008-12-31T01:52:00+01:00RenaultLogiciel LibrePenséesPlanet-Libre <p>Cet article est une réaction par rapport à ce que je lis régulièrement à
savoir « <em>Apple et Microsoft ont permit la démocratisation de
l'informatique</em>», bien que ceci a du vrai, je pense qu'il y a une nuance
dans ce mot « <em>démocratisation</em> », ce qui me permet de penser que
cette phrase est une non-vérité ou plutôt une ignorance d'un état de fait. J'ai
constaté particulièrement dans <a href="http://www.glazman.org/weblog/dotclear/index.php?post/2008/12/08/Le-logiciel-libre-ne-cotise-pas-chez-Besancenot-2" hreflang="fr">cet article</a> de Daniel Glazman qui est entre autre un
ingénieur français membre du comité décisionnel du CSS dans le W3C et
concepteur de Nvu et de son équivalent dans SeaMonkey lors de l'époque
Netscape. Cet article et en particulier les commentaires m'ont fait tilter.</p>
<h2>L'informatique est-t-elle démocratisée et comment ?</h2>
<p>Entre 1960 et 2008, il y a un écart de seulement 48 ans et pourtant le monde
a été bouleversé, entre autre, par la présence systématique d'un ordinateur
partout. L'ordinateur a permit de substituer l'Homme pour certaines tâches
répétitives ou impossible pour notre organisme et de réaliser un progrés
scientifique et technologique incomparable. Un monde aujourd'hui sans
ordinateur s'effondrerait car l'essence même de notre économie repose sur leur
fonctionnement via les banques et la Bourse par exemple ou encore dans de
nombreuses branches professionnelles voire toutes ! Il est vrai que dans
ce sens, l'informatique a été démocratisé car présent partout et pour tout
faire (sauf le café mais c'est en étude).</p>
<p>Seulement, est-ce que Microsoft et Apple ont été les stimulants ? Sans
doute, Apple a permit la conception d'un nouveau marché : l'ordinateur
personnel. Cette conception de l'ordinateur a permit de le retrouver partout,
même à la maison et dans des bureaux, d'ailleurs sans Apple, IBM n'aurait peut
être pas conçu le PC aussi tôt avec une architecture ouverte (pour gagner du
temps) et ainsi se retrouver avec des clones compatibles permettant de baisser
le coût des machines de manière substantielle et donc de se retrouver partout.
Microsoft lui finalement n'a pas apporté grand chose, la plupart des logiciels
qu'il proposait, ont déjà existé comme le tableur, peut être que certains
d'entre eux ont été porté pour le « PC » au lieu de rester sur Mac
mais le principe est le même, Microsoft n'a finalement que peu apporté là
dessus. Certains diront qu'ils ont rendu l'usage de l'ordinateur plus facile,
j'y répondrais dans la prochaine partie.</p>
<h2>L'ordinateur utilisable au commun des mortels n'existe pas</h2>
<p>On associe souvent les produits Microsoft à la simplicité, ou même ceux
d'Apple. Sans eux on pourrait penser que l'informatique n'aurait jamais été
dans une famille car trop complexe. Mais est-ce que l'informatique est
simple ? Je pense que non... Peut-on dire que l'ordinateur est démocratisé
si seulement les professionnels savent l'utiliser et encore ? Je pense que
non également. Et c'est ça la nuance dans la démocratisation de l'informatique,
le grand public ne sait pas se servir d'un ordinateur correctement, donc il y a
une classe élitiste d'individus qui savent l'utiliser et qui ont donc « le
pouvoir » et Microsoft et Apple peuvent faire et dire (tout comme leur
fans) ce qu'ils veulent, le grand public ne sait pas utiliser un
ordinateur.</p>
<p>Je m'explique. L'ordinateur est sans doute l'engin conçu par l'Homme le plus
complexe qu'il existe et qui soit abordable. Pourtant on prétend que son
utilisation ne nécessite aucun apprentissage. Donc en réalité une voiture qui
est plus simple à réaliser (la voiture est quand même née 70 ans plus tôt au
moins) nécessite quant à elle un apprentissage lourd et assez énervant que l'on
a tous pou presque subis : le permis de conduire. Après tout c'est normal,
la conduite n'est pas compliquée en soit, mais n'est pas une action naturelle
et nécessite un apprentissage comme le code de la route. Pour l'informatique,
le raisonnement est le même, utiliser un logiciel n'est pas naturel et
nécessite aussi un apprentissage. Après il y a des logiciels plus simples que
d'autres, c'est certains, et ce même s'ils garantissent les mêmes
fonctionnalités mais le logiciel que l'on peut utiliser sans apprentissage dès
la sortie de la boîte parfaitement non, cela est une utopie. Déjà la notion
d'ergonomie est relative selon les individus car tout dépend de l'expérience de
l'utilisateur que ça soit dans sa vie courante ou face à une machine. Par
exemple Apple est considéré comme une marque qui fait des produits intuitifs,
etc. Personnellement j'ai testé la plupart de leurs produits, c'était l'effet
inverse, j'ai trouvé ça d'une complexité rare, je pense que le raisonnement de
leurs ergonomes n'est absolument pas adapté au mien, quand on voit le dock de
Mac OS X je me demande comment les gens préfèrent ça à une barre des tâches qui
est à mon sens plus pratique et fonctionnel (sans oublier la puissance du
machin). Et même constat avec mon père, on est bien plus à l'aise sur GNOME ou
KDE avec le bon vieux terminal qu'un Mac OS X, question d'habitude et d'usage
mais quand on voit les difficultés de ma mère pour apprendre le concept de
n'importe quel OS (ou logiciel), on peut se demander vraiment si le logiciel
facile par excellence existe vraiment.</p>
<p>D'ailleurs regardons le phénomène, généralement quand il y a un problème, et
Dieu sait que ça arrive sur chaque logiciel qui existe, bah souvent les gens
vont se rabattre vers des gens qui « s'y connaissent » ou des
professionnels. Entre l'incapacité mentale de lire une notice et documentation
et l'incompétence technique de la personne face à une situation, c'est sûr
qu'il est aisé de comprendre que le commun des mortels au moindre problème paf
ne sait rien faire. Si personne ne sait s'en sortir sans ces gens, comment
peut-on dire que l'informatique est démocratisé si les gens sont dépendants de
personnes compétentes même pour l'usage de tous les jours, pour certains on
doit tout expliquer de A à Z en image et doucement pour qu'ils comprennent la
manipulation, et malheur si une mise à jour modifie un menu, il sera totalement
perdu alors que fondamentalement parlant, 2 minutes de recherches
supplémentaires montre que le menu est à un autre endroit... Mais le commun des
mortels ne sait pas faire ça...</p>
<p>Si on réfléchie 2 minutes, on peut se demander comment sans formation on
peut substituer le rôle d'une personne qui a des certifications et autres
études qu'il a mené pendant parfois 5 ans pour en faire son métier. Je pense
que l'on ne peut pas le faire. Après tout les règles de précaution en
informatique ne sont pas évidentes ni même intuitives. Comment une personne
sans expérience sait qu'il ne faut pas aller sur certains sites ? Que
certains logiciels sont des passoires de sécurités et que les mises à jour
c'est essentiel ? Que d'ouvrir les courriels ou pièces jointes d'inconnus
peuvent entraîner pourriel, arnaque ou virus en tout genre ? Ou encore que
le pare-feu désactivé est une aberration et qu'un anti-virus sous Windows c'est
le minimum de la précaution ? Qu'il faut défragmenter le système de
fichier Windows à savoir NTFS de temps à autres pour améliorer les
performances ? Que d'être en compte administrateurs ou root est également
quelque chose à prohiber pour la vie quotidienne ? Qu'on installe pas des
logiciels provenant de sites non-officiels ou réputés pour leur sécurité ?
Etc. La liste est très longues et pourtant, ces règles sont sans doute le BA-BA
de l'entretien et du bon fonctionnement d'un système, ces règles ne vous
viennent pas à l'esprit en ouvrant votre boîte contenant votre première
machine, non, elle nécessite un apprentissage, une expérience qui ne se forme
pas d'un coup. Et pour ces règles, aucun logiciel ne pourra les éliminer et se
substituer du comportement de l'utilisateur. L'utilisateur est maître de la
machine et à lui seul peut faire n'importe quoi et ce quel que soit le
logiciel, simple ou non n'est pas la question. La prévention est meilleur que
la répression, un utilisateur ayant un comportement adapté pourra rendre son
système plus efficace, propre et éviter moult problèmes que rencontre la
population générale à la fin. La simplicité ne fait pas tout, dans un
environnement simple, l'utilisateur reste quand même un danger que l'ordinateur
ne pourra jamais contrecarrer...</p>
<p>Puis on n'oublie pas que Microsoft ou Apple cherchent le profit à tout prix
malgré les volontés humanitaires de leurs fondateurs. Quand on voit le prix de
leurs produits et les conditions d'utilisations et d'utilisabilité, certaines
régions du monde sont pour le moment à l'écart du monde numérique et possèdent
un retard important dans le domaine sur les pays développés.</p>
<h2>L'ordinateur est un outil mal exploité par la population</h2>
<p>L'ordinateur est un outil merveilleux pour les geeks, entre sa puissance et
flexibilité, on peut comprendre que l'ordinateur soit un outil indispensable
pour certains dans leur travail. Mais ce que l'on sait encore plus, dans un
environnement adapté, on travaille plus efficacement, on répond mieux à nos
besoins. Et on constate quoi ? L'utilisateur ne personnalise pas son
environnement selon ses besoins et son comportement. On le remarque déjà rien
qu'en regardant les captures d'écrans, sous Windows ou Mac OS X, à 3 détails
près, en général l'utilisateur n'a pas poussé la personnalisation de son
système très loin que ça soit en apparence que les options utilisés pour
améliorer le confort de travail. Quand on regarde les systèmes libres, en
général tenus par des geeks qui tiennent à un travail efficace et adaptés aux
besoins, on remarque d'énormes différences dans la personnalisation et le goût
de l'ensemble.</p>
<p>Car en réalité nous sommes tous différents avec des besoins différents.
Imaginez un gaucher avec un trackball pour droitier, en général il sera moins
efficace et il perdra en confort donc baisse de productivité. Pour les
logiciels c'est pareil, utiliser The GIMP pour redimensionner une image c'est
une perte de temps et de ressources pour la machine car il est adapté pour
d'autres choses The GIMP, pour redimensionner la taille d'une photo on a vu
plus léger et rapide au lancement... Mais c'est pareil pour tout. Surtout que
certains et mêmes beaucoup de logiciels sont extensibles ou avec des options et
possibilités poussées. Bah si on regarde bien, par exemple Firefox, la majorité
des gens ne modifient pas grand chose et n'utilisent pas les extensions.
Extensions qui peuvent apporter un grand plus au quotidien, par exemple d'avoir
un lecteur de fluxs RSS plus performants, très utile pour suivre l'actualité,
ou encore Thunderbird sans Lightning, certains pourraient améliorer leur
productivité avec ce calendrier proposé en extension. Sans oublier l'ajout de
logiciel qui pourrait améliorer le quotidien que ça soit pour le travail ou le
loisir. Mais les gens ne savent pas non plus chercher des applications pour
subvenir à un besoin ou encore répondre à un comportement, quand on voit que
des gens se content d'un double clique pour naviguer dans les fichier alors que
le mono-clique est plus indiqué pour eux car ils ont du mal à double-cliquer,
on est en droit à se poser des questions sur la personnalisation de
l'environnement selon les besoins. Sans oublier le fait qu'ils ignorent
l'existence des raccourcis clavier qui peuvent pour certains faire gagner un
temps considérable au final ou encore que les gens font un Sommaire ou un index
à la main alors que OpenOffice.Org ou MS Office proposent des modules tous
indiqués pour ces tâches. L'utilisateur se contente d'un environnement lambda
sans personnaliser en pensant que tout le monde a les mêmes besoins ou envies.
Tout ceci par flemme, manque d'informations ou simple ignorance et ça, sans
formation ni aide des entreprises comme Microsoft ou Apple. Donc l'informatique
n'est pas maitrisé par les gens qui en ont besoin.</p>
<h2>Pour démocratiser, il faut éduquer</h2>
<p>Nous sommes en 2008, et on retiendra le slogan de Sarkozy et de Darcos
« lire, écrire, compter » sont les 3 axes majeurs de l'école
indispensables pour chaque élève et citoyen. Pourtant je pense que le numérique
mérite d'être à côté de ces 3 principes, après tout sans maitrise de l'outil
informatique, on enlève la possibilité de beaucoup de métiers ou encore de leur
efficacité dans l'avenir. Entre 2 personnes à compétences égales mais l'une
maitrisant l'ordinateur et l'autre pas, il fera la différence car après tout
l'informatique n'est pas instruit dans toutes les voies qui en ont pourtant
grandement besoin comme les professions libérales pour la plupart. Ou même si
cela n'est pas réellement utile dans le travail, c'est un apport important de
savoir et d'efficacité dans la vie de tous les jours, beaucoup de choses
passent par Internet et l'informatique pour notre quotidien ne serait-ce la
consultation du compte bancaire ou le suivi de la Bourse, tout ceci nécessite
une maitrise et des connaissances pour mener à bien ces besoins. Donc je pense
que l'informatique est une matière longuement ignorée par l'éducation et qui se
fait essentiel. Le B2i n'est pas suffisant, l'examen étant d'un ridicule rare
puis les cours de technologie au collège ne nous aident pas plus à maitriser
cet outil. Pour notre avenir et ceux de nos enfants, il est bon que
l'informatique devienne un cours à part et obligatoire dans l'éducation et ce
dès le plus jeune âge, entre le primaire et collège.</p>
<h2>Pourquoi le Logiciel Libre ?</h2>
<p>Je pense que c'est le Logiciels Libres qui va permettre la démocratisation
de l'informatique et non nos amis du logiciel privateur. Déjà le constat est
simple, le Logiciel Libre a une philosophie similaire à l'école. Entre la
neutralité de l'école (et ne sponsorise pas des solutions américaines qui ont
soif de clients, surtout les jeunes), le faible coût à long terme face aux
autres solutions permettant des économies sur l'argent de nos impôts et les
réutiliser dans des choses plus importantes dans l'école, mais aussi l'égalité
car le Logiciel Libre permet à chacun d'avoir le Logiciel en question et de
pouvoir lire les fichiers produits en classe avec, car jusqu'à présent avec MS
office pour faire un bon travail on doit avoir MS Office et la même version à
la maison car même avec OOo, la compatibilité n'est pas parfaite, les familles
plus modestes ont donc les mêmes chances que les autres familles mais aussi
favorise le déclin du piratage des logiciels propriétaires et donc
l'illégalité. On permet dans tout cela un travail collaboratif plus facile et
efficace, de quoi permettre aux utilisateurs de pouvoir mieux maîtriser l'outil
informatique.</p>
<p>Mais aussi l'autre avantage du Logiciel Libre c'est d'utiliser les standards
ou formats ouverts, permettant donc l'interopérabilité et donc de pouvoir
facilement échanger les documents ou leur conservation. C'est donc une aubaine
pour le Logiciel Libre qu'est l'éducation pour permettre la démocratisation de
l'informatique.</p>
<h2>Comment s'y prendre</h2>
<p>Il y a plusieurs moyens de s'y prendre pour que le Logiciel Libre soit le
moyen de démocratisé l'informatique dans le monde. De part son faible coût des
licences et la consommation en ressource qui peut être faible, on peut
envisager son utilisation dans de vieilles configurations que ça soit à
l'école, au travail ou dans les pays du tiers monde. Si l'éducation adopte le
Logiciel Libre en général, les élèves devraient avoir des cours obligatoires
sur l'informatique pour assimiler des bases importantes. Et la diversité du
Logiciel Libre permettra aux élèves de manipuler une gamme de logiciels et non
un logiciel spécifique, au lieu de connaître que Word, l'élève sera capable de
s'adapter à n'importe quel logiciel de traitement de texte avec une adaptation
réduite et sans formation supplémentaire. L'utilisateur deviendra maître de sa
machine et pourra l'exploiter au mieux et non plus subir l'informatique comme
on a l'habitude de voir.</p>
<p>Pour finir, le développement d'une documentation simple et concise pourrait
aider ce processus d'apprentissage, le libre permettant une documentation
universelle (pour quasiment toutes les langues, gratuite et accessible à tous)
ou encore des livres ou vidéos permettant d'étendre la maitrise de cet
outil.</p>
<h2>Conclusion</h2>
<p>À travers cet article, je pense avoir montré mes grands doutes sur la
démocratisation de l'informatique en 2008. Mais les avenirs à venir promettent
peut être une éducation obligatoire du numérique qui est de plus en plus
présent encore. Le logiciel privateur a pour le moment su saisir l'occasion de
se démocratiser et de profiter d'un vide du marché. Mais, si le Logiciel Libre
devenait l'arme ultime de l'Éducation ? Ne serait-ce pas un sérieux revers
pour le Logiciel privateur qui en plus de perdre de grandes parts de marchés,
aura en face des utilisateurs expérimentés qui utiliseront probablement un
système libre, laissant les personnes moins compétentes sur leurs systèmes et
donc souffrir d'une comparaison hors norme... L'avenir nous le dira, je pense
que le Logiciel Libre a une opportunité sur cette voie, une voie libre et
ouvert qu'il faudra tracer. Tel est la mission du libre, démocratisée
l'informatique au monde entier en partageant des valeurs communes et idéales
pour tous !</p>Comment GNU/Linux pourra s'imposer dans l'informatique grand public...urn:md5:3f9b61e900a6e670ec721a5d5c8786a02008-12-21T17:51:00+01:002008-12-21T17:51:00+01:00RenaultLogiciel LibrePenséesPlanet-Libre <h4>Introduction</h4>
<p>Nombreux sont ceux qui veulent que GNU/Linux soit sur toutes les machines du
monde entier, ou du moins avec un système libre. Et l'existence de OpenSUSE,
Mandriva ou encore Ubuntu confortent dans cette volonté d'y parvenir un jour.
Et malgré tous les efforts actuels, force est de constater qu'on est encore
loin de représenter une part du marché suffisamment importante pour faire peur
à Apple ou Microsoft. Je sais que certains s'en moquent de cet objectif, pour
des raisons qui leurs sont propres et je le respecte mais je pense qu'en tant
que défendeurs des Logiciels Libres, nous devons partager cette liberté aux
autres et non la conserver pour nous mêmes et enfin rétablir un équilibre dans
un marché hautement dominé par 2 entreprises qui dictent leurs lois. Le but de
ce billet est de déterminer comment et quand on pourra envisager une bonne
implémentation de GNU/Linux au sein de la population mondiale. Ceci dit je ne
suis ni expert en markéting, ni en économie d'ailleurs donc cela est à prendre
avec des pincettes (comme tout ce que je peux dire de toute façon). Pour
étudier tout cela, j'ai trouvé qu'une comparaison avec le succès de Mozilla qui
est sans doute le Logiciel Libre grand public le plus répandu comme une bonne
base pour faire autant avec GNU/Linux.</p>
<h4>Il était une fois, un panda roux...</h4>
<p>Il y a quelques années, disons avant fin 2004, on avait un navigateur
gouvernant tous les autres : Internet explorer. 4 ans plus tard, un
concurrent arrive à lui prendre quelques 20 à 30% des parts du marché. Un
succès incroyable mais qui n'est pas du au hasard, on va tenter de voir les
clés de cette réussite. Tout d'abord, Internet Explorer était technologiquement
hors norme. Plus de mise à jour importante depuis 2002 soit pendant 2 ans (et
encore, 2001 pour des évolutions vraiment importantes) avec des restes de la
1ère guerre des navigateurs : l'absence d'onglets, de flux RSS,
d'anti-pop-up et tant de choses. Firefox a apporté ces fonctions qui sont
utiles à la navigation de manière quotidienne. Il est clair qu'une fois qu'on
surf avec ce genre de navigateurs, Internet Explorer laisse un gout amer.</p>
<p>Mais cela ne suffit pas, car après tout Opera, Netscape ou Mozilla (le papa
de Firefox) disposaient déjà de ces fonctionnalités ou presque. Pourquoi
n'ont-ils pas progressé en part de marché ? Car en réalité le succès de
Firefox tient surtout d'un coup marketing incroyable pour le Logiciel Libre
actuellement. Opera a toujours été discret autour de la sortie de ses produits,
et le fait qu'ils soient payant (ou avec un bandeau de publicité) n'a pas aidé
les choses, Mozilla et Netscape sont les perdants de la 1ère guerre des
navigateurs et héritent d'un héritage trop lourd d'autant que Mozilla a mit du
temps avant d'être considéré comme stable. Firefox lui rien, développement
rapide, léger, et surtout on a entendu parler de lui. Entre l'article paru dans
le New-York Times, un nombre incalculable de sites ou de journaux informatiques
qui en font la promotion et le soutient de Google, si on aimait l'informatique
fin-2004 on voyait du Firefox partout avec les louanges de tous ceux qui l'ont
testé dont beaucoup de webmasters qui ont pu répandre leur enthousiasme.</p>
<p>Outre cette campagne médiatique réalisée d'un coup de maitre, le cadre
temporel fut parfait. Le marché n'avait aucune concurrence, IE n'évoluait plus
et les gens commençaient à se lasser de cette stagnation. Il est clair que si
on retente la même chose avec un autre navigateur aujourd'hui, le succès sera
plus mitigé que jamais à cause de la forte concurrence qui « tue »
des projets trop petits que sont les Logiciels Libres à la base.</p>
<p>Pour mettre cela en application avec GNU/Linux, on va retenir 3 idées :
les « fonctionnalités-killer », la campagne publicitaire et le cadre
temporel vis à vis du marché. Sans ces 3 éléments réunies cela peut être une
catastrophe, comme nous allons le voir...</p>
<h4>Puis arriva le manchot !</h4>
<p>Aujourd'hui nous arrivons à un carrefour important pour GNU/Linux qui peut
se répandre partout. Depuis quelques années on commence à voir ce rêve ancien
d'un professeur barbu du MIT (Richard Matthew Stallman) comme enfin réalisable
(enfin pas complètement). Mais la moindre erreur pourrait tout détruire à
jamais ou presque... En effet imaginez une campagne publicitaire menée d'une
main de fer lancé actuellement ? Soit ça sera un coup d'épée dans l'eau,
soit GNU/Linux sortira avec une image populaire mauvaise pouvant empêcher un
nouvel essai. De même qu'il faut le faire avant que la concurrence ne tue le
marché par les mines qui se posent petit à petit... On va voir quand est-ce que
sera ce bon moment approximativement.</p>
<h4>Le développement du système libre</h4>
<p>Le développement de GNU/Linux est très rapide, si on regarde quelques années
en arrière, GNU/Linux ne tenait pas longtemps la comparaison face aux OS
propriétaires pour un non-libriste à moins d'avoir une grande volonté. Mais
GNU/Linux a rattrapé beaucoup de son retard face à ces OS, si on regarde bien
de Fedora Core 3 à Fedora 10 j'ai senti une progression plus importante
qu'entre XP et Vista qui a eu pourtant plus de temps. Ceci a pu se passer grâce
à la remise en cause de beaucoup de points de GNU/Linux ce qui a entrainé des
dégâts (comme PulseAudio ou SELinux) mais cela est nécessaire pour avancer plus
vite et se libérer des contraintes de l'héritage du passé. Car il est vrai, ces
dernières versions de GNU/Linux ont connu quelques instabilités, mais cela a
permit peut être de compenser l'écart qu'on avait avec les autres OS qui eux
trainent du code datant d'il y a 20 ans et qui est obsolète au possible.</p>
<h4>Des applications-killers en vue ? Une opportunité
marketing ?</h4>
<p>Ceci dit à cause de ce climat, il est sans doute trop tôt pour tenter une
action marketing à grande échelle. Après tout dans certains domaines GNU/Linux
a de gros points faibles comme les jeux vidéo. Mais les Logiciels Libres
avancent vite et KDE 4.2, The GIMP 3.0, Firefox 3.1, etc. promettent énormément
et pourrait devenir des applications incontournables, suffisamment pour attirer
la population. Il est donc intéressant d'attendre l'évolution de ces logiciels,
comme de l'intégration des pilotes libres de ATI par exemples. Mais un danger
guette : Windows Seven. On ignore beaucoup de ce dernier, il y a certaines
choses que l'on sait comme l'interface tactile mais est-ce que Windows Seven va
révolutionner l'informatique comme cela était annoncé pour Vista ? On
l'ignore, et si Seven est un succès populaire (après l'échec de Vista, cela est
fort possible), GNU/Linux aura du mal à percer car les gens n'auront d'yeux que
pour lui sauf si c'est un fiasco. Les gens profitent en ce moment d'un Vista
peu populaire, rejeté de toutes parts. On peut supposer qu'il faudra le faire
avant la sortie de Seven.</p>
<h4>Comment faire la promotion de GNU/Linux ?</h4>
<p>Pour faire ce type de publicité, il faudra sortir plus gros que les
magazines de Diamond Edition et votre cousin Robert. Toute l'industrie
informatique devra s'y mettre corps et âmes dans un assaut ultime. Tout d'abord
il faut une unification dans le développement marketing pour éviter de se
disperser. Les alliances comme entre Canonical, Red Hat et IBM sont une bonne
chose vers ce sens, mais il faudrait également le soutiens d'autres poids
lourds comme Sony, ASUS, Acer, Intel, nVidia, ATI/AMD, Dell et d'autres. Avec
eux la campagne sera plus crédible et son impact ne sera que plus fort car ce
sont des valeurs sures pour le grand public et même l'entreprise.</p>
<p>Cette campagne devra en somme faire un gros buzz, un peu comme l'iPhone ou
Firefox à leurs sorties. Tout le monde doit en parler, de la presse
informatique à la presse généraliste et évidemment dans le bon sens. La vente
de machines et de matériels spécialement conçues pour GNU/Linux (comme l'EeePC
avec la Xandros) est également essentielle. Bien que cela paraisse utopique, on
se souvient de la publicité d'IBM diffusée de manière confidentielle ou encore
le fait que GNU/Linux prend de la place dans l'embarqué et les netbooks. Le
bouche à oreille devrait conclure cette campagne si bien menée permmettant peut
être à GNU/Linux de grignotter quelques parts de marché et d'y faire son
trou.</p>
<h4>Ou alors la méthode douce</h4>
<p>L'intrusion de GNU/Linux peut être plus progressive et moins brutale. La
migration d'entreprises ou d'administrations est un exemple possible qui permet
par la suite la migration des personnes qui y travaillent convenablement et
sans accroche. Elle coutera moins chère mais sera plus lente. Dans ce cas,
c'est vous utilisateurs de système libre qui avez la plus lourde tâche :
faites migrer votre lieu de travail et votre famille sous GNU/Linux si
évidemment cela ne pose pas de soucis dans l'efficacité. Aidez et aidez-vous
des GULLs ou autres associations comme l'APRIL qui font en sorte que l'État
français défendent et soutiennent le Logiciel Libre chaque jour. Et qui sait,
si le gouvernement fait des actions et de la publicité pour notre système
préféré, cela pourrait aider la conversion massive des utilisateurs
non ?</p>
<h4>Conclusion</h4>
<p>Je pense et je montre à travers ce billet qu'il est trop tôt pour espérer
une migration à grande échelle, pour l'instant on est à une migration douce et
progressive. Mais cela ne suffira probablement pas si on veut que notre système
se popularise au monde entier. Mais dans ce cas cela ne dépend pas que de nous
mais aussi de l'industrie et comme on peut le voir, il y a des contraintes pour
que la campagne soit un succès. De même que je pense que les systèmes comme
Fedora ou Ubuntu sont assez peu stables notamment ces dernières versions car on
est dans un cycle de renouveau pour doper l'évolution de GNU/Linux, si cela
vous déplait, changez de versions ou de distributions (d'un autre côté prendre
Fedora sans vouloir de la nouveauté, c'est un peu étrange non ? <img src="https://blog.fedora-fr.org/renault/?pf=wink.svg" alt=";)" class="smiley" /> ).</p>
<p>Et vous, vous envisagez comment la diffusion de GNU/Linux au sein du grand
public ? Vous y croyez ? Vous en voulez ? Que faut-il faire
selon-vous pour y parvenir ? Donnez vos idées aux développeurs, et
participez aux projets que vous tenez le plus à cœur et ça aidera vous
verrez.</p>Et si la théorie de l'évolution s'appliquait au Logiciel Libreurn:md5:0bbd357cc841862a27f44a582a129d7b2008-12-21T17:11:00+01:002008-12-21T17:11:00+01:00RenaultLogiciel LibrePenséesPlanet-Libre <h4>Introduction</h4>
<p>J'ai souvent entendu, ici et là, en naviguant sur le Web, des personnes qui
critiquaient la trop grande diversité du Logiciel Libre menant à la réinvention
de la roue, des incompatibilités et autres problèmes nuisant finalement au
Libre plus qu'elle n'apporte. Personnellement, je pense au contraire que c'est
-dans une certaine limite- sa plus grande force et pour le montrer je pense
qu'une petite analogie à la théorie de Charles Darwin est évidente, simple et
efficace. Rien de scientifique là dedans ni de forcément exacte mais je pense
que certains visualiseront mieux les avantages et la régulation naturelle
conduisant à un avantage évident de cette diversité.</p>
<h4>Au commencement...</h4>
<p>On sait depuis un moment que toute espèce vivante est apparentée aux autres
avec un ancêtre commun hypothétique unicellulaire. Malgré les différences entre
ces espèces, on parvient à les classer en groupe comme les mammifères, les
oiseaux, etc. Puis chaque individu est codé par un code génétique unique sous
forme d'ADN. Quand on regarde les logiciels, on peut se dire (avec la
disparition des cartes perforées) les logiciels libres initiaux sont le
compilateur et l'éditeur de texte qui donneront naissances à d'autres logiciels
par la suite. Et ces logiciels libres se sont diversifiées et malgré les
différences on peut les regrouper en catégories comme le graphisme, les
éditeurs de texte, les jeux, etc. Pour finir, un logiciel libre comme tout
logiciel est composé d'un code unique lui étant propre : le code
source.</p>
<h4>Une évolution progressive</h4>
<p>L'évolution des espèces se produit grâce à de multiples mutations génétiques
qui ensembles forment de nouveaux caractères et donc de nouvelles espèces. Chez
les logiciels on pourrait dire que les logiciels utilisent la bibliothèque C
libre comme base et les imbrications, améliorations successives de cette
dernière participe à l'élaboration de programmes de plus en plus divers et
varié. Mais il existe dans la théorie de l'évolution des branches qui se
coupent violemment et discontinues comme celle de la lignée humaine. On
pourrait traduire ça par la naissance de nouveaux logiciels de bases comme les
bibliothèques ou langages qui se basent (de manière hypothétique) sur la Lib C
qui serait commune.</p>
<h4>Et Dieu créa le fork !</h4>
<p>Ces fameuses mutations pour les animaux peuvent être vues comme une copie du
code source original puis après modifications donne un logiciel pouvant être
totalement nouveau. Le fork peut être due à plusieurs facteurs : un
désaccord sur les développeurs, de la communauté, sur la philosophies, les
options, etc.<br />
Le but du fork est de diversifier et d'étendre le public du logiciel et ainsi
satisfaire un nombre d'utilisateurs plus élevé. Prenons l'exemple de Debian et
Ubuntu, cette première est clairement destinée à des utilisateurs expérimentés
ou dans des situations précises comme les serveurs. Debian n'a jamais
revendiqué ni rien fait pour que le débutant s'y sente à son aise, d'où Ubuntu,
qui a comblé le problème de Debian, et ainsi, a pu s'imposer dans la catégorie
du « grand public » mais contrairement à Debian, Ubuntu n'est pas des
plus réputés pour un utilisateur expert ou pour les serveurs. C'est une
question de choix. Tout comme les animaux qui mutent pour s'adapter à
l'environnement, le Logiciel Libre s'adapte à un public déterminé pour le
satisfaire et le rejoindre. Le fait que Ubuntu ne soit pas des plus aptes par
exemple à être sur un serveur n'est pas une insulte au contraire, ce n'est
juste pas son objectif.<br />
<br />
Regardez les papillons, les noirs généralement vivent dans les zones plus
polluées car le bois est plus sombre et donc se camouflent mieux et inversement
pour les blancs. Comme les papillons, les Logiciels Libres ne peuvent pas être
tous multi-usages parfaitement et sont bien plus efficaces dans un domaine
précis.</p>
<h4>Vers une convergence évolutive ?</h4>
<p>La convergence évolutive c'est le fait que les Logiciels Libres ou animaux
évoluent séparément mais développent des fonctions similaires pour un milieu
donné. Par exemple on sait que le dauphin et le requin sont de groupes opposés
(poisson et mammifère), pourtant le dauphin a développé des nageoires car dans
l'eau c'est la morphologie la plus avantageuse. Il n'a pas regardé des requins
en se disant « ouaaa trop cool, j'en veux ! », d'ailleurs leurs codes
génétiques diffèrent même pour cela.<br />
<br />
Chez les Logiciels, même topo, regardez des navigateurs comme
Firefox/Konqueror/Epiphany/Seamonkey, leurs apparences sont très semblables à
la première impression. Je suis sûr que si vous utilisez Firefox et que vous
testez Konqueror une seule fois, vous vous y retrouverez rapidement. Car
l'interface graphique des navigateurs convergent vers une interface assez
similaire car c'est sans doute la plus efficace pour cette tâche. Ou encore KDE
et GNOME avec les 2 autres OS propriétaires, il y a des similitudes car bon il
n'y a pas 10 façons de faire une interface graphique intuitive et la notion de
barres et de barre des tâches était sans doute la meilleure, d'ailleurs
d'autres environnements reprennent ce principe...</p>
<h4>La destruction des espèces</h4>
<p>La sélection naturelle est une loi inéluctable, l'espèce la plus forte
s'impose et les autres meurent progressivement. C'est ainsi que l'Homme de
Néandertal est mort il y a plusieurs milliers d'années suite à un réchauffement
naturel du climat alors qu'il avait une corpulence pour supporter le froid.
Contrairement à l'Homo Sapiens qui était moins trapu a pu tenir ce changement
de conditions.<br />
<br />
Le Logiciel Libre suit cette logique, plus un projet aura un public large, plus
il s'imposera et les petits projets quant à eux perdront du public et des
développeurs jusqu'à ce que le développement du logiciel meurt car le logiciel
évolue trop lentement. Regardez -encore une fois- le cas Ubuntu. Avant Ubuntu
il n'y avait en somme qu'une distribution grand public : Mandrake (la
vieille époque hein ? ;)), ce marché était en berne et Mandrake avait des
imperfections qui faisaient que le grand public avait plus de mal à venir.
L'arrivée de Ubuntu en quelques mois a changé la donne pour se mettre en avant
et reléguer Mandrake au second plan qui n'a pas réussit à tenir à la
comparaison et à la force médiatique et marketing de Ubuntu. Ce changement
d'environnement a bouleversé l'écosystème du Logiciel Libre tout comme l'Homme
dans la Nature. Mais il est possible qu'un changement puisse inverser la
tendance et supprime Ubuntu à tout jamais... Wait&see.</p>
<h4>Le risque d'une imposition/monopole</h4>
<p>Mais le problème que Ubuntu a embarqué comme l'Homme dans la Nature, c'est
que l'ensemble modifie l'écosystème et risque de détruire un certain équilibre.
L'Homme est ce qu'on appelle un super-prédateur, comme quelques rares animaux
(comme l'ours), l'Homme n'a aucun prédateur naturel réel, il est donc au
sommet. Et son action peut détruire à lui seul la survie de plusieurs centaines
d'espèces diverses même parfois sans grandes importances. Le problème que
Ubuntu pourrait créer, c'est de s'imposer au sein de la communauté et avec la
force des médias la confusion GNU/Linux et Ubuntu se créent ce qui fait que le
gens abandonneront leurs projets et distributions au profit de cette dernière
qui prendra en importance. Et si l'industrie de l'informatique et la communauté
tournent le dos aux plus petits projets suite à ça, ça sera leur mort assuré ou
presque et seuls les plus grands survivront. Ce phénomène nuit à la diversité
qui comme la théorie de l'évolution le montre, est la plus profitable au
final.</p>
<h4>Une diversité incontrôlable ?</h4>
<p>Est-ce que cette diversité est réellement nuisible ? En réalité non, la
Nature étant bien faite, le monde s'auto-régule naturellement via la théorie de
l'évolution qui permet aux seules espèces les plus adaptées à l'environnement
de survivre. Seulement certaines espèces peuvent avoir une plus grande
influence sur l'environnement et accentuer le processus. Ceci dit il y a peu de
risque que cette diversité soit incontrôlable. Par exemple on dit souvent qu'il
y a plein de petits projets, il est vrai que quand on voit certaines
distributions qui n'ont que un menu qui change par rapport à la première, on se
demande qu'elle est l'utilité.<br />
<br />
Mais il faut laisser faire, ces distributions tiendront tant que cela répond à
un besoin, car après tout si elle ne répond à aucun besoin, à la fin sa
communauté va disparaitre et de par la même occasion, les développeurs et donc
le projet. D'ailleurs si on regarde bien, il n'existe qu'une vingtaine de
distributions très connues sur plusieurs centaines qui sombrent dans l'oubli,
ces 20 distributions (voire même 10) répondent quasiment à l'ensemble des
besoins les plus généralistes, c'est sûr que de la distribution spéciale
musique cela intéresse moins de monde qu'une Ubuntu mais cela n'enlève pas
l'utilité de la première. Et si on regarde mieux encore, dans ces
distributions, certains sont parmi les plus anciennes distributions comme SuSE,
Debian, Red Hat, Slackware ou autres et leurs communautés ne désemplissent pas,
les autres naissent et meurent en vain de trouver du succès à part quelques
exceptions comme Mandrake ou Ubuntu...</p>
<p>Certains décrieront une dispersion de l'énergie, c'est vrai qu'il y en a.
Mais qui sait leurs projets a peut être une utilité ou pourrait révolutionner
l'écosystème de GNU/Linux. Puis d'un autre côté, changer la position d'un menu
ne demande pas les mêmes compétences que pour créer un noyau révolutionnaire.
Il y a donc un certains équilibre et la perte d'énergie est rapidement
compensé. Le tout est que les Logiciels Libres ne se créent pas des
incompatibilités entre eux de manière trop violente.</p>
<h4>Conclusion</h4>
<p>J'espère que cet article suite à des analogies assez connues je pense vous
aideront à comprendre les biens faits de la diversité du Logiciel Libre et en
quoi elle n'est pas destructive.<br />
Ce message n'est pas un troll ni envers Ubuntu ni aucun autre projet et
l'ensemble de ce message est applicable à l'ensemble des Logiciels Libres. Pour
conclure mon exemple pour montrer les bien faits de la diversité : The
GIMP est le plus puissant Logiciel Libre d'édition de l'image mais pour
redimensionner la taille d'une photo c'est utiliser un tank pour tuer une
mouche, trop lourd, c'est là que KolourPaint prend son sens car plus léger et
simple puis ImageMagick qui est encore plus efficace mais un poil moins sexy à
l'usage sans doute. Chacun a donc son public et son usage pourtant dans un même
domaine.</p>Yumex au placard, place à PackageKiturn:md5:ba2ef5d660ebaf6d6ee9c6a480c4bbd22008-11-29T16:01:00+01:002008-11-29T16:01:00+01:00RenaultLogiciel LibreFedoraPlanet-Libre <p>Ceux qui ont testé Fedora 9 ou 10 ont du avoir une petite surprise à
l'arrivée. En effet le gestionnaire de paquet est PackageKit qui remplace le
couple Pup et Pirut qui étaient bogués et relativement peu puissants face à la
concurrence. Ceci dit, tous les Fedoristas vous le diront, Yumex était le
gestionnaire de paquet graphique qui exploitait le mieux Yum sans doute depuis
un bon paquet d'années. Ce tout en 1 de Yum commence peu à peu à se faire
battre par PackageKit qui ne cesse de nous surprendre à chaque version.</p>
<h4>PackageKit c'est quoi ?</h4>
<p>PackageKit est un projet de Freedesktop.org, et qui ne cesse de trouver des
projets pour unifier GNU/Linux et empêcher que la diversité devienne nuisible
au Logiciel Libre dans son ensemble en améliorant la compatibilité et une
certaine unicité à bas niveau. Par exemple on peut citer Gstreamer pour le
multimédia, HAL et D-bus pour le matériel, Nouveau pour le pilote libre de
nVidia, Telepathy pour la messagerie instantanée, X.Org ou encore SWFdec pour
le Flash libre. Car on est parti d'un constat simple, il y a multiplication de
gestionnaires graphiques des paquets ce qui nuit à l'utilisateur car d'une
distribution à une autre la gestion des paquets diffère. Et on sait ce cette
partie du système est une base importante qu'on utilise quasiment tous les
jours ne serait-ce pour les mises à jour et l'intérêt d'interfaces différentes
laisse à désirer (mais à bas niveau c'est une autre histoire). Donc PackageKit
doit offrir à tous les gestionnaires de paquets les mêmes options et la même
interface comme Yum, APT/APTitude, Smart, etc. et ce pour n'importe quelle
distribution.</p>
<h4>Une progression constante et une adoption progressive</h4>
<p>PackageKit est un projet qui sort des versions depuis près d'un an
seulement, et les progrés sont exemplaires. On atteint la version 0.3.10 au
rythme d'une version toutes les 1 à 2 semaines. Et son succès commence à se
répandre. En effet en mai Fedora 9 l'intègre par défaut et le mois suivant
OpenSUSE suit la danse. En septembre Mandriva l'intègre peu à peu dans sa
version 2008.1. Cette adoption progressive permet d'intensifier le
développement et le support des gestionnaires des paquets de chaque
distribution, et ça commence à porter ses fruits. En mai, la 1ère version de
Fedora 9 (la 0.1.13 de souvenir) était inutilisable au quotidien sauf pour les
mises à jour : il ne gère qu'un paquet à la fois, lent, peu puissant...
Aujourd'hui il commence à rivaliser parmi les plus grands en seulement quelques
mois et devient à vrai régal au quotidien.</p>
<h4>Des fonctionnalités nouvelles et intéressantes</h4>
<p>PackageKit commence à révolutionner la gestion des paquets d'une
distribution. Commençons par les mises à jour.</p>
<ul>
<li>La possibilité de savoir quelle est le type de mise à jour via une icône et
une séparation des paquets par type : mise à jour de sécurité, corrections
de bogues, de nouvelles fonctionnalités ou mise à jour classique, etc. Ainsi on
sait déjà ce qu'apporte la mise à jour et ce qu'on peut attendre de chaque
paquet.</li>
<li>La vérification des mises à jour personnalisables (par heure, jour,
semaines ou mois) avec possibilité d'installer le tout automatiquement ou
seulement les mises à jour de sécurité. Et évidemment selon l'état de la
batterie de votre portable il effectuera ou non la mise à jour (car une mise à
jour coupé pendant la phase d'installation n'est pas recommandée).</li>
</ul>
<p>Mais maintenant la gestion des paquets à installer ou supprimer :</p>
<ul>
<li>La possibilité de filtrer les paquets selon la licence (libre ou pas),
selon la présence ou non d'interface graphique ou encore de paquets de
développements ou pour les utilisateurs normaux. Sans oublier la possibilité de
n'afficher que les derniers paquets ajoutés dans la liste.</li>
<li>Pouvoir virer l'ensemble des paquets qu'on a ajouté dans la liste des
choses à ajouter ou enlever.</li>
<li>À la fin de l'installation on vous propose de sélectionner des paquets de
pouvoir les lancer directement à la fin. Plus besoin de chercher dans les menus
le nouveau logiciel installé que vous désirez.</li>
<li>Affichage des icônes de l'application à côté du paquet ce qui permet de
vérifier si c'est la bonne application ou de savoir ce qu'il fait sans lire la
description...</li>
<li>La présence d'un historique des mises à jour ou installation/suppression
des paquets ce qui est pratique pour savoir la date de la dernière mise à jour
ou de vérifier les paquets responsables de votre dernier bogue.</li>
<li>Support de PolicyKit, plus besoin de taper le mot de passe root pour une
simple mise à jour...</li>
</ul>
<h4>Quelques manques assez gênants</h4>
<p>Malgré toutes ces améliorations ou possibilités que l'on voit rarement dans
une interface graphique, il y a des manques mais sans doute imputable à la
jeunesse du projet.</p>
<ul>
<li>Impossibilité de savoir si cette mise à jour nécessite un redémarrage pour
l'appliquer correctement (comme celui du noyau Linux) et ne propose pas de
redémarrage même s'il y a besoin à la fin.</li>
<li>On ne peut pas tout ajouter ou tout enlever dans la liste des paquets
visibles (pour les mises à jour ou l'installation après une recherche de
paquets).</li>
<li>Pas d'ajout ou suppression de dépôts possible, juste l'activation ou
désactivation des dépôts le sont.</li>
<li>Encore un peu lent pour actualiser la liste des paquets.</li>
<li>L'intégration de KDE bien qu'à son balbutiement reste peu aboutie pour le
moment, l'écart avec la version GTK est assez conséquente.</li>
</ul>
<h4>Conclusion</h4>
<p>Même si on peut regretter certaines choses, le support de Yum est bon, le
progrès du projet est rapide et suffisamment abouti pour remplacer sans
problème un Yumex en perte de vitesse. On peut regretter que Ubuntu et Debian
n'annoncent rien en ce qui concerne une possible adoption dans l'année 2009 ce
qui serait un pas important en avant pour le projet. Vous pouvez voir
l'évolution des fonctionnalités que PackageKit supporte pour chaque
gestionnaire <a href="http://www.packagekit.org/pk-matrix.html" hreflang="en">ici</a> et vous pouvez dégoter quelques captures d'écran <a href="http://www.packagekit.org/pk-screenshots.html" hreflang="en">ici</a>. En ce
qui me concerne Yumex ne va servir qu'en cas de problèmes majeurs dorénavant,
PackageKit a beaucoup murit. Pour ceux qui ont quelques réticences depuis leur
dernier essai : essayez la 0.3.10 et vous serez probablement convaincus de
son évolution.</p>Le P2P est le mal, sauf pour télécharger Fedora !urn:md5:f03c566db40b837ab65b708c127631b72008-11-29T00:38:00+01:002008-11-29T00:39:35+01:00RenaultLogiciel LibreFedoraPlanet-Libre <p>Ah le P2P, ce doux mot tant décrié par les médias et certaines personnes du
public accusant à tort et à travers ses méfaits. Il est vrai que de télécharger
des contenus sous droits d'auteur avec n'est pas ce qu'on pourrait qualifier de
légal, mais ces logiciels sont utiles surtout pour les gros projets du Logiciel
Libre comme Fedora ou même la plupart des distributions GNU/Linux ou les autres
OS Libre.</p>
<p>À chaque nouvelle version d'une distribution comme mardi dernier pour
Fedora, on a le droit à la vague qui pendant 2-3 jours téléchargent à fond la
nouvelle version mais souvent directement via les serveurs. Ceci dit Fedora
comme les autres proposent une astuce sympathique : Bittorrent. Pourquoi
l'utiliser après tout ? Un principe simple : la communauté unie est
plus forte, et le Logiciel Libre le prouve constamment et c'est l'occasion ou
jamais d'y participer. Les gains d'utiliser Bittorrent sont réels, on va faire
une analogie assez débile mais bon. Imaginez que nous sommes un centre d'une
hotline de 20 récepteurs téléphoniques, ces 20 récepteurs sont des serveurs
officiels du projet. Durant l'année, quand on a quelques clients qui appels
pendant plusieurs heures, c'est gérable, on a même souvent de la place de
disponible constamment. Mais si cela se passe dans l'intervalle d'une nouvelle
version de Fedora, tous vos téléchargements directs sur le serveur (via votre
navigateur) c'est comme si tout le monde utilisait la ligne pendant plusieurs
heures à son compte. Au bout d'un moment ça sature, le téléchargement ralenti,
etc. Bref personne n'est content car ça met du temps. De l'autre côté vous avez
un central avec 1 seul employé, mais quand quelqu'un appel, cette personne peut
recevoir l'appel d'un autre, ainsi de suite. Quand on est 1 ou 2 c'est nul,
mais quand on est 20-30 ou plus, bah on surpasse les capacités de l'autre
centrale car nous on est jamais surchargé ! Cette analogie pourrie doit
vous faire retenir plusieurs choses :</p>
<ul>
<li>Télécharger directement les fichiers ISO sur le serveur (ce qui prend 30
min à plusieurs heures) avec l'effet de masse ralenti les serveurs qui servent
notamment à installer les logiciels ou mettre à jour le système après
l'installation. Ce ralentissement est énervant pour tout le monde car on ne
profite pas directement de la distribution fraichement installée.</li>
<li>Mais en plus, plus on télécharge directement, plus on utilise la bande
passante. Il faut savoir qu'elle est très chère et que Fedora ne vous demande
rien comme argent de même que les personnes qui prêtent leurs serveurs pour
faire des miroirs. Vous êtes un surcout important pour eux que vous ne
remboursez pas.</li>
<li>Torrent fonctionne avec l'effet de masse. Comme on l'a montré avec
l'analogie, plus il y a des gens qui rejoignent le groupe, plus les
possibilités augmentent. Au final vous pouvez télécharger à des plafonds
records qu'on obtient rarement avec le téléchargement direct sur les serveurs.
Autant en profiter et faire profiter le monde. Car Torrent c'est le partage,
après l'avoir télécharger, n'oubliez aps de continuer le
« téléchargement » pour envoyez vos données aux autres et faire
profiter votre connexion à ceux qui n'ont pas encore finis.</li>
<li>Sans compter que dans Torrent il y a des « contrôleurs » pour que
le fichier à l'arrivée soit tout beau, tout propre. En effet en téléchargement
classique (surtout pour les gros fichiers) il y a un risque important que
certaines données se téléchargent mal voire pas du tout, résultat votre fichier
ne fonctionnera pas bien. Torrent vérifie progressivement le téléchargement et
corrige ces problèmes comme un grand. Résultat vous économisez du temps, des
CDs/DVDs et en plus vous n'avez pas besoin de faire la vérification de l'état
du CD avant l'installation.</li>
</ul>
<p>Le seul problème de Torrent, c'est que certains FAI ou réseaux (université
ou de boulot) les brident ce qui gène son utilisation. Mais si vous en avez la
possibilité, aidez Fedora, aidez le Libre en utilisez les Torrent au lieu des
serveurs directement ! Ceci est applicable à tout projet libre qui propose
des Torrent comme alternative, pensez-y la prochaine fois et le Libre vous
remerciera. <img src="https://blog.fedora-fr.org/renault/?pf=wink.svg" alt=";-)" class="smiley" /></p>Et si Wikipédia révélait les défauts des médias traditionnels ?urn:md5:ffd20b809c8b1caff43ec2ad808f41702008-11-15T16:11:00+01:002008-11-15T16:12:45+01:00RenaultLogiciel LibrePenséesPlanet-Libre <p>Je pense qu'il est inutile de présenter Wikipédia. Cette encyclopédie libre
qui nous rend constamment de nombreux services et l'un des piliers de ce qu'on
appelle le web 2.0. J'ai lu plusieurs ouvrages et critiques envers Wikipédia
qui révélaient la chose suivante : ce n'est pas fiable et on ne doit pas y
faire confiance.</p>
<p>Les détracteurs de l'encyclopédie sortent souvent cet argument de poids pour
ne pas l'utiliser. Mais n'est-ce pas la force de Wikipédia finalement de ne pas
être fiable ? Je m'explique, une personne assez critique sous Wikipédia ne
fera pas confiance au contenu et vérifiera les informations (aidés par les
sources présentes sur de nombreuses pages !). Car finalement cette personne qui
est devenu critique à l'égard du contenu aura tendance à vérifier chaque
informations avant de l'assimiler, choses qu'on ne fait pour aucun autre
média ! Et si finalement Wikipédia permettait cette prise de conscience et
l'apprentissage d'un processus indispensable ?</p>
<p>On a tous connu l'épisode de l'histoire « vu à la télé »
garantissant une vérité alors que finalement, on a pu observer bien des
bêtises. Est-ce que Wikipédia est le seul média que l'on doit vérifier ?
Je pense que non, chaque média doit mériter une vérification assez minutieuse
pour s'assurer que l'information est vraie. Vérifier peut prendre 5-10 minutes,
et pour cela on peut se baser sur le principe : plus une information est
citée, plus on peut supposer qu'elle est vraie. Alors les journalistes qui
critiques Wikipédia par son manque de fiabilité, il faut admettre que chaque
média présente ce défaut et que vérifier une information est indispensable.
Surtout que c'est amusant mais de plus en plus de journalistes ne vérifient pas
leurs informations et finalement on se retrouve avec une fausse annonce et ils
osent critiquer Wikipédia.</p>
<p>Un exemple : récemment un garçon cet été a été perdu dans la Nature et
pendant plusieurs jours une équipe de recherche a été mise en place. Un soir,
au JT de 20h de TF1, on apprend que l'enfant est décédé pour que le lendemain
on apprend qu'il est vivant et en bonne santé ! Résultat des
courses : le journaliste a été licencié mais pendant 16h les gens étaient
dans un mensonge. Mais ce genre de cas est de plus en plus fréquent, et encore
plus dangereux quand on prétend que la source est fiable. Par exemple plusieurs
expériences scientifiques publiées par les moyens traditionnels ont été des
supercheries et ont mit des années avant d'être révélées ! Ou encore Orson
Wells qui dans les années 20-30 a fait croire (par la radio) à une invasion
extra-terrestre créant un mouvement de panique et le lendemain 6 millions
d'américains fuyaient leurs maisons. Ou pour finir sur les « soirées de
l'étrange » de TF1 qui montrent un grand nombre de phénomènes qui ont été
mis à mal (par exemple le mythe du triangle des Bermude qui a été contredit
depuis longtemps). On passera sur le nombre de fois où les journalistes à la
télé ou dans la presses écrites se plantent totalement quand ils parlent
d'informatique car ils ne connaissent pas le domaine. Je suis sûr que vous en
avez vu plein. <img src="https://blog.fedora-fr.org/renault/?pf=wink.svg" alt=";)" class="smiley" /> La liste est longue, et comme on peut le voir, tous les
médias sont concernées et même des sources qu'on qualifie d'habitude de
fiable.</p>
<p><strong>Moralité :</strong> Quel que soit le média que vous observez,
vérifiez l'information. Ne faites pas plus confiance à Larousse que Wikipédia
et vérifiez constamment, encore plus quand c'est une recherche importante comme
en université par exemple. Et si Wikipédia a tort, corrigez, ça ne vous fera
pas de mal. <img src="https://blog.fedora-fr.org/renault/?pf=wink.svg" alt=";)" class="smiley" /></p>Varunix : la naissance d'une communauté varoiseurn:md5:cf8f2399425cdb9d4843fef43e61647b2008-11-15T01:45:00+01:002008-11-15T02:12:02+01:00RenaultLogiciel LibrePlanet-LibreProjet <p>Et voilà c'est officiel, Varunix vient d'obtenir il y a peu la possibilité
de s'héberger auprès de Tuxfamily. Ce qui va suivre est plus une mise à plat
des plans prévues pour l'avenir, pour avoir des avis et retours pour que
Varunix soit meilleur.</p>
<p>Varunix est le nom qu'on donnera à la communauté varoise du Logiciel Libre.
Le Var, ce petit département de PACA est encerclé par la rayonnement de
Marseille et Nice qui bordent le département, et la communauté du Libre s'en
fait ressentir. Les GULs ou communautés du type ne sont plus actives dans ce
département depuis 2006 ! Avec la réussite célèbre de Linux-Azur
(Alpes-Maritime) qui a donné naissance à Kaella, il est difficile d'y imposer
une petite communauté.</p>
<p>Pourquoi une énième communauté ?</p>
<ul>
<li>Pas tout le monde n'a les moyens logistiques ou temporels de faire des
déplacements aussi longs pour faire des rencontres ou participer à un projet.
La proximité est une force pour la communauté du Logiciel Libre. Il serait
dommage que le Var s'en prive.</li>
<li>Car plusieurs communautés peuvent faire une union plus importante.
L'alliance de cette communauté avec celles qui entourent le Var permettront de
réaliser des actions à une échelle plus grande avec des moyens plus élevés et
de mains d'œuvre. Par exemple de recréer Fedora-Paris et leurs célèbres soirées
à l'échelle de la Côte d'Azur et peut être plus qui sait.</li>
<li>Cette communauté peut être une entité pour développer des projets au nom du
Logiciel Libre. Un peu comme le modèle de Linux-Azur au sujet de Kaella qui a
fait ses preuves.</li>
<li>Pour représenter de manière plus efficace le Logiciel Libre dans ce
département et de réaliser des évènements autour pour créer et renforcer la
communauté d'utilisateurs. Toulon qui est la 10e ville de France en terme de
population n'a accueillie aucun évènement liée au Libre comme des
install-partys à ma connaissance. Pour une si grande ville (avec un potentiel
d'utilisateurs déjà convertis élevés) ce n'est pas normale qu'il ne se passe
rien.</li>
</ul>
<p>Cette communauté ne sera pas dès le début une association loi 1901
contrairement aux autres GULs. Le but pour le moment est de rassembler une
communauté dispersée, si ça fonctionne bien on pourra envisager les procédures
pour créer une association et permettre d'étendre les buts de ce groupe. Comme
je suis l'initiateur de cette communauté, j'ai prit soin de donner quelques
objectifs à remplir et projets à réaliser pour que le groupe remplisse sa
fonction et ce avant 2010 si possible :</p>
<ul>
<li>Organiser des install-partys dans les grandes villes du Var, quelle que
soit la distribution ou le système pour peu qu'il soit libre.</li>
<li>Organiser une Fedora-Paris à une autre échelle, du Var voire de la
Côte-d'Azur.</li>
<li>Elle aura la charge du projet de la sauvegarde de l'aspect graphique des
distributions majeures. J'en ai parlé <a href="https://blog.fedora-fr.org/renault/post/Pour-les-nostalgiques-%3A-contribuez-a-la-sauvegarde-des-themes-de-Fedora" hreflang="fr">précédemment.</a></li>
</ul>
<p>Ces objectifs sont sur le court terme pour rassembler la communauté avant de
viser plus haut. Si tout cela fonctionne bien, on pourra facilement envisager
les objectifs suivants :</p>
<ul>
<li>Devenir une association loi 1901</li>
<li>Prendre des relations avec les GULs voisins pour augmenter l'importance de
la communauté PACA en réalisant des évènements plus grands par exemple.</li>
<li>Amener les RMLL dans le Sud, car pour le moment la côte Atlantique, le Nord
et l'Est en ont profité mais pas le pourtour méditerranéen ou même PACA !
Nous aussi on veut en profiter mais avant de déposer un dossier, on va réunir
la communauté et la collaboration entre les GULs environnants sera primordial
pour la réussite d'une telle opération !</li>
</ul>
<p>Cette ligne de conduite est assez sommaire, mais les objectifs sont assez
réalisables pour peu que la communauté naisse correctement. Le temps aidera
pour le reste. Un site sera mis à disposition chez Tuxfamily qui nous hébergera
gracieusement, le site de cette communauté devrait être disponible courant
décembre (à cause de révisions du bac blanc qui me bouffera la joie de voir
Fedora 10 sortir de terre).</p>
<p>Comme tout GULs qui se respecte, ce qu'on veut ce sont des utilisateurs de
systèmes libres ou au moins ayant conscience de la nécessité du Libre et qui
veulent militer ou se convertir à cette philosophie et communauté. Après que
vous soyez de Ubuntu, Fedora, Mandriva, Gentoo, FreeBSD, OpenSolaris, etc. nous
importera peu, la diversité apportera du bon pour la communauté. <img src="https://blog.fedora-fr.org/renault/?pf=smile.svg" alt=":)" class="smiley" /></p>
<p>Si l'idée vous enchante et que vous êtes proches du Var ou même résidents
dedans, signalez-le car on aura besoin de beaucoup d'aides pour que cela
réussisse et ça sera l'occasion de voir la capacité minimale de ce groupe que
l'on peut espérer avoir à disposition. Si vous avez des idées, points à ajouter
ou à améliorer/corriger, signalez-le aussi. Démarrer du bon pied c'est mieux
que de devoir réparer les dégâts ou erreurs après. <img src="https://blog.fedora-fr.org/renault/?pf=smile.svg" alt=":)" class="smiley" /></p>Pour les nostalgiques : contribuez à la sauvegarde des thèmes de Fedora et d'autres systèmes libres !urn:md5:725c09b0138b08652816c8105fdb8abf2008-10-11T22:54:00+02:002008-10-11T21:57:33+02:00RenaultLogiciel LibreFedoraPlanet-LibreProjet <p>Cela fait plusieurs mois que j'avais lancé cette idée de projet, seulement
par manque de temps et d'autres projets en cours, j'ai préféré laisser de côté.
Ce projet est tout bête, recréer les thèmes des anciennes versions de Fedora
(et à terme d'autres distributions) et de tenter de les inclure de manière
officielles dans les dépôts pour les utiliser et remonter artificiellement le
temps.</p>
<p>L'intérêt réside en réalité dans la nostalgie des anciens. On a tous connu
une première version, des débuts au combien difficiles mais que de bons moments
que cette découverte de ce nouveau monde. Quand je peux voir par exemple les
captures d'écran de MrTom dans la remémoration du passé, je me dis que c'était
une époque formidable avec de bons souvenirs et, quels progrés accomplis entre
temps ! Les fonds d'écran de Fedora 7, les icônes Bluecurve, GNOME qui
prenait l'apparence de KDE, c'était le bon temps. On peut faire revivre cette
ambiance, ces moments et les sauvegarder à jamais.</p>
<p>N'importe qui peut y participer, toute aide est la bienvenue, je vais
indiquer la rapide marche à suivre :</p>
<ul>
<li>Télécharger des vieux images CD (dans les miroirs de Fedora il en reste) ou
utiliser les vieux CD de magasines linuxiens qui prennent la poussière sur
votre étagère.</li>
<li>utiliser une machine virtuelle ou l'installer en dur en partition
séparée</li>
<li>enregistrer tous les fichiers disponibles liés aux thèmes : fonds
d'écrans, fichiers de GDM/KDM et RHGB, captures d'écran, icônes, paramètres par
défaut (quel thème, la taille de la barre des tâche, l'organisation, etc.)</li>
<li>compiler tous ces fichiers dans une archive (une archive par version)</li>
</ul>
<p>Ensuite on fera le tris de tout ça, on analysera les données, on fera les
adaptations nécessaires (et oui GDM par exemple a beaucoup changé entre temps)
avant qui sait de créer un fichier RPM propre (et une archive <del>pour les
autres distributions qui sont jaloux de nos thèmes si beaux</del> :p).</p>
<p>J'aurais besoin de volontaires, pas besoin d'avoir des connaissances
poussées pour cela du moins au début du projet. Le projet prendra hébergement
chez TuxFamily dans peu de temps (le projet sera sous tutelle d'un futur GULL
varoi). J'ajouterais que ceci est applicable à n'importe quel système libre ou
distribution. Si des gens de *BSD, OpenSolaris ou d'autres distributions
GNU/Linux désirent de s'y lancer également, ça sera avec joie. <img src="https://blog.fedora-fr.org/renault/?pf=smile.svg" alt=":)" class="smiley" /></p>
<p>Si vous avez des questions, suggestions ou envie d'y participer, merci de le
signaler. <img src="https://blog.fedora-fr.org/renault/?pf=wink.svg" alt=";)" class="smiley" /></p>